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IDEES & OPINIONS.
De Banjul à Ouagadougou : Par Dr Farmo Moumouni
Des bords de l’océan Atlantique aux bordures du Sahara, les peuples africains écrivent vaillamment l’histoire politique du continent.
Hier, à Ouagadougou, vingt-sept années de despotisme ont été balayées par la rue, en deux jours. Aujourd’hui, à Banjul, vingt-deux années de monocratie ont été disqualifiées par les urnes, en un jour.
La paranoïa du roi Pelé de la Fenifoot !
Le 12 novembre dernier, la Fenifoot avait organisé à Dosso une assemblée générale ordinaire des plus controversées que certains concitoyens n'avaient pas hésité de qualifier de mascarade honteuse, comique, voire grotesque.
Le 19 Novembre 2016, soit une semaine après la parodie d'assemblée générale, devant le tollé général de l'opinion nationale face à certaines décisions contestables, le président de la Fenifoot a cru bon de convoquer la presse nationale pour se justifier. Comme à ses habitudes, rien de concret n'était sorti de ce grand show. Ce fut tout simplement lamentable. La principale raison, c'est qu'en dehors de ses inconditionnels, l'intéressé a perdu tout crédit auprès de la grande majorité de nos compatriotes.
Lettre ouverte à son Excellence Mahamadou Issoufou, président de la république du Niger
Monsieur le président de la République,
Par ce message, je viens attirer votre attention après avoir suivi avec beaucoup d’intérêt les débats au sein de l’assemblée nationale sur une possible révision de la constitution nigérienne. En tant que citoyen nigérien, j’attendais avec impatience, une position honorable, un regard clairvoyant du garant du respect de nos institutions, sur notre constitution.
Honneur et sacrifice : l’armée, un corps honorable
Dans cette contribution , nous allons dédier nos pensées à nos Vaillantes Forces de Défense et de Sécurité . Ce qui permettra aux citoyens de mieux connaitre cette grande muette qui depuis sa mise en place le 1er Août 1961 , assure avec courage notre sécurité en veillant sur nous et sur nos biens, en tous lieux et en toutes circonstances. J’écris cette contribution en guise de « portes ouvertes » en tentant de nous rapprocher de cette frange de notre population . Afin de la mieux connaitre et pour lui devoir le respect qu’elle mérite de nous tous . Sans trahir le secrêt ni pervertir la noble mission Régalienne de cette Armée issue du Peuple et toujours au service du Peuple. Une mission Républicaine accomplie chaque jour avec honneur, sacrifice et courage.
Lettre à mes compatriotes : Demain, c’est pour vous mais demain se prépare aujourd’hui
Tayi tauri ! Et croyez-moi, ce n’est pas là un simple slogan de mouvement populaire du genre « Touche pas à ma Constitution », mais l’expression risible d’une situation dramatique que traverse le Niger, ce pays sahélien promis au plus beau devenir lorsqu’un certain Mahamadou Issoufou, la main gauche sur le cœur, la droite sur le Coran, prêtait serment. C’était une matinée d’avril 2011. Personne, ce jour-là, ne pouvait imaginer que l’homme inaugurait ainsi une ère ténébreuse faite de déni de droit, d’injustice criarde, de primauté de la force, de détournements massifs de fonds publics, de hold-up électoral, de banalisation des institutions républicaines, de violations délibérées et répétées de la Constitution. Une ère au cours de laquelle des hommes publics, haut placés au sommet de l’Etat sont nommément cités dans un scandaleux commerce de drogue dure, dans des trafics de devises ou encore pris en flagrant délit d’agressions verbales et physiques.
Philosophie, à quoi tu sers ? Par Dr Farmo Moumouni
J’étais dans les hauteurs de la pensée, loin des agitations concrètes. J’étais au-dessus de la majorité et de l’opposition pour mieux les observer. Mais voici, j’amorce ma descente. Je me mêle du quotidien.
Au nom de la raison présente en chacun de nous, et de l’objectivité qui en découle lorsqu’on en fait bon usage;
Amères vérités : A peine Seini Oumarou s’est-il invité à la table que Adal Rhoubeid, depuis longtemps dégoûté, se lève, crache dans les plats et claque la porte.
Tant pis pour l’intrus qui n’a pas compris que les plats proposés, de l’entrée au dessert, en passant par le plat de résistance, sont à un stade de décomposition avancée et les convives attendus, eux, cherchaient un moyen quelconque de ne pas mourir de ces mets indigestes.
Précisions suite au « Dossier Mahamadou Issoufou, l’État et les finances publiques »,publié dans Le Courrier du 10 novembre 2016
Dans votre Dossier « Mahamadou Issoufou, l’État et les finances publiques » susvisé, vous aviez écrit : « En 1999-2000, lorsque le Président Tandja et le Premier ministre Hama Amadou s’installaient à la tête de l’Exécutif nigérien, les caisses de l’Etat ne comptaient qu’environ 600 millions de FCFA, l’endettement représentait 90% du PIB, selon le rapport du Fond monétaire international (FMI) ... Pire, les salaires accusaient des arriérés, précisément 11 mois d’arriérés que leur laissait Daouda Malam Wanké. En 2004, soit 4 ans après, l’endettement était, toujours selon le FMI, seulement de 17% du PIB, soit une réduction de 73%. …Quant à la dette publique de l’Etat, elle ne représentait que 19% du PIB, soit une augmentation de 2% seulement en 7 ans. »
Lettre à mes compatriotes - Mahamadou Issoufou, la Cour constitutionnelle et les organisations féminines : une histoire à raconter demain
Il y a trois ans, Hama Amadou, alors président de l’Assemblée nationale, attirait l’attention sur les risques auxquels nous exposent dangereusement les mesures populistes et sans lendemains de Mahamadou Issoufou, plus préoccupé à créer un effet immédiat qu’à construire quelque chose de solide et de durable. Aujourd’hui, point n’est besoin d’une grosse littérature pour comprendre le désastre que cette politique trompeuse a produit pour le Niger. La dette intérieure et extérieure du Niger est très lourde selon le Fonds monétaire international (Fmi) et les ressources internes trop faibles ; des milliers d’enseignants prétendument recrutés, plus de 2000, n’ont jamais obtenu à ce jour des matricules, à plus forte raison être mis en solde ; les arriérés de salaires et de pécules s’entassent ; des jeunes recrutés dans la Fonction publique depuis près de dix mois ont été radiés sous prétexte que les concours sur la base desquels ils ont été recrutés ont été truqués.
L’extradition de Sadi KADAFI par l’Etat du Niger était une grave une violation grave de ses droits fondamentaux dont le droit à la vie en tant que refugier.
Face à la polémique qu’il y a eu au Niger sur l’extradition de Sadi KADAFI vers la Libye, son pays d’origine qu’il avait quitté pour des raisons de bouleversement socio-politique qui s’inscrivait dans le contexte de ‘’printemps arabe’’, être accueilli au Niger « pour des raisons humanitaires » selon le porte-parole du gouvernement de l’époque S.E Morou AMADOU. Récemment, l’actuel Ministre S.E Assoumana MALAM ISSA porte-parole du gouvernement du Niger, dans une correspondance adressée au directeur de la radio France Internationale était encore largement revenu la dessus. Par la suite, la question que nous nous sommes posé en tant que praticien du droit est de savoir s’il a dû dépasser son rôle de ‘’porte-parole’’ du gouvernement. Alors que Sadi KADAFI est normalement protégé comme toute personne, malgré sa ‘’spécificité’’ par le Droit international, et le Droit International humanitaire.
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Lettre ouverte à son Excellence Mahamadou Issoufou, président de la république du Niger
A Son Excellence Monsieur ISSOUFOU Mahamadou Président de la République du Niger
Monsieur le Président de la République,
Père de la nation,
C’est avec un esprit solidaire, constructif, bienveillant et dans le respect si grand de votre personne, que dirais-je donc de votre fonction, que je me permets, par devoir et en mon humble qualité de citoyen sans responsabilité, de vous faire connaître par la présente, ma part de réflexion sur le projet de mise d’un comité de révision du code électorale qui entrainera en connexe la ‘relecture’ de l’article 52 de notre constitution du 25 Novembre 2010 en vue d’asseoir une justice à égale partie entre les nigériens. M’arrogeant donc virtuellement le privilège de ceux, à qui vous attendez des conseils et de ceux sur qui repose le pilotage de vos grandes visons, qui ont eu l’insigne honneur de s’adresser ouvertement et publiquement à vous en prenant quelques fois à témoin l’opinion personnelle, nationale et internationale à travers les medias, j’ai cru devoir m’inscrire dans le même sillage afin de partager cette noblesse du cœur lorsqu’un membre de la famille trébuche pour l’aider à remettre ses souliers. Aussi, ai-je choisi de m’adresser à vous à travers cette lettre ouverte.
Lettre ouverte aux honorables députés
Chers élus,
Nous suivons avec beaucoup d’intérêts les polémiques que suscite l’éventuelle modification de l’article 52 de la constitution de notre pays qui dispose que « durant son mandat, le Président de la République ne peut (…) prendre part, ni par lui-même, ni par autrui, aux marchés publics et privés de l’Etat et de ses démembrements.
Les dispositions du présent article s’étendent aux présidents des institutions de la République, au Premier ministre, aux membres du Gouvernement et aux députés ».
A mon avis : l’Afrique, la CPI, et le franc cfa - Par Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO
Cette contribution devrait être intitulée « Pour une Afrique Libre, Prospère et Indépendante » Mais, nous retrouverons tout cela dans le texte puisqu’il s’agit de notre pays, de nos Etats et enfin de notre Continent, qui sont victimes dans ces domaines et naturellement dans bien d’autres Nous subissons ce que nous ne méritons pas Mais, parce que nous avons aussi laissé faire . Pourquoi alors cet attentisme qui a fini par nous anesthésier et à nous jeter dans la gueule du « loup » ? Les plus sceptiques résument cette situation comme étant une simple fatalité et ne cherchent pas à comprendre. Soit parce qu’ils ne se « cassent pas la tête » en fouinant , donc à se poser la question . A quoi bon se disent ils , puisqu’on n’y peut rien Autant laisser faire . D’autres croient que seul le « blanc » a cette capacité de nous prendre en charge et qu’il est là pour réfléchir et décider pour nous et à notre place . Même si on reconnait que « Dieu est Grand et que le blanc n’est pas petit » Résultat, nous avons dormi sur nos deux oreilles en ayant en tête inconsciemment ou consciemment , que nous laisserons faire .
Les non dits de la mission du FMI au Niger
Hassane Saidou Ville Niamey Il y a à peine une semaine, une mission du Fonds monétaire international (Fmi) a quitté Niamey, après avoir, paraît-il, audité la situation macro-économique de notre pays. Cette mission aurait notamment conclu à une situation satisfaisante, entrevoyant même, cerise sur le gâteau pour Mahamadou Issoufou, une certaine croissance. Le groupe de presse Bonferey, très alerte, a vite fait de crier à la surprise, pour ne pas dire au scandale. Le chapelet d’interrogations égrené atteste d’une situation chaotique, cependant présentée sous les meilleurs auspices par les grands commis du Fmi.
Amères vérités
Après quelques semaines de flottement dues à la tenue du conseil des canards qui a décidé d’excommunier le Canard déchaîné, auteur de fautes morales graves inadmissibles dans la communauté des canards, Amères vérités, votre rubrique, refait surface sur les épaules du Canard en furie, un autre canard de la fratrie, désigné par le fameux conseil, pour poursuivre la mission éternelle de tout canard : informer librement !
Misère de la démocratie : Par Dr Farmo Moumouni
Il existe des idées fortes et des mots puissants qui se portent à l’assaut des esprits et des époques, les conquièrent, les occupent et les placent sous leur tutelle. Ils s’enracinent, colonisent tout ce qui s’y trouvent, et règnent de manière absolue.
Lettre à mes compatriotes : Que Assane Saïdou parte ou pas de la présidence du Conseil de ville de Niamey, cela ne changera rien au visage hideux de la gouvernance actuelle
Il y a à peine une semaine, une mission du Fonds monétaire international (Fmi) a quitté Niamey, après avoir, paraît-il, audité la situation macro-économique de notre pays. Cette mission aurait notamment conclu à une situation satisfaisante, entrevoyant même, cerise sur le gâteau pour Mahamadou Issoufou, une certaine croissance. Le groupe de presse Bonferey, très alerte, a vite fait de crier à la surprise, pour ne pas dire au scandale. Le chapelet d’interrogations égrené atteste d’une situation chaotique, cependant présentée sous les meilleurs auspices par les grands commis du Fmi.
Lettre ouverte à la Représentation nationale du Niger
Révision de la Loi fondamentale, la Constitution de la République, et des lois électorales : est-ce une préoccupation de l’heure pour les filles et fils du Niger ?
Chers Députés de la Représentation nationale, nous affirmons non, sans détour. En effet, le peuple nigérien, dans son ensemble, attend des gouvernants de la Renaissance, Acte II :
- une quiétude sociale, menacée chaque jour ;
- une économie prospère, mais en branle aujourd’hui ; et
- des conditions de vie, les meilleures, pour les populations qui relèvent aussi de l’utopie à l’heure actuelle.
L’insécurité alimentaire se dessine dans nos campagnes et zones périurbaines ; la famine et la malnutrition s’installent petit à petit. C’est vérifiable sur le terrain !
Suite à la publication de la lettre de Moussa Ladan adressée à Issoufou Mahamadou Djibrilla Baré Mainassara rétablit la vérité
Par devoir et par fraternité, j’apporte des éclaircissements par rapport aux propos intolérables de M. Ladan, frisant la calomnie à l’endroit d’un mort et de ses proches. En effet, à la lecture de la lettre adressée au Président de la République le 10 septembre 2013, par Moussa Ladan, ancien préfet, président de la communauté urbaine de Niamey de 1993 à 1996, et actuel Directeur Général des Affaires Politiques et Juridiques du ministère Chargé de l’Intérieur depuis 2013, et publiée par Le Courrier n°437 du 03 novembre 2016, je note que l’intéressé avait fait les affirmations ciaprès: « En effet, au lendemain du coup d’Etat de Baré, en 1996, j’avais été interpellé à la gendarmerie en compagnie de mes collègues préfets de Niamey…Pendant cette période, j’avais été approché par les proches de BARE qui me demandaient de les rallier pour être libéré, offre que j’avais rejetée, préférant aller à la justice….
Réinventer la culture démocratique dans les communes rurales au Niger
RÉSUMÉ: La politique de décentralisation dans laquelle le Niger s’est lancé dès le début des années 1990 vient remettre en cause le mode de gouvernement centralisé qui prévalait au lendemain des indépendances.
Au cœur de cette politique, le Niger ambitionnait de redéfinir les rapports entre gouvernants et gouvernés en associant autant que possible les citoyens à la gestion des affaires publiques à travers la création d’institutions (communes, régions, départements) au plus proche des populations.