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IDEES & OPINIONS.

Malika Issoufou 01Depuis la publication à sa « Une » par l’un des journaux de l’Etat de la photo de la Première Dame en compagnie de son illustre époux lors d’une rencontre avec des investisseurs français et la mise de cette même photo sur la page de facebook de Dr Malika Issoufou, on assiste à un levier de boucliers sur les réseaux sociaux. D’aucuns n’ont pas hésité à parler d’une monarchisation du régime, pendant que d’autres y voient une certaine touche d’audace et de modernité.

Le débat ou ce ping pong risque de s’enflammer après la publication par un célèbre blogueur d’une information faisant état de la nomination du Dr Malika Issoufou en qualité de Conseillère du Président de la République en investissements avec rang de Ministre.

 Lettre ouverte Mallami BoucarMahamadou Issoufou continue ses pérégrinations en Europe, à la recherche de quelque chose que Dieu lui a donné, mais dont il n’a su faire bon usage et qu’il n’a pas su garder par manque de vision, de rigueur et de respect de la chose publique. Il avait les cartes en mains pour un jeu démocratique sans nuages, mais il a préféré jouer aux apprentis autocrates, entreprenant de disloquer le cadre politique nigérien pour le recomposer à son goût. Il avait aussi, fruit du labeur d’autres personnes, les ressources financières et des atouts économiques sans précédent, mais il en a fait tout autre chose que de les investir à créer les conditions d’un bien-être des populations.

Mahamoudane AGHALILe Niger vit une des périodes la plus incertaine de son histoire contemporaine. Mal gouvernance, arbitraire sont érigés en loi. Les fraudes massives lors des dernières élections , l'arrestation d'opposants et de journalistes avaient constitué un avant gout de la 2ème république PNDS.la situation du trésor publique et l'achat des véhicules du père et fils à 100 millions CFA sont aussi révélateur ..sans parler des diverses magouilles comme au ministère de la santé..
 
La population croule sous la pauvreté dans les campagnes et les villes pendant que des ministres construisent des villas en dur équipées comme en Europe. A Diffa, contrairement à ce qu'affirment les super ministres, les militaires sont mal équipés et mal nourris. Quand à la population de cette région elle est abandonnée à son sort. Les attaques de Boko Haram sont attisées par les sorties va-t’en guerre de ceux qui ne savent pas ce que vivent les populations là-bas au bord de la Comadougou yobé.

Pendant cette grave incertutide, le Chef de l'Etat parcourt le monde et donne des interviews au lieu d ‘être auprès des Nigériens et écouter leurs plaintes silencieuses.
L'uranium est extrait au Nord et le pétrole à l'est mais les retombées sur le pays restent nuage sur le désert.
3N a englouti lui-même ce qui aurait pu nourrir tout le pays.
 L'opposition s'est effacée et les Nigériens ne doivent plus compter sur elle pour redresser la barre. La société civile est à la mangeoire. Une certaine aile de la justice et de la police exécute les désirs du régime. L'extérieur regarde sans réaction et laisse aux Nigériens le choix..
A quand le redressement de la démocratie et par QUI?

Mahamoudane AGHALI,
Retraité en France

USN sections exterieuresLors d'une déclaration du Conseil Général des Sections de l’Extérieur : CGSE/USN (Algérie)Vu l’acte n°27 de la conférence nationale souveraine  portant reconnaissance juridique de l’USN,
Vu l’article n°14 de l’USN reconnaissant la qualité des sections de l’extérieur,
Vu le statut et règlement du CGSE/USN,
Vu la situation sécuritaire qui prévaut dans notre pays,
Vu le retard injuste de la bourse du deuxième trimestre,
Nous, structures associatives et syndicales des étudiants et stagiaires nigériens à l’étranger, unies et solidaires au sein du Conseil Général des Sections de l’Extérieur, décidons de rendre publique  la  déclaration dont la teneur suit :

 

Issou Entrepreneurs Francais NigerMahamadou Issoufou est-il vraiment conscient qu’il prêche dans le désert ? Parti de son pays depuis le 13 juin 2016, en plein mois de Ramadan, il poursuit encore ses pérégrinations en Europe, notamment en France et en Allemagne où il s’est rendu aux fins de convaincre ces vieux partenaires du Niger, tantôt pour venir investir dans notre pays, tantôt pour demander leur aide dans la mise en oeuvre de ses politiques. Devant le Medef français (le patronat français), il a tenté, par des arguments qu’il n’a pas, de convaincre les investisseurs français à venir investir au Niger où, dit-il, les conditions sont réunies. ‘’Vous avez la sécurité et les opportunités, venez investir au Niger’’, leur a-t-il dit. En présentant aux investisseurs français la situation politique et socioéconomique du Niger, Mahamadou Issoufou a indiqué que depuis plus de cinq ans, les autorités nigériennes ont trois priorités : la sécurité, la démocratie, le développement économique et social du Niger.

Diffa Attaque BossoLe Niger vit les heures les plus graves de son histoire. Arriérés de salaire qui commencent par s’entasser et ça n’a pas l’air de s’arrêter, misère rurale et urbaine, famine et malnutrition, pénurie d’eau, coupures intempestives d’électricité comme on n’en a jamais connu dans le pays, tout ceci sur fond de malaise social et d’un climat social agité avec des grèves dans presque tous les secteurs de la société. Mais il y a pire. Alors que le régime se targuait d’avoir assuré au milieu de foyers de tension la sécurité des Nigériens et du Niger, voilà que, comme la mendicité qui orne nos villes et la misère ambiante pour les fameux 3N, des événements douloureux que vit le Niger ces derniers temps viennent témoigner de notre fragilité, de notre vulnérabilité.

Marche contre Boko HaramVoilà trois ans que le groupe extrémiste Boko Haram s’attaque à notre cher pays et aux populations de la région de Diffa à travers une guerre atroce avec son corollaire de mort d’hommes, de destruction de matériels et d’enlèvement de personnes et des biens. Les récents décomptes macabres font cas de 26 morts dans les rangs des FDS, le vendredi 3 juin à Bosso, et 7 gendarmes le jeudi 16 Juin dans un camp de déplacés de Nguagam, tous tombés sur les champs d’honneur.

Abdoulaye Hassane Diallo Lyon 1J’ai longuement hésité avant de me décider d’écrire cet article en forme de réflexion ou de contribution. On peut aisément deviner les raisons. Pour ceux qui sont au cœur de la finance et qui connaissent la sensibilité du sujet ,eux, savent bien de quoi je parle. En effet, je suis néophyte en matière de sciences financières. Mais, ma conscience de citoyen Nigérien et africain, m’interpelle. D’ailleurs   notre position de lettré privilégié également, nous autorise d’aborder différents sujets pour expliquer ce que nous avons compris.

Hamadou Ali SG UDDM SNECSRéuni, ce jour mercredi 15 juin 2016, à l’effet d’examiner la situation socio-académique à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi (UDDM), ayant abouti à une grève illimitée des enseignants-chercheurs et chercheurs depuis le lundi 6 juin 2016, le Bureau Exécutif de la Section UDDM du Syndicat National des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs du Supérieur (SNECS) rend la déclaration dont la teneur suit :

 

Considérant que la création des Universités Publiques du Niger (UPN) en général, et de l’UDDM en particulier, procède de la volonté politique du Gouvernement de décentraliser et diversifier les offres de formation supérieure ;

 

Considérant que le fonctionnement régulier des UPN en général, et de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi en particulier, est fortement tributaire des subventions annuelles à elles allouées par l’Etat ;

 

Considérant l’insuffisance notoire de la subvention allouée à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi au regard de l’énormité de sa mission de formation de cadres de qualité en sciences et technologie ;

 

Considérant l’inexistence à l’UDDM des instances délibératives statutaires permettant de garantir une bonne gouvernance de l’Université ;

 

Considérant l’insuffisance des infrastructures académiques et le faible équipement des laboratoires et salles informatiques de l’Université ;

 

Considérant la croissance exponentielle du nombre d’étudiants et de l’augmentation de l’effectif du personnel Enseignants-Chercheurs et Chercheurs;

 

Considérant la réduction paradoxale et non fondée de 30%, par l’Etat, de cette subvention (déjà insuffisante), asphyxiant ainsi le fonctionnement de l’Université ;

 

Considérant que depuis au moins six (6) mois l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi ne doit son salut que grâce à des prêts bancaires en vue d’assurer un fonctionnement minimum ;

 

Considérant l’incapacité de l’administration rectorale à payer à terme échu le salaire et autres droits acquis du personnel Enseignants-Chercheurs et Chercheurs;

 

Considérant le mutisme du Rectorat de l’UDDM face à nos légitimes revendications rappelées dans notre préavis de grève du 30 mai 2016 ;

 

La Section UDDM du SNECS exige :

1.  du Rectorat de l’UDDM :

  • le respect strict du protocole d’accord Rectorat-SNECS/UDDM du 21 avril 2015 ;
  • le paiement intégral et immédiat de tous les avantages et droits acquis en souffrance ;
  • l’application sans délai de l’Arrêté n°047/MESR/I/SG/DL du 2 mai 2016 fixant le fonctionnement et les attributions des UPN, notamment l’élection des Doyens et Vice-doyens des Facultés et la mise en place de toutes les instances délibératives, en l’occurrence le Conseil d’Université et le Conseil Scientifique.

2. du Gouvernement :

  • le rehaussement conséquent, dans les plus brefs délais, de la subvention allouée à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi en vue de lui assurer un fonctionnement normal ;
  • la mise à disposition à temps de la subvention allouée à l’UDDM ;
  • la dotation de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi en infrastructures adéquates, notamment des amphithéâtres, salles de cours, bâtiments administratifs, laboratoires équipés, etc. ;
  • l’adoption sans délai de tous les textes de fonctionnement de l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi lui permettant d’assoir les bases d’une bonne gestion administrative et financière ;
  • et enfin l’attribution du terrain de cinq cents (500) hectares devant abriter les différentes Facultés et autres infrastructures universitaires ;

En tout état de cause, la Section UDDM du SNECS, résolument engagée à faire aboutir ses justes et légitimes revendications, prend à témoin l’opinion nationale et internationale face à l’inaction manifeste du Rectorat et du Gouvernement devant le péril auquel est confrontée l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi.

En outre, la Section UDDM du SNECS apporte son soutien sans faille à la Section sœur de l’Université de Zinder dans son combat quotidien, depuis déjà plusieurs mois, pour la défense des intérêts matériels et moraux des camarades.

Par ailleurs, la Section UDDM du SNECS, très indignée par les attaques meurtrières du groupe terroriste Boko Haram contre les populations civiles et militaires dans la région de Diffa, et plus particulièrement la tuerie barbare de Bosso du 3 juin 2016 :

  • présente ses condoléances les plus attristées aux familles endeuillées ;
  • souhaite un prompt rétablissement aux blessés ;
  • réaffirme son soutien indéfectible à nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans leur noble mission de protection de l’intégrité du territoire national, et de sécurisation des personnes et des biens ;
  • demande au Gouvernement de doter nos FDS de moyens adéquats à la hauteur de leur mission.

Enfin, la Section UDDM du SNECS, en ce mois béni de Ramadan, prie Allah, le Dominateur Suprême, pour qu’il préserve notre pays de toutes formes de menaces et qu’il le gratifie d’un hivernage fécond.

Fait à Maradi, le 15 juin 2016

Pour le Bureau Exécutif,

Le camarade Secrétaire Général

HAMADOU Ali

 

Vive le SNECS !

Vive la Section UDDM !

  

Ampliations:                                                                                                                        

AN                         1                                                                                                        

Cab/PM                  1

MESRI                    1

Rectorat UDDM       1                                                                                                         BEN/SNECS            1                                            

Sections SNECS       7                                  

SNEIGE/ UDDM        1

SYNPATUM               1                  

TRESOR NIGERConfronté à d’énormes difficultés dans la mobilisation de ressources financières, l’Etat du Niger est au bord d’une grave crise de trésorerie. En effet, les séries d’arriérés de salaires et les créances des opérateurs économiques et des bailleurs constituent quelques illustrations. Certains fonctionnaires ne sont payés que vers le vingt (20) du mois suivant, d’autres notamment, les enseignants contractuels ont des arriérés de salaires allant parfois jusqu’à trois (3) mois, les déplacements extérieurs des membres du gouvernement sont maximum limités, les commandes publiques sont fortement rationalisées – ceci du fait des difficultés des disponibilités monétaires au trésor public. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces déficiences et instabilités de trésoreries.

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