L'opposition descend dans les " égouts " de Ben Omar
Lorsque, au moment fort de sa quête de la présidence de l'Assemblée nationale, occupée par le Président du MODEN FA, dont il était déjà le quatrième Vice-président, le versatile Mohamed Ben Omar avait déclaré que Hama Amadou n'était pas né " deux fois ". Ça a été une onde de choc dans l'opinion publique. Comment un responsable politique qui aspire à diriger un jour les institutions de la République peut-il se permettre un langage aussi ordurier. En son temps, les critiques avaient fusées de partout.
Aujourd'hui, c'est l'opposition politique FRDDR, dans un esprit revanchard, qui reprend la même expression dans un communiqué de presse en date du 20 avril 2017.
" S'insurge contre les mesures de façade prises par Issoufou Mahamadou à travers le semblant de sanction frappant le ministre Ben Omar qui n'est pas né deux fois. Où sont donc passés les ministres Kalla Moutari et Bazoum Mohamed ? Seraient-ils nés deux fois pour être non justiciables ? " Ainsi s'est exprimée l'opposition politique dans son communiqué de presse. Ce qui est, évidemment, regrettable. Ça prouve non seulement que, cette opposition n'a toujours pas digéré, encore moins pardonné, les grossièretés de Ben Omar de 2014. Plus grave encore, Monsieur Ben est un individu connu pour ses change-ments brusques de directions sans clignotant dès lors que, ses intérêts le commandent. Or, le FRDDR, en tant qu'opposition, est une institution de la République susceptible de prendre les rênes du pouvoir d'État et de gérer la vie collective. Ce qui est très loin d'être le cas pour Monsieur Ben. En con- séquence, le FRDDR ne devait pas se rabaisser au point de tenir des propos orduriers comme un certain Ben.
C'est une faute politique que vient de commettre l'opposition et elle se doit de présenter des excuses à l'opinion publique nationale, destinataire de son communiqué. Après tout, ce texte n'est pas une correspondance privée adressée à Ben Omar mais bien un document fait pour ses militants et au-delà, les citoyens Nigériens. Et les citoyens méritent un langage respectueux de l'institution qu'est le FRDDR.
27 avril 2017
Source : L'Eclosion