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A quel prix Issoufou Mahamadou avait cédé 97 000 Km2 de notre territoire à une ONG française ?

Les autorités nigériennes confirment davantage, à travers une convention, l’abandon de la souveraineté nationale au profit des occidentaux. Une convention qui octroie la gestion de la plus grande réserve naturelle de Termit et Tin Toumma avait été signée à Niamey entre le ministre de l’Environnement, Almoustapha Garba à l’époque des faits, et la responsable de l’ONG française Valérie Collin. La dite convention accorde une « délégation de gestion » de 20 ans à cette ONG appelée Noé pour la gestion de la réserve qui est une des plus importantes de l’Afrique. En superficie, c’est la plus grande réserve d’Afrique. La réserve de Termit, qui s’étend sur une superficie 97. 000Km2, renferme des espèces animales et végétales protégées et des champs pétroliers actifs. Cette réserve qui est à cheval entre les régions d’Agadez, Zinder et Diffa, abrite la gazelle addax, le guépard, le fennec, le mouflon, les outardes, des renards et tortues, selon les services de l’environnement. Il y a également des variétés de plantes répertoriées par des chercheurs de l’Université de Niamey. C’est donc un patrimoine protégé par la convention de Ramsar qui vient être cédée à l’ONG française. Ce qui constitue un abandon d’une partie de notre territoire au profit d’une ONG occidentale. Pour justifier ce renoncement à notre souveraineté nationale, le ministre de l’intérieur de l’époque, Bazoum Mohamed, n’avait trouvé d’arguments que de dire que la surveillance de la réserve sera faite à l’aide des drones. Quel dédain à l’égard de notre souveraineté et à notre dignité ?

L’Etat du Niger est-il incapable d’assurer la surveillance de cette réserve de Termit ?

Quelle est la capacité de cette ONG à faire ce qu’un Etat souverain ne peut pas faire ? La position géographique de cette réserve laisse les nigériens dubitatifs à cette convention. Car elle est située dans une zone pétrolifère qui fait frontière avec la Libye, le Tchad et le Nigéria. Donc au cœur du Sahara où se passent des pratiques de tous genres. La faiblesse de l’Etat peut-elle conduire les autorités nigériennes à céder la gestion de plus de 97000KM2 du territoire national à une ONG ?

Est-ce que la question a-telle été discutée à l’Assemblée nationale pour faire céder notre souveraineté à une ONG ?

À tous points de vue, il y a des zones d’ombre autour de la signature de cette convention.

A.S