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jeudi, 19 janvier 2017 03:32

« La mise en œuvre du PSEF est un grand défi pour le gouvernement, un enjeu important pour l’école nigérienne », déclare SEM. Brigi rafini, Premier ministre, Chef du gouvernement

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Brigi PSEF« Chers invités.

Mesdames, Messieurs ;

La rencontre de ce matin, consacrée à la deuxième revue du programme sectoriel de l’éducation et de la formation (PSEF 2014-2024) traduit tout l’intérêt et toute l’importance qu’accorde le gouvernement à ce secteur clé, à savoir le secteur de l’éducation et de la formation, lequel occupe une place de choix dans le Programme de Renaissance II du Président de la République.

Mesdames, Messieurs

Le Programme Sectoriel pour l’Education et la Formation (PSEF) est mis en œuvre depuis 2014 avec l’appui des partenaires techniques et financiers, de la société civile active dans le secteur de l’éducation, des syndicats, des parents d’élèves et des éducateurs.

Il s’agit d’un programme   holistique, très ambitieux dont l’objectif principal est d’atteindre l’épanouissement de nos enfants, à travers une éducation et une formation de qualité pour tous d’ici   l’horizon 2024, date marquant la fin du programme. Il vise entre autres, la mise en œuvre intégrale de notre politique de l’école obligatoire et gratuite jusqu’à l’âge de 16 ans, à travers l’approche de l’éducation de base élargie.

La mise en œuvre du PSEF est un grand défi pour le gouvernement, un enjeu important pour l’école nigérienne, dont l’atteinte contribuera de manière significative à l’amélioration du rang du Niger dans l’Indice du Développement Humain (IDH), et par conséquent notre élan de développement socio-économique. Le PSEF permettra d’améliorer de manière substantielle la qualité de l’éducation à travers la réforme des curricula, qui a introduit le bilinguisme, et dont les résultats sont très encourageants.

Mesdames et Messieurs,

La présente revue sectorielle conjointe est un cadre d’échanges et de dialogue entre tous les partenaires du secteur de l’éducation et de la formation que sont les pouvoirs publics, les éducateurs, les parents d’élèves, la société civile et les partenaires techniques et financiers. Il s’agit pour vous de définir une approche commune en matière d’accès, de gouvernance, de financement, et de la qualité de l’éducation et de la formation. Car, en effet tous ces points sont liés et interdépendants. Au cours de cette revue vous aurez à analyser les performances du système éducatif; approfondir le dialogue sectoriel sur des thématiques prioritaires.

De manière spécifique, il s’agira pour vous de : présenter le bilan des réalisations physiques et financières des Ministères

en charge de l’éducation et de la formation au titre de l’année 2015 ; analyser les performances du programme; examiner le plan d’actions annuel budgétisé (PAAB) 2016 ; formuler des recommandations et discuter de la programmation du PAAB 2017 du PSEF.

5. discuter de façon approfondie et constructive des thématiques précises, notamment celles qui ont été l’objet de réflexions dans les groupes thématiques.

Mesdames et messieurs, s’agissant des attentes du gouvernement par rapport à cette revue, je voudrais insister sur un point très important, à savoir que pour atteindre ses objectifs, la présente revue doit se faire avec méthode, et des échanges francs et cordiaux, abordant tous les aspects du secteur de l’éducation et de la formation.

Mesdames et Messieurs,

L’école est au centre de nos priorités, elle est notre priorité. A l’occasion du Forum de l’éducation, tenu le 08 octobre 2012, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence ISSOUFOU MAHAMADOU, le rappelait en ces termes, je cite : «L’école constitue un enjeu tel que tous ses partenaires doivent se mobiliser de manière optimale aux côtés de l’Etat : formateurs, encadreurs, enseignants, chercheurs, élèves et étudiants, parents, partenaires techniques et financiers, ONG ». Fin de citation. C’est parce que l’école est un véritable enjeu que le Gouvernement s’est donné des objectifs dans la Déclaration de Politique Générale. En effet, ces objectifs visent à assurer une bonne scolarité à tous les enfants nigériens, de la maternelle à l’université, tout en garantissant l’école gratuite et obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans.

Dans la même dynamique, le Gouvernement s’est engagé à promouvoir l’enseignement scientifique et technique ainsi que la formation des formateurs, et à garantir une éducation de qualité, sans exclusif, équitable, avec des possibilités d’apprentissage pour tous.

Mesdames et messieurs ;

Toute cette volonté politique de faire rayonner pleinement l’école nigérienne appelle des investissements consistants. Dans ce domaine, le Gouvernement a consenti des efforts très importants, notamment en termes des infrastructures. De même au niveau des indicateurs d’accès, une tendance positive, induisant un progrès notable est observée depuis le démarrage du PSEF en 2014.

Mesdames et Messieurs,

Comme vous le constatez, malgré les nombreux obstacles et défis liés à un contexte difficile sur le plan sécuritaire et à une conjecture économique régionale, nous maintenons l’éducation comme un secteur prioritaire et nous voulons avec l’appui de tous nos partenaires et acteurs de l’éducation, faire de l’année 2017 l’année des réformes dans le secteur de l’éducation et de la formation.

Mesdames et Messieurs,

Pour mieux réussir les réformes à la mesure de nos ambitions, nous avons engagé des discussions avec nos partenaires techniques et financiers pour mettre en œuvre un fonds commun sectoriel que nous souhaitons comme un outil pérenne, flexible, qui va nous aider à obtenir des ressources en complémentarité de celles du budget national.

Nous voulons un instrument qui soit aligné sur notre ferme volonté d’aller vers la décentralisation, tout en respectant nos engagements de réformes profondes de notre système budgétaire afin d’aller vers une meilleure intégration sous régionale.

Pour toutes ces raisons, nous optons pour un fonds commun budgétaire, pour lequel, toutes les garanties de transparence dans sa gestion seront fournies à nos Partenaires auxquels je renouvelle notre appel pour nous accompagner en abondant ce fonds commun et en plaidant auprès d’autres partenaires en faveur de ce fonds sectoriel.

Mesdames et messieurs ;

D’autres mesures sont en préparation pour renforcer l’usage des normes, de la carte scolaire, les directions de passation de marché et pour renforcer la planification à tous les niveaux.

Par ailleurs, des mesures sont prises pour apaiser le climat de travail au moyen du dialogue à tous les niveaux. Aussi, à travers cette recherche de sérénité, nous visons à accroître les chances des nouveaux chantiers, à savoir la qualité de la formation, le renforcement de la formation initiale et continue, le renforcement de la gouvernance par la transparence et la maitrise des coûts.

Avec ces mesures, nous pourrons aborder ensemble le défi d’éradication de l’analphabétisme en mobilisant des secteurs larges de notre société, élargir l’accès en modernisant les écoles coraniques, en offrant des solutions aux jeunes déscolarisés, aux producteurs dans les maisons du paysan, aux groupements féminins.

Mesdames et messieurs ;

Avant de terminer, je voudrais vous présenter mes meilleurs vœux, de paix, de santé et de prospérité à vous tous et toutes celles et ceux qui œuvrent pour le développement harmonieux et durable de l’éducation au Niger.

Je réitère les appréciations du Gouvernement à l’ensemble des partenaires du secteur de l’éducation et de la formation. J’en appelle à nouveau à votre engagement et à votre accompagnement pour un consensus fort autour de l’école en vue de réaliser nos ambitions de développement.    

Sur ce, Mesdames et Messieurs, je déclare ouverts les travaux de la revue 2017 du Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation.

Je vous remercie ».
Onep

19 janvier 2017
Source : http://lesahel.org/

Dernière modification le jeudi, 19 janvier 2017 03:56

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