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Interview de l’honorable Bachir Hambali, Chef de Canton de Dioundou « Je mettrai tout en œuvre pour relever les défis et porter haut le flambeau de l’Association des Chefs Traditionnels au niveau de la région de Dosso»

Comment comptez-vous assumer convenablement ces nouvelles responsabilités pour les mettre au profit des populations?

Vous savez, je suis un homme de dialogue, donc je vais tout mettre en œuvre pour que les chefs traditionnels de la région de Dosso parlent d’une même voix et regardent dans la même direction afin de travailler pour le bien-être de nos populations. Nous sommes toujours à l’écoute de nos administrés et nous sommes attachés à la valorisation de nos valeurs sociales et culturelles.

Comme je l’ai toujours martelé, je vais m’engager dans le combat pour l’autosuffisance alimentaire au niveau de notre région qui regorge d’immenses potentialités agricoles et pastorales notamment la vallée du fleuve, les marres et les dallols. Dieu nous a dotés de terres fertiles, à nous de les mettre en valeur pour mettre fin à l’importation des denrées alimentaires qui ne fait qu’accentuer, chaque jour, notre dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur.

Avant, le Niger exportait du mil et du maïs vers certains pays voisins, aujourd’hui, c’est le revers de la médaille. En effet, c’est le Burkina Faso qui nous ravitaille en maïs. Depuis des décennies, l’insécurité alimentaire est devenue récurrente au Niger, car une année sur deux, le pays est confronté à ce phénomène qui touche plus de deux millions de Nigériens.

Au regard des potentialités agricoles énormes que recèle la région de Dosso – mares permanentes et dallols - la mise en valeur des terres irrigables, par exemple, permettra, sans doute, d’améliorer significativement l’approvisionnement régulier des marchés à bon prix. Elle permettra également de mettre un frein à l’exode rural, des jeunes vers les grands centres urbains .

Selon des statistiques, le Niger importe plus de 50 milliards de riz par an. Nous estimons qu’il est possible de renverser cette tendance en préconisant des mesures drastiques pour réduire cette importation. Par exemple, le Gouvernement pourrait exiger du commerçant qui souhaiterait importer 1000 tonnes de mil, d’en produire localement 100 tonnes. Je me rappelle, quand nous étions jeunes, sous le régime de feu Général Kountché, celui-ci obligeait même les fonctionnaires à travailler la terre. Je reconnais que des efforts sont consentis. Je me réjouis chaque fois que je vois les producteurs de Bonkoukou ou d’Agadez venir exposer leurs produits maraichers à la Place Toumo de Niamey et surtout de l’appui que l’Etat leur apporte dans le cadre de l’Initiative 3N.

Quel serait votre message à l’endroit des autorités ?

C’est un message de satisfaction à l’endroit du Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, qui fait beaucoup pour changer nos villes en les dotant d’infrastructures modernes. Pour le cas précis de la capitale, Niamey, le constat est très frappant : Niamey change progressivement et positivement de visage pour devenir de plus en plus cette ville coquette ou ‘’Niamey Niyala’’. Aujourd’hui, un petit tour dans la ville vous donne la mesure des mirifiques réalisations qui y ont été faites. Des échangeurs qui ont totalement métamorphosé la ville, des voies bitumées pour rendre plus fluide la circulation dans la ville, sans compter le renforcement de l’éclairage public, ainsi que la création des aires de distraction pour les jeunes niaméens. Et toutes ces réalisations sont à mettre à l’actif du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, qui prouve chaque jour qui passe qu’il est un infatigable bâtisseur.

Que Dieu, dans son infinie bonté, fasse de notre pays un havre de paix et de quiétude sociale !

Réalisée par Mahamane Amadou

28 avril 2018
Source : http://lesahel.org/