Ce n’est pas une série du genre histoire « à l’eau de rose», ni vraiment de sensibilisation, mais il n’en demeure pas moins que tout en divertissant, "Délou" véhicule un message. En effet, c’est surtout de la participation citoyenne des jeunes et des femmes qu’il est question dans la série TV dont la première projection a eu lieu samedi dernier au Palais des Congrès de Niamey, sous le patronage du ministre en charge de la Renaissance Culturelle. Réalisée par Souleymane Mahamane, ce film d’une cinquantaine d’épisodes retrace le cheminement d’une femme décidée à devenir présidente, pour mettre fin à l’injustice, dont elle-même en est une victime, comme tant de citoyens ordinaires.

Notre compatriote, l’humoriste Mamane, qui exerce ses talents sur Radio France Internationale (RFI) notamment, vient de réaliser un film intitulé sobrement ‘’Bienvenue au Gondwana’’. Le film est en sélection à la première édition des ‘’Rendez-vous du cinéma francophone’’ qui se tiendra du 8 au 10 décembre 2016, à Abidjan en Côte-d’Ivoire.

Le film ‘’Bienvenue au Gondwana’’ sera projeté en avant-première en ouverture des Rendez-vous et seulement à des invités triés sur le volet. Ce sera le 8 décembre 2016, dans la salle de cinéma Majestic Ivoire d’Abidjan. Les invités? 385 ‘’happy few’’ auxquels sont réservées les 385 places de cette salle inaugurée en Juin 2015.

Toutes les bonnes histoires commencent par des anecdotes. Celles du cinéma nigérien aussi. Il était une fois, un ingénieur des Ponts et Chaussées nommé Jean Rouch, également ethnologue et philosophe à la fois. ‘’Moteur ça tourne’’ !

Le cinéma nigérien vient de naitre et reconnait sa paternité à ce curieux intellectuel. Lorsqu’il a été affecté au Niger en 1941, il se trouvait qu’il était déjà un cinéaste accompli ayant réalisé plusieurs films. Mais nuance. Ce qui l’intéressait, ce n’était pas de produire des films de fictions que l’on attendait. Cela importe peu à cet homme singulier qui veut explorer une technique d’écriture cinématographique. Celle de tourner directement le réel et d’en transmettre la vérité. Ce qui fait de lui un adepte, voire un précurseur, du cinéma direct ; un courant né aux Etats unis vers 1958. Ses premiers films sont déjà évocateurs : ‘’Au pays des mages noirs’’ en 1947 et ‘’Les magiciens de Wanzarbé’’ en 1947.

Frappé par un malaise cardiaque Oumarou Ganda meurt brutalement le 1er janvier 1981 alors que la veille, il travaillait sur le scénario d’un documentaire. Le monde apprend alors avec une vive émotion la disparition de celui qu’on considère au-delà du Niger comme l’un des plus grands cinéastes du Continent africain.

Le ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Assoumana Mallam Issa, se trouve à Paris où il a animé une conférence de presse sur la 10ème édition du FIMA qui se tiendra les 16 et 17 décembre prochains à Agadez. On notait, lors de cet échange, la présence les médias, de la ministre de la Population en déplacement en France, de l’ambassadeur du Niger à Paris, de la 1ère conseillère de la Délégation Permanente du Niger à l’Unesco, et du président fondateur du FIMA.

L’édition 2016 de la Cure Salée s’ouvert ce vendredi à In‘Gall. Comme les années antérieures, ce sont des milliers d’éleveurs, venus de divers horizons, qui se sont donné rendez-vous sur les terres salées d’In’Gall pour cette importante manifestation du monde rural. Le Gouvernement entend donner cette année un cachet particulier à la Cure Salée, afin de faire de cet évènement placé sous le signe de la ‘’Solidarité avec In Gall’’ non seulement un véritable outil de développement et de Consolidation de la Paix pour notre pays, mais aussi une réponse aux effets des inondations que la zone a connues.

Le samedi 17 septembre 2016, au Palais des congrès de Niamey. Une atmosphère électrique. Une ambiance frénétique des grands événements. L’événement ce jourlà, c’était la célébration des 20 ans de carrière du talentueux chanteur Abdoulaye Boureima plus connu sous le nom de Mali Yaro.

En prélude à cette fête grandiose, une conférence de presse a été organisée au Complexe Alphadi sis Rue du cinéma Vox. C’était en présence du Parrain de Mali Yaro, le styliste Seydina dit Alphadi, de la représentante du Ministère de la Renaissance culturelle Aichatou du groupe Sogha, de Yacouba Moumouni Denké Denké, de Phéno B, de Boureima Disco, le manager du groupe Goumbé Star, Omar Salifou dit Origigi, des artistes ainsi que de nombreux invités.

En septembre 1956, Jean Rouch créait avec d’autres le Comité international du film ethnographique. Pour la première fois, le travail des photographes et réalisateurs au service de l’anthropologie allait être reconnu comme une activité à part entière. Rencontre avec ceux qui ont connu cet amoureux du Niger, à Niamey, qui célébrera en 2017 « l’année Jean Rouch ».