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Lutte contre le terrorisme : L’armée nigérienne victime d’accident de travail 

Le 6 Janvier dernier, le Ministère de la défense nationale a rendu public un communiqué relatif à la situation sécuritaire. En effet, ledit communiqué stipule qu’in hélicoptère M1 171 de l’Armée nigérienne a connu un atterrissage forcé dans les environs de Kantchari. Plus de peur que de mal, on dénote aucune perte en vie humaine mais un blessé léger parmi les victimes de cet accident. Par ailleurs, on apprend dans un second communiqué rendu public en la même date, par ledit Ministère ; que dans la nuit du 5 au 6 janvier aux environs de 19 heures, des bandits armés à bord d’une vingtaine de motos (GAT), prêts à attaquer un poste militaire à Tyawa, avaient été repoussés énergiquement par nos FDS. Et cela prouve à suffisance les efforts déployés par nos FDS dans la lutte pour la sauvegarde de la patrie. 

Plus tard, aux environs de 20 heures 30, une deuxième colonne de GAT toujours à motos et accompagné de véhicules a été véritablement lynchée à travers des frappes aériennes de notre armée. Malheureusement au cours d’un ratissage dans ladite zone, nos FDS découvrent que des victimes civiles autrement dit des innocents ont été pris pour cibles au cours de ladite frappe. 

De ce fait, le CNSP reconnait non seulement les dégâts enregistrés mais au-delà plaident pour que excuse leur soit faite car de tels agissements ne peuvent que découler que d’un accident de travail et non un fait volontaire encore moins un manque de professionnalisme. Sur ce, le CNSP et les FDS souhaitent, que l’âme des illustres disparus repose et par la même occasion, un prompt rétablissement aux blessés. En somme, ce que nous avons connu comme drames au cours de la semaine dernière ne sont que des épreuves. Et que celles-ci doivent nous servir de leçons mais aussi d’expériences. Un accident de travail, ça existe dans tout domaine, alors admettons-le et surtout prenons notre mal en patience. Ça fait mal mais c’est la volonté divine et on n’y peut rien. 

Amadou. I