Recherche Archives Nigerdiaspora 2003-2020
EDUCATION.
Visite officielle au Niger du Vice-gouverneur et ministre de l'Education de l'Etat Fédéré de Kano : Faire du Collège bilingue un véritable instrument de renforcement de la coopération fructueuse liant nos deux pays
Le Vice-gouverneur et ministre de l'Education de l'Etat Fédéré de Kano, M. Hafiz Abubakar est arrivé, hier à Niamey, accompagné d’une forte délégation. Il s’agit à travers cette visite, de s’entretenir avec le ministre des Enseignements Secondaires, M. Maman Sani Abdourahamane, sur notamment le Collège Bilingue pour Garçons de Niamey.
Plusieurs activités ont marqué cette mission dont une visite au Collège bilingue de Niamey, une réunion technique ayant regroupé les diplomates et techniciens nigérien et nigérian ainsi que les responsables de la Commission Mixte Nigéro-Nigériane de Coopération et une signature de convention. Cette visite se poursuivra aujourd’hui à Zinder où, une autre réunion se tiendra relativement aux travaux de construction du Collège Bilingue pour Filles.
Scandale à l'Université de Niamey : Ça sent la magouille à la Faculté des sciences de la santé
La faculté des sciences de la santé (FSS) de l'université Abdou Moumouni de Niamey est au centre d'une affaire trouble de délibération reprise à l'initiative du doyen de ladite faculté, le Pr. Saïdou Mamadou, la FSS semble avoir attrapée le virus qui circule dans l'air sous Mahamadou Issoufou. Non content des résultats des délibérations régulières conduites en conformité avec les textes, le doyen de FSS n'est pas passé par quatre chemins pour convoquer à nouveau les enseignants en EM1 (études médicales - première année) aux fins de procéder à une nouvelle délibération, au prétexte que la première délibération n'avait pas tenu compte de la règle habituelle de repêchage. Une histoire qui sent le roussi, l'examen desdits résultats, à l'aune des critères de passage, de redoublement et d'exclusion, révélant les aberrations de l'acte du Pr. Mamadou.
Cérémonie solennelle de consécration de la 13ème promotion des élèves Officiers d'Activés et de la 8ème promotion d'élèves Officiers Collatéraux : Promotion baptisée ‘’Promotion Issa Korombé’’
Le ministre de la Défense Nationale, M. Kalla Moutari a présidé vendredi dernier, la cérémonie solennelle de consécration de la 13ème promotion des élèves Officiers d'Actives et de la 8ème promotion d'élèves Officiers Collatéraux. Cette cérémonie s’est déroulée à l’Ecole de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN) sise dans l’enceinte du Groupement d’Instruction (GI) deTondibiah, en présence des députés membres de la Commission Défense et Sécurité de l'Assemblée Nationale, des membres du Gouvernement, des représentants du Corps Diplomatique, des parents et amis des élèves officiers.
Pose de la première pour la construction de l’Université Maryam Abacha à Jiratawa, Maradi : Renforcer la coopération et la solidarité à travers l’enseignement supérieur
Après le Collège Bilingue de Niamey et celui pour filles de Zinder, la coopération dans le domaine de l’enseignement et de la formation entre le Niger et le Nigeria franchit un autre palier. En effet, la Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, et Hadjia Maryam Sani Abacha accompagnée de Hadjia Turay Yar Aduwa, ont procédé hier, en présence du ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et de la représentante de Aïsha Buhari, à la pose de la première pierre pour la construction de l’Université américaine Myaram Abacha à Jiratawa (région de Maradi).
Signature d’un protocole d’accord entre le SYNACES et le Ministère des Enseignements Secondaires : Le SYNACES lève son mot d’ordre de grève de trois jours
Après avoir déposé un préavis de grève le 16 décembre 2016 pour compter du 21 au 23 décembre 2016, le Syndicat National des Agents Contractuels de l'Enseignement Secondaire (SYNACES) et son ministère de tutelle ont entamé dès, lundi dernier, des négociations ayant abouti à la signature, mardi dans l’après-midi, d’un protocole d’accord paraphé par le ministre des Enseignements Secondaires, M. Sani Abdourahamane, et le secrétaire général dudit syndicat, M. Kiemou Yahaya. Dans ce protocole d’accord, le SYNACES a décidé de lever son mot de grève.
Mission du ministre des Enseignements Professionnels et Techniques au Maroc : Redynamisation des relations en matière d’enseignements professionnels et techniques
Le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a effectué, du 5 au 10 décembre dernier, une mission de travail au Maroc. Cette visite au Royaume chérifien a pour objectif principal la redynamisation et la relance des relations en matière de formation professionnelle et technique entre le Niger et le Maroc.
Protocole d’accord gouvernement- CAUSE Niger et SYNACEB : Le gouvernement et les syndicats du secteur de l’éducation parviennent à un accord
Le comité interministériel et les syndicats membres de la CAUSE Niger et du SYNACEB ont procédé hier après midi dans la salle des banquets de la Primature à la signature d’un protocole d’accord portant sur plusieurs points de la plate forme revendicative des enseignants. Au terme de ce protocole d’accord, le gouvernement s’engage à apurer tous les arriérés de pécules des contractuels avant la fin du mois de décembre, et d’assurer le payement régulier des salaires et des pécules des enseignants.
(Nous y reviendront).
Onep
Célébration du cinquantenaire de l’établissement scolaire " Issa Béri" : Moment de retrouvailles et d’engagement pour perpétuer les valeurs de l’établissement
À l’initiative de l’association des anciens élèves du collège Issa Béri de Niamey, une cérémonie a été organisée le 10 décembre dernier dans l’enceinte de l’établissement pour célébrer ses 50 ans d’existence. Personnalités invitées, élèves, anciens élèves, étaient ensemble pour fêter, le cinquantenaire de cette école qui a ouvert ses premières classes en octobre 1966, sous l’appellation de collège d’enseignement général, grâce à la bonne volonté des «Frères des Ecoles Chrétiennes », avec la bénédiction du Pape Paul VI.
Cérémonie de lancement du master professionnel régional en droit notarial : Pour la promotion d’un environnement propice à la sécurité juridique et judiciaire des transactions
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Mohamed Ben Omar, a présidé, hier au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie de lancement du Master Professionnel régional en droit notarial. Cette cérémonie organisée par la Chambre Nationale des Notaires du Niger et l’Université Abdou Moumouni de Niamey s’est déroulée en présence du ministre des Affaires Etrangères assurant l’intérim de son homologue de la Justice, Garde des Sceaux, du recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, des Ambassadeurs et présidents des Institutions de la République; des membres du corps Diplomatique représentant les Organisations Internationales, des Enseignants chercheurs et étudiants et de plusieurs invités.
Niger: les enseignants dans la rue pour réclamer leurs arriérés de salaire - RFI
Image d'illustrationIls étaient plusieurs milliers d’enseignants contractuels de la région de Niamey à marcher pour réclamer leurs arriérés de salaire. A l’appel des deux structures syndicales, ils sont sortis massivement. L'un d'eux, Issaka Abdou, s'exclame : « Nous sommes des enseignants. Il y a d’autres qui accumulent quatre mois d’arriérés de pécule. »
Plusieurs grèves perlées ont bloqué l’école nigérienne depuis la rentrée d’octobre. Ce premier trimestre est presque perdu, selon Aite Amaivi Mariama : « Vraiment, nous déplorons ça. Le trimestre est parti comme ça. Si jamais ce gouvernement ne cherche pas un terrain d’entente entre nous, c’est fort difficile de ne pas [envisager] une année blanche au Niger. »
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Situation de l’école nigérienne / La conscience citoyenne des acteurs de l’école interpellée : De l’impérieuse nécessité de surmonter la crise
Quelques jours seulement après la rentrée scolaire 2016-2017, la fronde sociale a aussitôt refait surface au sein du secteur éducatif national. Le ton a été donné par le collectif de syndicats CAUSE-Niger qui, à peine deux semaines après la rentrée des classes au niveau du cycle secondaire, a déposé, le 18 octobre 2016, un préavis de grève de 72 heures pour cette semaine, après l'échec des négociations avec le ministère de tutelle. Ces négociations ont notamment porté sur les arriérés de salaires et les engagements pris en matière de recrutements d'enseignants. La plupart des revendications de ces enseignants ont fait l’objet de nombreux protocoles d’accord avec les différents gouvernements.
‘’Nous sommes contraints d’aller en grève, quand nos revendications ne sont pas satisfaites», déclare M. Aliou Samna, Coordonnateur de CAUSE-Niger
Depuis la rentrée académique 2016-2017, l’école nigérienne connait des perturbations liées à des grèves répétitives aussi bien de la part des élèves et étudiants que des enseignants. Tout ce monde scolaire réclame concomitamment leurs droits. Pour les élèves et étudiants, le leitmotiv c’est l’amélioration des conditions de vie et de travail à travers le paiement des allocations ou des bourses. Pour les enseignants, les réclamations tournent autour du paiement des ‘’arriérés de salaire et du respect de certains engagements pris par le Gouvernement et qui sont contenus dans leur plateforme revendicative’’.
Les parents d’élèves exhortent les acteurs à privilégier le dialogue pour sauver l’école
S’exprimant sur la crise qui secoue le secteur éducatif national ces derniers temps, le président de l’Association des Parents d’Elèves et Etudiants, M. Ousmane Boukari Gori, affirme que s’il y a trouble, c’est qu’il existe une loi fondamentale qui autorise ce genre de situation. Mais, a-t-il ajouté, si dans un ensemble il est permis à chacun de faire ce qu’il veut, il y a un moment où l’on doit arrêter, car ‘’ la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres’’.
Remise de matériels informatiques à l’Ecole Communautaire Decroly, sis au quartier Banifandou de Niamey : La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou met à la disposition des élèves une salle informatique équipée d’un important lot d’ordinateurs
Dans le souci de cultiver l’excellence et d’inciter les enseignants à former des générations à haute valeur intellectuelle, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou Présidente de la fondation ‘’Guri vie meilleure’’, s’est rendue, hier matin, à l’Ecole Decroly sis au quartier Banifandou dans le 3ème arrondissement communal de Niamey. Cette visite de la Première Dame vise également à se renseigner sur les fréquentations et les conditions d’études des élèves. Et comme à l’accoutumée lors de ses visites dans les établissements scolaires, la Première Dame a offert un lot d’ordinateurs à l’école.
Vente des aliments dans les établissements scolaires : Entre exigences en matière d’hygiène et sources de revenus pour les vendeuses
La vente des produits alimentaires dans les établissements scolaires est une vieille tradition. Du reste, chaque école surtout du cycle primaire, a un coin de la cour de l’école spécifiquement réservé à cela. Beaucoup de personnes, notamment les femmes ont trouvé leur créneau dans cette activité, qu’elles considèrent comme génératrice de revenus. Cette activité est surtout nécessaire parce qu’elle répond aux besoins des élèves, qui n’ont pas besoin de sortir de leurs écoles surtout pendant les récréations.
Divers aliments sont ainsi vendus dans les cours des écoles. On peut citer entre autres des beignets, des galettes, du haricot, du riz, de l’igname, etc., auxquels viennent s’ajouter divers fruits secs et frais comme l’orange, la canne à sucre, du « garbaye ou adoua », et des boissons composées de l’eau et des jus divers. La qualité et le respect de l’hygiène de ces aliments est une exigence du règlement dans les écoles.
Paralysie de l’école publique : L’indifférence coupable du gouvernement
La paralysie dans laquelle est installée l’école publique nigérienne depuis le début de la rentrée scolaire doit inquiéter tout observateur honnête et sincère par rapport au sort de l’année en cours. Depuis le mois d’octobre pour ne pas dire septembre, qui a coïncidé avec la rentrée officielle des lycéens, il n’y a pratiquement pas eu de cours de façon interrompue toute une semaine dans le système publique de l’éducation. Tout comme à l’université d’ailleurs où, à l’instar des étudiants, les enseignants chercheurs aussi sont en grève régulièrement depuis septembre. Une situation pour le moins inédite au Niger où les enseignants décrètent des arrêts de travail en même temps que les étudiants et scolaires. Le dénominateur commun à ces débrayages interrompus à l’université, dans les lycées et les collèges d’enseignement publics se résume à des revendications matérielles que le gouvernement éprouve de la peine à honorer depuis pratiquement la fin du premier mandat du président Issoufou Mahamadou.
Dosso/Formation sur la recherche action à l’école normale Mali-Béro : Réussir une formation initiale et continue de qualité
L’école normale Mali-Béro de Dosso organise, depuis mercredi dernier, une session de formation sur la recherche action dont l’objectif est de mettre en place une équipe fonctionnelle de recherche action regroupant les trois maillons de la chaîne de formation des enseignants que sont l’Ecole Normale Supérieure de l’Université Abdou Moumouni, l’école normale d’instituteurs Mali-Béro à travers les cadres de terrain et la Direction régionale de l’enseignement primaire, de l’alphabétisation, de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique de Dosso. Les cadres du ministère de l’enseignement primaire ont aussi été associés afin d’améliorer la qualité de la formation continue et des apprentissages des élèves dans la région de Dosso.
Grogne des étudiants dans les universités du Niger
Université de Zinder, image d'illustration Les étudiants nigériens réclament, entre autres, le paiement des leurs arriérés de bourse. Après Zinder la semaine dernière, c’est à Maradi que des échauffourées ont éclaté hier, samedi 12 novembre, entre étudiants et forces de l’ordre.
Il s’agit pour les étudiants de l’université de Maradi d’exprimer leur mécontentement notamment par rapport à la grève de leurs enseignants qui dure depuis plusieurs mois. Ils réclament aussi des arriérés de bourse.
Rencontre d’échanges au Ministère des Enseignements Professionnels et Techniques : Pour une synergie au profit de la formation professionnelle
72 heures seulement après sa prise officielle de service, le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a entamé une série de rencontres. C’est ainsi qu’il a rencontré vendredi dernier, dans la salle de réunion du Ministère, les partenaires sociaux à savoir les organisations syndicales et les Associations partenaires dont celles des fondateurs d’établissements, les formateurs et les parents d’élèves. Le ministre Tidjani était à cette occasion entouré des principaux cadres de son département ministériel.
Grève des enseignants au Niger : l’Etat assigne les syndicats en justice
Image d'illustration Si la rentrée scolaire est passée au Niger, les grèves sont toujours récurrentes dans l’Éducation nationale. Le bras de fer entre la Convergence pour une action unitaire des syndicats de l'Éducation (CAUSE-Niger) et l'Etat se poursuit.
Le collectif de syndicats CAUSE-Niger a déposé le 18 octobre un préavis de grève de 72 heures pour cette semaine après l'échec de négociations avec le ministère de tutelle. Ces dernières ont notamment porté sur les arriérés de salaires et le recrutement d'enseignants.
L'Etat du Niger a décidé ce vendredi 28 octobre d'assigner en justice le collectif afin que la grève soit déclarée illégale.
Les motifs de l’assignation en justice
« Il se trouve que les arguments qu’il [l’Etat, NDLR] a apportés, c’est la question de l’heure du début de la grève qu’on n’a pas indiqué. Or lorsque l’on parle de grève, on parle de travail. Le travail a des réglementations qui disent les heures », explique Issoufou Arzika, coordinateur du collectif.
Le syndicaliste énumère les arguments par l’Etat du Niger pour justifier la plainte. Selon lui, le Niger leur reproche de ne pas avoir « adressé la lettre à l’administration des tutelles » avant de préciser : « Il dit qu’il n’a pas reçu le préavis, mais il a négocié avec nous sur la base de ce préavis. »
« Les autorités n’ont pas de réponse à nos souffrances, poursuit Issoufou Arzika. Il y a des enseignants qui ont plus de trois mois d’arriérés de salaire. »
29 octobre 2016
Source : http://www.rfi.fr/afrique/