Recherche Archives Nigerdiaspora 2003-2020
IDEES & OPINIONS.
Billet : Ali Soumana, le fondateur du journal « Le Courrier » et Moussa Dodo, le directeur de publication dudit journal détenus en garde à vue dans les locaux de la Police judiciaire
Amères vérités Ali Soumana, le fondateur du journal « Le Courrier » et Moussa Dodo, le directeur de publication dudit journal sont, depuis le samedi 4 juin 2016, détenus en garde à vue dans les locaux de la Police judiciaire. Les services d’un certain Jet Lee s’emploieraient à leur tirer le ver du nez : révéler la source des listes qu’ils publient et qui compromettent Malika Issoufou Mahamadou, l’épouse de celui qui dirige le Niger depuis le holdup électoral du 20 mars 2016, Kadidiatou Ly, la présidente de la Cour constitutionnelle, Seyni Garba, le chef d’Etat-major général des armées, Pierre Foumakoye Gado, le ministre du Pétrole et tant d’autres.
Lettre à mes compatriotes ... les voleurs de l’État se la coulent douce, investis dans certains cas de la mission de traquer les voleurs de l’État tandis que des citoyens et des sociétés qui n’ont pas grand-chose à verser dans la sébile sont...
Lettre à mes compatriotes ... les voleurs de l’État se la coulent douce, investis dans certains cas de la mission de traquer les voleurs de l’État tandis que des citoyens et des sociétés qui n’ont pas grand-chose à verser dans la sébile sont pris au collet et sommés de payer. Chers compatriotes, Vous avez certainement des échos sur l’état du pays. Si vous ne comprenez rien aux effets néfastes de ces émissions de bons de trésor et d’emprunts obligataires auxquels Mahamadou Issoufou fait abusivement recours pour sauver une situation qui empire pourtant de mois en mois, vous devez indiscutablement avoir remarqué une frénésie inhabituelle au sein des régies financières.
Fin du monopole de SONIDEP : la mémoire de Kountché trahie!
Le Gouvernement vient de prendre une décision des plus inconséquentes, et certainement la plus mauvaise depuis l’avènement de la 7e République, si l’on fait abstraction du passage du nombre de députés de 113 à 171. En effet, en brisant le monopole de la SONIDEP en matière de distribution de produits pétroliers, il met ainsi fin à une politique hardie de sécurité d’approvisionnement du pays en hydrocarbures, péniblement mise en oeuvre par SeyniKountché, mais complètement occultée par la gestion patrimoniale de cette société depuis la Conférence Nationale Souveraine. Aussi, me semble-t-il nécessaire de rappeler à ceux qui nous gouvernent aujourd’hui qui sont pour la plupart contemporains de l’ère Kountché et aux plus jeunes nigériens, le contexte de la création de la SONIDEP.
Amères vérités : Kadidiatou Ly est-elle désormais digne de rendre la justice ?
À la lumière de ce scandale de fraudes décelées lors du concours d’entrée à la Fonction publique au titre des agents de santé, la conclusion qui s’impose est que Mahamadou Issoufou a ruiné ce pays, tant financièrement que moralement et spirituellement. La corruption, niée alors qu’elle a atteint son paroxysme, étale aujourd’hui, avec ce scandale qui implique la présidente de la Cour constitutionnelle, toute sa laideur. Kadidiatou Ly est-elle digne de rendre la justice ?
La Mendicité : Comportement social ou perversion culturelle ?
A Niamey comme dans la plus part des capitales ouest africaine, la mendicité est un véritable fléau social.
Au-delà, des enfants (5 à 12 ans), abandonnés par leurs géniteurs qui, comble d’irresponsabilité, ont décidé « d’élever » leurs progénitures par « procuration » en les confiant à des « alphaga », d’autres types de mendiants ont pignon sur rue.
Il s’agit, de ces mendiants à col blanc, drapés dans des boubous amidonnés, au volant de grosses cylindrées, affichant des signes ostentatoires d’aisance si ce n’est de richesse , et qui vous agressent littéralement durant les cérémonies .
Lettre à mes compatriotes : S’il faut compter sur Mahamadou Issoufou, eh bien, le Niger ne serait plus qu’un vaste champ de ruines
Chers compatriotes,Le Niger vit actuellement, aux plans financier et économique, des jours extrêmement difficiles. Un passage obligé pour Mahamadou Issoufou, tant il a mis beaucoup d’imprudence, voire d’inconstance sinon d’insouciance face à ses responsabilités constitutionnelles dans la gestion du formidable potentiel financier et économique dont il a hérité.
Contribution à la lettre-réponse du Chercheur Jean-Pierre Olivier De Sardan à l’écrivain nigérien
Dans votre réponse à un écrivain publiée le 13 mai 2016 en réaction à votre lettre adressée à vos amis du PNDS, j’ai pu lire : « …Mais j’ai dit que ce domaine de la qualité - aujourd’hui déplorable - est un problème capital, qui n’a pas été pris en compte par le régime actuel, pas plus que les précédents ».
Sur la qualité des services publics, je rappelle que vous avez précisé dans votre première lettre : « Mais les chiffres ne sont pas tout, et ils peuvent masquer des failles, des déficits, ou des erreurs. Les bilans quantitatifs doivent toujours s’accompagner de bilans qualitatifs..»
Honorer nos héros en fixant la mémoire collective
Lorsque j’étais journaliste, à la Maison de l’Information qui fut bien après baptisée Office National d’Edition et de Presse ONEP , beaucoup de nos collègues sont fiers d’avoir créé des rubriques. Celles qui ont permis aujourd’hui, à ceux qui cultivent et labourent dans notre jardin commun ( la Presse) de faire fructifier ces bonnes idées Et tant mieux pour les nigériens qui goûtent tant bien que mal au plaisir de la Communication grace aussi à l’innovation et à l’amélioration qualitatives apportées par ceux qui exercent ce métier aujourd’hui.
Billet - Le Niger va mal : Vérité, justice, égalité…
Le Niger va mal. Depuis quelques temps, un silence pesant, de son dard mortel, endolorit le tissu social. Le malaise s’amplifie et le silence pèse de son poids écrasant sur un Niger qui va très mal, divisé, blessé. On aurait cru que les hommes sont dépassés par les événements, tant les rancoeurs sourdes, laissées en « jachère » se durcissent. Dans les frictions des haines stratifiées, les hommes ont appris à se détester, à se vouer les pires méchancetés.
Lettre à mes compatriotes : Un ascenseur qui monte finit toujours par descendre
Depuis son hold-up électoral du 20 mars 2016, Mahamadou Issoufou s’est senti pousser de nouvelles ailes, de plus grandes ailes, pour anéantir toute opposition politique à sa personne et au Pnds Tareyya qui, vous avez pu le constater à plusieurs égards, se confond dangereusement à l’État. On ne fait plus de différence entre l’État et le Pnds Tareyya et c’est peu de dire que nous sommes en face d’une dictature en gestation.
Plus...
Histoire du mouvement syndical de 1958 à nos jours et perspectives
Avec la proclamation de la République du Niger ayant comme président DIORI HAMANI, l’U.G.T.A.N a connu un éclatement en raison du retrait de certains de ses affiliés qui estimaient également que l’U.G.T.A.N était d’obédience communiste.
C’est ainsi que les syndicats des pays du conseil de l’entente (Côte d’Ivoire, Haute Volta, Dahomey, Niger) se retirèrent de l’U.G.T.A.N. orthodoxe de SEKOU TOURE. Les gouvernements de ces pays ont créé des unions syndicales nationales sans relation avec l’U.G.T.A.N orthodoxe de SEKOU TOURE.
Amères vérités : Le Niger serait-il devenu un Etat voyou ?
Depuis quelque temps circulent sur les réseaux des documents d’une gravité extrême, aussi bien pour ceux qui sont directement concernés que pour le Niger dont l’image respectable est en train d’être souillée les actes crapuleux d’une pègre dont le pays de Seyni Kountché n’a pas besoin. Les médias et les citoyens nigériens outrés par la duplicité d’un Nouhou Arzika ont, donc, rapidement, trouvé de plus important que de continuer à parler du fameux chèque du président du MPCR même s’il représente un véritable pavé dans la mare.
Justice : Les présumés putschistes sont encore en prison, faut-il les soumettre à un test ADN ?
Général Salou SouleymaneDepuis décembre 2015, Seyni Mereda, ses compagnons politiques et un groupe de militaires, dont le général Salou Souleymane, sont détenus dans des établissements pénitentiaires, une détention qui enfreint aux règles de droit. Certains y voient une arrestation à des fins politiques.
« Le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou », expliqua le Doyen Dagra Mamadou, dans un cours lumineux de droit constitutionnel, à ses étudiants de première année. Cette assertion de l’ancien doyen de la faculté des sciences économiques et juridiques de l’université Abdou Moumouni trouverait-elle une justification dans cette fameuse tentative de coup d’Etat déjoué ?
La pathologie de la société nigérienne : les racines du mal
À peine prêter serment, le régime socialiste nigérien entre en scène avec un bataillon d’une quarantaine de ministres et une dizaine de conseillers bénéficiant des mêmes privilèges que ces derniers. La machine étatique qui a n’a jamais réussi à résoudre les problèmes les plus élémentaires de la population (depuis le programme d’ajustement structurel) se retrouve alourdie, étouffer et asphyxier davantage. De tout évidence, il y’a manifestement aucune volonté de diminuer les charges et les dépenses publiques, si ce n’est de les augmenter.
Le 13 mai, au-delà des festivités et des discours officiels
Dans un système élitiste, conçu par les élites et principalement pour leur bien être, toute occasion est bonne pour célébrer les élites. Et le 13 mai, célébré en mémoire de la marche organisée par des femmes nigériennes pour une plus grande représentation des femmes à la Conférence Nationale Souveraine, tend à s'inscrire dans cette logique. On y célèbre la femme nigérienne bien sûr, avec cependant une forte médiatisation de celles qui symbolisent "la réussite". Mais quoi de plus normal, me diriez-vous, que de focaliser l'attention sur les « success stories » ? Ne serait-ce pas un moyen efficace d'insuffler davantage l'envie et le goût de la réussite au sein de la gente féminine nigérienne ?
La baisse du cours du pétrole brut quels enjeux pour LA SORAZ ?
La recherche pétrolière a commencé au Niger en 1957 pendant la période coloniale. Mais il a fallu octobre 2011 pour que les Nigériens voient leur pétrole brut couler sous leurs pieds. Cette attente si longue est liée à la nature même de la recherche pétrolière qui est une œuvre de longue haleine.
En 2008, les autorités de l’époque ont lancé un avis d’offre international pour l’exploitation des ressources pétrolières du bloc d’Agadem estimée à cette date à 328 millions de barils.
Main tendue pour un rapport de force entre femmes et gouvernement nigériens : Cri du Cœur d’une femme rurale longtemps oubliée….
Jamais un homme de vrai l’a été depuis qu’il fût de lui!». Non, Mohammad S.A.W n’est pas un prophète ordinaire, il n’est pas venu pour rendre les hommes plus religieux seulement, il prêchait la joie dans l’attente du royaume de Dieu et la foi en nous de la bonne manière qui soit. Il offrait aux désespérés le réconfort, aux exclus l’espoir et aux malades le courage. Et c’est aux femmes et non aux hommes que le Prophète Mohammad S.A.W annonçait les principes de son message.
Lettre à mes compatriotes
Image d'illustrationChers compatriotes, Mes chers compatriotes, notre pays, le Niger, vit des moments dramatiques, conséquences de l’insouciance d’hommes qui savent qu’ils doivent les stations qu’ils occupent, non pas à une légitimité populaire, mais à un coup d’État électoral qu’ils ont perpétré pour se maintenir au pouvoir. Un pouvoir inique qui se gargarise d’avoir réussi là où le bilan, aux plans politique, économique et social, frôle la catastrophe. Tout va à-vau l’eau mais les saigneurs du pays continuent à voir les choses dans un prisme révoltant, présentant la situation sociale, politique et économique scandaleuse de notre pays comme un des plus beaux succès en Afrique.
Billet : Détention arbitraire des militants de l'opposition Face à la lâche adversité, tenons bon !
Avec le régime du Guri, largement et maintes fois désavoué par le peuple, l’adversité politique est un jet de haine, d’animosité et de malveillance lancé à la face du vis-à-vis, en l’occurrence l’opposant. En lieu et place d’une saine confrontation d’idées, Issoufou Mahamadou et ses sbires vous opposent la violence de l’Etat comme réponse.
Quand la diaspora est individuelle et partisane dans une fievre politique, peut elle pretendre etre indispensable au developpement du Niger?
Lorsque l’équation du développement d’un pays n’a pour solution et seule variante, une seule alternative à savoir celle de l’unique effort de l’État, espérer ou attendre un miracle politique, pour le développement et la réussite de cette nation sera difficile voir même sans suite.