Recherche Archives Nigerdiaspora 2003-2020
CULTURE.
Clôture de la 4ème édition de la rencontre littéraire au CCFN Jean Rouch de Niamey : Des écrits de Boubou Hama mis en scène par la Compagnie Arène théâtre
La 4ème édition de la rencontre littéraire organisée par le Centre Culturel Franco Nigérien Jean Rouch (CCFN/JR) de Niamey a pris fin, samedi 16 Avril 2016. Cette occasion a été saisie par les organisateurs pour donner un grand spectacle avec notamment une séance de lecture des textes de plusieurs auteurs nigériens par les élèves du Lycée Français et ceux de plusieurs établissements secondaires de Niamey, mais aussi et surtout par la mise en scène théâtrale des écrits de Boubou Hama par la Compagnie (Cie) Arène Théâtre. C’est le directeur du CCFN/JR de Niamey M. Jean Paul DURIN qui a présidé la cérémonie en présence de plusieurs invités.
Renaissance culturelle
La Révolution, c’est maintenant, nous avons tous foi dans la force de notre unité nationale, nous savons tous qu'elle a été le ferment de l'indépendance et de la paix civile et nous sommes tous convaincus qu'elle conditionne plus que jamais l'avenir du Niger. Face à la menace terroriste, elle s’est muée en une « union sacrée ».
4ème édition des JCFA : La réalisatrice nigérienne Rahmatou Keita honorée
Les rideaux sont tombés sur la 4ème édition des journées cinématographiques des femmes africaines (JCFA) en début de cette semaine à Ougadougou, capitale du Burkina Faso. Cette rencontre des femmes africaines œuvrant dans le cinéma est une occasion pour les professionnelles du cinéma africain de mener des réflexions en vue d’améliorer la qualité du cinéma féminin sur le continent.
Les JCFA ce sont surtout des distinctions, les trophées « Sarraounia », décernées à celles qui se sont distinguées dans le septième art africain. Au nombre des nominées de cette édition, notre compatriote Rahmatou Keita.
Littérature/Boubou Hama, l’écrivain : L’important héritage laissé par l’homme de culture
On a un plaisir toujours renouvelé de parler de certaines grandes figures, en l’occurrence de Boubou Hama, cet homme dont le Niger a célébré le centenaire de la naissance en 2006, et le 34ème anniversaire de sa mort. C’est la toute première fois que notre pays reconnait à un de ses fils, né il y a 100 ans, son apport au pays et au monde. Près de 80 livres sont à son actif, constituant un important héritage laissé à la postériorité.
Diouldé Laya disciple de Boubou Hama
Le temps est le meilleur juge, a-t-on coutume de dire. Une affirmation que met en évidence l’appréciation, par la postérité, des œuvres de certains illustres disparus, à l’image de Dr Diouldé Laya, intellectuel aux multiples casquettes, décédé en 2014 à l’âge de 77 ans, et lauréat, à titre posthume, du prix Boubou Hama depuis le 10 mars 2016. Une distinction qui vient quelques mois après la tenue à Niamey, en décembre 2015, du colloque international sur les sciences humaines et sociales qui était dédié au sociologue Diouldé Laya et à deux de ses collègues, le géographe Pr Arouna Hamidou Sidikou et l’archéologue Dr Boubé Gado disparus également, pour leur contribution au développement des sciences humaines et sociales au Niger et dans la région.
Entretien avec Pr Antoinette Tidjani Alou, coordinatrice Filière Arts du Spectacle au Département des Lettres, Arts et Communications (FLSH) de l'Université Abdou Moumouni
L'Université Abdou Moumouni de Niamey organise, les 10 et 11 février, un colloque international sur le Thème : «Quelle place pour l'art et l'artiste dans l'enseignement en Afrique? Formation, Création, Valorisation». Pouvez- vous nous expliquer le choix d'une telle thématique ?
Dans nos pays, l'art et l'artiste ne sont pas compris et reconnus à leur juste valeur. Pour le citoyen ordinaire, comme pour nombre de nos dirigeants, les artistes sont des bons à rien, des rigolos ou des personnes qui ont leur tête dans la lune et rien dans la poche. Ils ne sont pas perçus comme des personnes qui pensent, créent, critiquent, qui nous procurent de la joie ou la possibilité de la communion. Je ne dis rien des possibilités économiques. Or, on voit bien que dans un pays comme la France, l'art et la culture rapportent gros. En France, par exemple, la culture contribue 7 fois plus au PIB français que l'industrie automobile, avec 57,8 milliards d'euros de valeur ajoutée par an, comme me l'a fait remarquer ma collègue Catherine Martin-Payen Dicko. Cela nous donne à réfléchir...
La culture nigérienne honorée : Sidahmed Seidnaly dit Alphadi, nommé artiste de l’Unesco pour la Paix
Une cérémonie relative à la nomination de notre compatriote Sidahmed Seidnaly dit Alphadi, en qualité d’artiste de l’Unesco pour la Paix, s’est déroulée, le lundi 25 Janvier 2016, au siège de l’Unesco à Paris. C’était en présence notamment du ministre de la Culture, des Arts et Loisirs, M. Gambo Habou, des ambassadeurs du Niger à l’Unesco et en France, et de tout le gotha de la culture parisienne.
Ce titre a été décerné à Alphadi en reconnaissance, selon l’Unesco, de son engagement en faveur de la culture, du développement au service de la paix, du respect de la dignité humaine, de sa contribution à la promotion de la tolérance et de son dévouement aux idéaux de l’organisation. Cette reconnaissance, a noté Mme Irina Bokova, la directrice générale de l’Unesco, est multidimensionnelle, car la mode est un levier incontestable d’une Afrique en mouvement, d’une Afrique émergente, d’une Afrique qui gagne.
Alphadi rentre dans le cercle fermé des Artistes de l’Unesco pour la paix
Le créateur de mode nigérien Sidahmed Alphadi Seidnaly, dit Alphadi va bientôt être nommé Artiste de l’Unesco pour la paix par la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova. La cérémonie aura lieu au siège de l’Unesco à Paris le 25 janvier, a-t-on appris jeudi d’informations officielles.
Ce titre sera décerné à Alphadi «en reconnaissance de son engagement en faveur de la culture et du développement au service de la paix, du respect et de la dignité humaine, de sa contribution à la promotion de la tolérance, et de son dévouement aux idéaux de l’Organisation», a expliqué l’institution.
Point de presse du ministre de la Culture, des Arts et des Loisirs : Plaidoyer pour la valorisation de certains aspects culturels de la lutte traditionnelle
Le ministre de la Culture, des Arts et des Loisirs M. Habou GamboLe ministre de la Culture, des Arts et des Loisirs M. Habou Gambo a animé hier matin, un point de presse à la Cité du 18 décembre de Dosso au cours duquel, il a tenu à informer l’opinion nationale de la présence d’une équipe relevant de son département ministériel pour collecter tous les aspects culturels de la lutte traditionnelle au Niger. Cette action vise à conserver les valeurs originales de la lutte traditionnelle nigérienne.
Présentation et exposition de livres au Centre Culturel Américain (CCA) : Promouvoir la lecture dans notre pays
Malgré l'environnement peu favorable à la lecture, les écrivains nigériens continuent de mener le combat pour sortir la littérature de la léthargie. C'est ainsi que le 5 janvier dernier, Amadou Edouard Lampo a présenté au public son œuvre intitulée ''Kassaï, la sœur de l'empereur'' suivie de ''Camion people'', deux pièces théâtrales regroupées en un seul document paru aux éditions Harmattan et dont l'objectif est surtout pédagogique. Cette présentation s'est déroulée au Centre Culturel Américain (CCA) en présence des amateurs du livre, du personnel du CCA et des représentants du Ministère de la Culture, des Arts et Loisirs.
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3ème édition du festival de la danse «Assaka» à Birni N’Lokoyo (Doutchi) : Nassirou Issoufou remporte le trophée pour la seconde fois
Le village de Birni’n Lokoyo a abrité du 30 décembre 2015 au 1er janvier 2016, la troisième édition du festival de danse traditionnelle «Assaka». Cette édition a été parrainée par le maire de la commune rurale de Matankari M. Mage Maikaba qui a présidé la cérémonie du lancement et de clôture des festivités en présence du maire de Kornaka invité d’honneur du festival. L’on notait également la présence des responsables administratives locaux et de plusieurs chefs des villages de la commune ainsi que la population qui s’est fortement mobilisée pour la circonstance.
Littérature/2ème Concours International 2015 du Grand Prix Poétique Kailcédrat Royal de l’Association Fil’Harmonie : Notre compatriote Boubé Hama recompensé
Le président de l’Association Poétique et Littéraire du Niger (APOL-NIGER), Boubé Hama a été invité à Paris en France du 29 Novembre au 12 décembre 2015 par l’Association Fil’ Harmonie (France) dirigée par Mme Ozoua Soyinka où il a reçu la médaille de bronze du prix Fil’ Harmonie (3ème prix). A cette occasion, il a pris part à plusieurs activités dont la remise de diplôme d’honneur, l’assemblée générale entre la France, la Martinique, la Roumanie et le Niger, par rapport à l’émergence culturelle de ces quatre pays, une visite à la librairie du Congo. Il a également été l’invité de la radio Enghien à l’émission de ‘’Poésie Francophone’’ de M. François Fournet.
Dosso /Culture : Mahamadou Badoma, acteur principal du ballet Maïdawa
Si le ballet Maïdawa, premier prix au festival de Niamey en 1980 continue encore aujourd’hui à être apprécié du public nigérien, ce n’est pas un fait du hasard. En effet, la pièce a été si bien travaillée qu’on ne se lasse pas de contempler les mystères de la chasse avec tout son corollaire de secrets. Au centre de ce ballet, Mahamadou Badoma qui, malgré ses 61 ans garde encore ce regard perçant de chasseur.
Mode : le Fima de Niamey à Abidjan ?
Après l'annulation pour cause de menace terroriste de la 10e édition du Festival international de la mode en Afrique (qui aurait dû se tenir du 25 au 29 novembre à Niamey), la manifestation pourrait se replier momentanément à Abidjan.
Selon nos informations, le couturier Alphadi, l’organisateur du Fima, a, le 16 décembre, rencontré Ally Coulibaly, le ministre ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, pour lui présenter son projet. Le ministre a promis d’en informer le chef de l’État.
Fin des activités culturelles de la fête Maradi Kolliya à la Maison des Jeunes et de la Culture : Plusieurs prix décernés aux artistes talentueux
Les compétitions culturelles entrant dans le cadre de la fête nationale du 18 décembre, édition Maradi Kolliya 2015 ont pris, fin jeudi dernier dans la soirée, à la Maison des Jeunes et de la Culture Garba Dan Wardanga. A l’issue des proclamations des résultats, c’est le groupe « Tempête du désert de Niamey qui a remporté le premier prix avec son œuvre intitulé : « Tchaawon tarihi (la beauté de l’histoire), suivi de la troupe de Maradi avec son titre « Zaman Lahiya » autrement dit vivre en paix et le 3ème prix revient à la troupe de Tchirozérine avec son œuvre également « Zaman Lahiya », vivre en paix de la région d’Agadez.
Culture Maradi : Plusieurs stratégies à l’origine de la sauvegarde des richesses culturelles
Une vue de la bibliothèque de MaradiLa région de Maradi en général, et la ville de Maradi en particulier, regorgent d’importantes potentialités culturelles qui font indéniablement de Maradi une référence nationale en matière culturelle. De par ses richesses culturelles, la région a gardé et continue à conserver certaines valeurs et pratiques qui jadis faisaient sa fierté. Force est de constater que ces valeurs et pratiques ont aujourd’hui tendance à disparaître. Cet abandon, observé ça et là, est lié à la pression de la modernité et de la religion.
Maradi/Lancement des compétitions culturelles dans le cadre de la fête du 18 décembre : Sous le signe de la compassion aux populations victimes de terrorisme au Niger et dans le monde
Les compétitions entrant dans le cadre de la Fête tournante du 18 décembre qui se tiendra à Maradi ont été officiellement lancé lundi dernier dans la soirée, à la Maison des Jeunes et de la Culture Garba Dan Wardanga. Cette année, le thème des activités de l’édition est placé sous la compassion partagée avec les populations victimes au Niger et partout dans le monde d’actes de terrorisme.
Soirée d’exposition du parcours du FIMA à l’Ambassade des USA au Niger : Hommage au créateur Alphadi
Image d'illustrationEn prélude à l’organisation de la 10ème édition du Festival International de la Mode Africaine (FIMA), prévue pour se tenir cette année à Niamey, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, S.E Mme Eunice Reddick a organisé, à sa résidence, une soirée d’exposition du parcours du FIMA. Cette soirée a enregistré la présence de plusieurs invités dont l’épouse du Premier ministre Chef du Gouvernement ainsi que celles de diplomates et représentants d’organisations nationales et internationales.
Niger : le plus grand festival de mode africain (FIMA)reporté sine die pour des raisons de sécurité
La 10e édition du Festival international de la mode en Afrique, Fima, prévue du 25 au 29 novembre à Niamey, a été reportée mardi sine die. Motif : les craintes d'une attaque jihadiste dans la capitale nigérienne.
« Le gouvernement du Niger a décidé de reporter cette 10e édition du Fima [Festival international de la mode en Afrique, NDRL] en raison de ce qui se passe à Diffa [sud-est nigérien], au Mali, au Tchad, au Cameroun, en France », a expliqué, le 24 novembre, Seidnaly Sidhamed alias Alphadi, l’organisateur de l’événement, lors d’une conférence de presse.
Cérémonie de présentation de trophées au Ministre de la Culture, des Arts et des Loisirs : Pour l'épanouissement du 7ème art nigérien
Le cinéaste nigérien, M. Sani Elhadji MagoriLe cinéaste nigérien M. Sani Elhadji Magori, a présenté hier, au ministre de la Culture, des Arts et des Loisirs, M. Gambo Habou, le prix de l'intégration sous-régionale composé d'un trophée et d'une enveloppe d'un million cinq-cent mille (1.500. 000) FCFA remporté au Festival des Films Documentaires de Blitta (FESDOB).