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IDEES & OPINIONS.

Trancparency International NigerIl n’y a pas de doute là-dessus, Amadou Salifou, l’homme qu’on appelle le cowboy et qui disait ingénument mais fièrement qu’il remercie Mahamadou Issoufou de l’avoir nommé à la tête de l’Assemblée nationale, va bientôt payer, au prix fort, cette nomination qu’il a prise pour une licence. Car, à entendre le bonhomme de Transparency International qui semble, lui aussi, avoir obtenu licence pour s’occuper d’un cheval de bataille qui sort complètement de ses cordes, Amadou Salifou peut se croire déjà pensionnaire d’un de ces quatre établissements pénitentiaires où sont jetés tous les mal-pensants politiques à l’instar de Soumana Sanda, Oumarou Moumouni Dogari et autres têtes fortes qui ont refusé de s’incliner devant la forfaiture ainsi qu’une catégorie précise de citoyens choisis dans des cabinets obscurs selon des critères bizarres mais manifestement sélectifs.

jeunesse AfriqueImage d'illustrationLe printemps est cette période douce où les fleurs des arbres participent à la beauté du paysage. Il est souvent appelé la saison de l’espoir, car il précède l’été et ses jours ensoleillés. En somme, il représente le présent délicieux qui prépare un futur radieux.
Au Niger, comme partout, la jeunesse symbolise le printemps, à travers son état d’esprit et son niveau de maturité. Son état actuel présage du futur de la nation.
Cependant, la nature hétéroclite de la jeunesse nigérienne laisse entrevoir plusieurs printemps, dont il est difficile de savoir, aujourd’hui, celui qui va dessiner les contours du futur nigérien. Même si une certaine tendance se dégage de plus en plus.

Soumaila ABDOU SADOUL’article 5 de la loi 2008-42 du 31 juillet 2008 relative à l’organisation et l’administration du territoire de la République du Niger, stipule que «  les Collectivités Territoriales sont des groupements humains géographiquement localisés sur une  portion du territoire auxquelles l’Etat a conféré la personnalité juridique et  le pouvoir de s’administrer librement  par des autorités élues. »
Pour cela les Collectivités Territoriales ont la plénitude de mettre en œuvre un Programme de Développement Communal (PDC) élaboré afin de permettre un développement harmonieux de la  Commune par la mobilisation des ressources associée aux compétences transférées par l’Etat.

 http://nigerdiaspora.net/images/Abdoulaye-Hassane-Diallo-Lyon_1.jpgCette communication concerne la problématique de la maitrise des finances publiques dans la gestion des Etats sur l’ensemble de ses ressources en liquide et en espèces ( les chèques, les divers tickets, les bons d’essence et d’autres factures liées à la Caisse de l’Etat, les dettes et créances ). II  convient donc de donner aux services publics un outil ou des outils qui assurent la continuité de l’Etat en toutes circonstances et en tous lieux .

mercredi, 06 juillet 2016 08:26

Plusieurs défis !

Mahamoudane AGHALIUne malgouvernance, aggravée par l'arrogance  de la pensée unique et la non application des règles  démocratiques, par un régime élu pourtant démocratiquement sur un programme socialiste, a guidé le pays vers un chemin autocratique et dictatorial, sans lendemain meilleur dans un proche avenir.
  Il ne sert à rien d' énumérer les points négatifs du régime, les Nigériens les connaissent à travers les médias nationaux et internationaux mais surtout par les rumeurs véridiques qui circulent dans Niamey et ailleurs.Pourtant l’Exécutif trouve que tout va à merveille(le développement est au rendez-vous,le Niger a une ligne ferrée,3N a atteint l'autosuffisance alimentaire,des échangeurs sont construits,l'école va bien,la santé est au top,la sécurité est assurée,l'indice de pauvreté est mal calculé par les Nations Unies,les droits de l'homme sont respectés,les journalistes peuvent exercer librement,les syndicats peuvent manifester..etc). Les yeux fermés par l'insouciance , la fuite en avant est le principal cheval de bataille de la renaissance.

USN DENBS USNVu l’acte n° 27 de la conférence nationale souveraine portant reconnaissance juridique de l’USN.

Vu le statut et le règlement intérieur de l’USN.

Face à la dégradation de nos conditions de vie et d’étude, nous, Etudiants Nigériens du Programme spécial à sup ‘management Fès/ Maroc faisons la déclaration suivante :

  • Il vous souviendra que ça fait aujourd’hui deux semaines que nous avions été avec brio gradés aux titres des ingénieurs et des managers. Cependant après deux ans de dure labeur, après deux ans d’étude,  notre Ecole refuse de nous donner les diplômes, refuse les attestations et mêmes les relevés de notes au mépris de la convention qui nous lie. Ainsi nous dénonçons cette attitude sournoise de se camoufler derrière le Ministère de tutelle pour garder nos diplômes, sans rime ni raison et surtout en complicité avec quelques responsables fondateurs de ce programme.

  • Comme si la souffrance qui nous a été infligée ne suffit pas, l’ANAB refuse de payer notre deuxième tranche de bourse malgré nos conditions de vie. Nous condamnons l’indifférence affichée de l’ANAB face à notre situation sachant qu’il y’a plus de 6 mois que nous n’avons pas reçu notre bourse.

  • De surcroit, après neuf mois de restauration (à compter de premier octobre) celle-ci a été suspendue depuis le 30 Juin alors que la convention prévoit dix mois soit du premier octobre au 31 juillet, au vu et au su des responsables qui nous ont fait venir, et cela malgré le mois béni de Ramadan. Nous sommes esseulés, sans bourse, sans restauration, sans diplômes, sans rien du tout, notre situation donc va de mal en pis. Cela nous montre combien notre rapport avec Sup’ management est un rapport mercantiliste puisqu’elle a détenu sans vergogne nos diplômes et a coupé injustement et sans avertissement officiel au préalable notre subsistance. Au début nous étions les bénéficiaires de ce programme, mais maintenant, il semble que nous sommes les victimes.

Nous fustigions la velléité, l’inconséquence et la défaillance de notre gouvernement dans la résolution de ce problème, qui nous font perdurer inutilement et dans des conditions misérables sur un territoire étranger.

Ainsi, nous réclamons dans l’urgence et en substance :

  • Nos diplômes, attestations, et bulletins de notes retenus injustement et sans raison valable par l’Ecole sup ‘management,

  • Le paiement sans délais de notre deuxième et troisième bourse de second cycle y compris le rappel de la première,

  • Le paiement des billets de train pour le retour Fès-Casablanca conformément à la convention,

  • L’obtention de nos billets d’avion Casablanca-Niamey pour retourner chez nous.

Par ailleurs, nous condamnons la description grotesque et amplifiée de notre situation faite précédemment sans avoir sollicité notre avis.

En outre, nous souhaitons bonne fête d’aïd el fitr à tous les Nigériens en particulier et la oumma islamique en générale.

Enfin nous présentons nos condoléances les plus attristées aux familles de nos Forces de Défenses et de Sécurité tombés sur le champ d’honneur dans la lutte contre la secte diabolique Boko Haram.

Vive la DENBS

Vive l’USN

Vive le Niger

 Issou surendettement gaspillagesC’est la fin de ce mois béni de Ramadan au cours duquel nous avons prié et demandé rémission de nos pêchés à Allah, le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux. Tout le monde, je suppose, s’y était mis, y compris celles et ceux qui ont trahi leur serment coranique, violé la Constitution et détourné les fonds publics à coups de milliards de francs CFA.

Salifou Amadou Daouda Mamadou MartheTous ceux qui prennent la peine de s’informer, notamment par voie de presse, ont dû apprendre les malversations financières imputables à Daouda Mamadou Marthe et Amadou Salifou, le premier en qualité de Premier vice-président de l’Assemblée nationale qui a fait main basse sur des fonds politiques alors qu’aucune loi ne lui en donne la moindre permission ; le second en qualité de président de l’Assemblée nationale nommé par Mahamadou Issoufou en remplacement de Hama Amadou, destitué par un coup de force institutionnel ; processus au cours duquel, si la constitution et le règlement intérieur du parlement n’ont été délibérément piétinés, ils ont été mis au placard, l’essentiel étant, comme l’a clamé Mohamed Ben Omar - le fou du roi de cette folle croisade anti- Hama Amadou – d’en finir avec lui, quels que soient les moyens dont il faudra user. C’est peut-être – qui sait ? – la palme promise à ceux qui ont accepté d’assumer devant l’Histoire ce sale boulot pour lequel ils pourraient aller en prison si jamais il y a alternance politique à la tête de l’État.

http://nigerdiaspora.net/images/Niger-Drapeau-PAIX.jpgCes derniers temps, des acteurs des médias et de la société civile – dont la proximité avec le pouvoir en place est connue de tous – s’échinent à donner de leçons de patriotisme à tous ceux qui osent exprimer une opinion contraire à celle des tenants du pouvoir et qui critiquent les mauvaises pratiques de ces derniers. Les sorties de ces «moralisateurs » se sont beaucoup intensifiées depuis la publication, par le journal «Le Courrier», des listes des personnalités du régime présumées impliquées dans les fraudes au concours des agents de la santé et avec les prises de position exprimées par certains citoyens suite à la sanglante attaque de Boko Haram sur la localité de Bosso, dans la région de Diffa.

Diffa Boko Haram SituationJ’ai appris, comme beaucoup d’entre vous, la nouvelle de la radiation d’un certain nombre d’officiers de l’armée nigérienne. Je ne voudrais pas commenter cette décision de Mahamadou Issoufou qu’il assume totalement en tant que chef suprême des armées nigériennes mais je ne peux m’empêcher de relever que les salaires de es officiers ont été suspendus à peine deux mois après l’annonce du fameux coup d’État déjoué et qu’en fin de compte, ils viennent de subir la plus grave des sanctions sans avoir été jugés et convaincus de ce qu’on leur reprocherait. Cette démarche est propre aux régimes communistes, pas à une démocratie et à un État de droit.

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