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Affaire construction du Collège franco- arabe de Kantché / Egoïsme et turpitude : de l’incompréhensible intransigeance du député de Kantché à céder sa parcelle contre une autre pour la réalisation du chantier

Généralement, lorsque dans une localité, les populations bénéficient d’infrastructures sociales – santé ou école – c’est de manière participative et solidaire qu’elles accompagnent le projet, facilitant l’acquisition de terrains pouvant servir à la mise en place des infrastructures d’accueil. Mais, comment peut-on comprendre qu’un élu du peuple ne puisse pas s’inscrire dans une telle démarche même après le lobbying de personnalités de la localité ? Demain, quand le mandat à lui confié par les populations sera remis en jeu, pourra-t-il retourner vers les mêmes populations pour leur demander de lui renouveler leur confiance ? C’est pourtant, selon des sources crédibles, ce qui est en train de se passer à Kantché où un député national fait de la résistance pour ne pas faciliter un tel projet à haute valeur sociale.

De quoi s’agit-il ?

Le projet de construction du collège franco-arabe de Kantché, dans la région de Zinder, est en souffrance, et en cause le refus catégorique du député de ladite localité qui ne veut pas échanger son terrain plus proche du site ciblé pour abriter l’école contre un autre qu’on lui propose en remplacement. Il ne voulut rien entendre de l’arrangement à lui proposé, refusant, tout représentant qu’il est des populations, l’opération, non pas pour donner son terrain, mais pour le changer contre un autre qu’on lui a proposé. Le Chef de canton et d’autres leaders se seraient investis pour l’amener à accepter la proposition qui lui a été faite mais n’y fit : il est resté scotché à sa position, opposant un niet catégorique.

Douter du patriotisme du député

Ce député, peut-il moralement supporter de compromettre la construction du collège francoarabe des enfants de sa localité ? Peut-il convaincre qu’il ait décidé de requérir les suffrages des populations pour prendre en main leurs préoccupations, et surtout pour aider, chaque fois qu’il le put, à régler certains de leurs problèmes, et quand la solution se trouve ailleurs, de se battre jusqu’à ce qu’il trouve le moyen de répondre à leurs attentes ? Comment comprendre donc, alors que la solution est entre ses mains – un terrain qui lui appartient et qu’on lui demande d’échanger non de donner gracieusement pour le projet – il ne peut faciliter l’acquisition du terrain pour que le chantier démarre ? Seul son terrain, quand la route ne peut permettre une extension sur une certaine direction, peut permettre d’avoir l’espace nécessaire sans gêner la route.

Aujourd’hui à Kantché tout le monde doute de l’engagement politique du député. Mais comme dirait l’autre, la population l’attend au tournant...

Alpha