Recherche Archives Nigerdiaspora 2003-2020
IDEES & OPINIONS.
Il faut le dire...
La Renaissance de Mahamadou Issoufou, nous l’avons dit et répété, est un échec total, autant dire une catastrophe pour le Niger. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, à l’issue d’une élection présidentielle organisée par un gouvernement à 90% composé par des gens qu’il a récompensés, probablement pour éminents services rendus, il a tout trouvé pour réussir : de fortes réserves financières à la Bceao, une dette intérieure et extérieure quasi-nulle, des accords arrachés à Areva qui garantissent les intérêts du Niger, le pétrole qui rapporte près de la moitié du budget national, Imouraren que Areva s’est engagée à exploiter, au plus tard en 2016 ou à perdre le permis, l’intégralité des financements requis pour la construction du barrage de Kandadji, un pays en sécurité, etc. Rien que des indicateurs positifs. De quoi rêver pour tout celui qui est animé de la volonté de construire son pays. Cinq ans plus tard, Mahamadou Issoufou a réussi à tout noircir.
L’enfer c’est nous : Par Dr Farmo Moumouni
Le Niger traverse des moments difficiles. C’est indéniable. Nombre de nos concitoyens tentent de comprendre l’état de dégénérescence dans lequel le pays se trouve. Plusieurs raisons ont été avancées. Toutes peuvent se résumer dans ce mot célèbre : «L’enfer c’est les autres»
Je ne nie point que les autres soient l’enfer, mais trop souvent les autres, c’est nous-mêmes.
Contribution pour un retour des retraités nigériens au terroir
Notre but, c’est d’en finir une fois pour toute, avec cette image dégradante du « vieux retraité » tassé sur une chaise à longueur de journée. L’objectif de cette réflexion est de les sensibiliser pour un retour dans leurs terroirs en vue de contribuer au développement à la base de leurs communautés.
Quelques informations et interrogations sur les retraités
- Au Niger il y’a actuellement environ 22 000 retraités, civils, militaires et paramilitaires confondus (déclaration du Ministre de la Fonction Publique lors de sa visite à la CARENI) ;
Lettre à mes compatriotes : ATTENTION à la Constitution ! Les bûcherons sont de retour.
Cela fait sept mois, aujourd’hui, que des individus que vous pensez avoir portés au pouvoir par la seule force de vos suffrages, ont usé de leurs positions au sein de l’appareil d’État pour vous imposer un choix qui est loin d’être le vôtre. Le 21 février, puis le 20 mars 2016, les élections générales que vous aviez attendues, depuis cinq longues années, pour dire à Mahamadou Issoufou et à ses camarades de débarrasser le plancher car jouant odieusement faux, ont tourné au cauchemar pour le Niger.
Déclaration de l'Union Des Etudiants Et Stagiaires Nigériens de France(UESNF)
- Vu l’acte n°27 de la conférence nationale souveraine portant reconnaissance juridique de l’USN.
- Vu l’article n°34 de la constitution de la république du Niger reconnaissant et garantissant le droit syndical.
- Vu l’article n°14 de l’USN reconnaissant la qualité des sections extérieures.
- Vu la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association de la république Française.
Le comité exécutif de l’UESNF dénonce et condamne l’attitude du gouvernement Nigérien sur la privation des allocations de bourses dont les étudiants Nigériens sont victimes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Signe de temps - Valls et l’Afrique : la tournée des popotes nostalgie ou intérêt?
Depuis quelques jours le Premier Ministre français Mr VALLS a entrepris une visite ou une tournée , ( appelons cela comme on veut ) dans 3 pays africains , le Togo qui fut tour à tour occupé par les Portugais et les Allemands en 1883 avant de devenir Britannique et enfin colonie française en 1914 – 1916 , avant d’acquérir son indépendance en Avril 1960.
Il faut le dire...
Image d'illustrationLe Niger, il faut bien le croire, n’est pas frappé de malédiction. L’éternel recommencement auquel nous semblons être condamnés n’est que le fruit des turpitudes de certains de ses fils, porteurs d’une terrible poisse crasseuse, qui ont continuellement, depuis 25 ans, corrompu ou truqué le jeu démocratique, y compris par les méthodes et moyens les plus détestables. Cette année encore, le Niger retombe dans le creux de la vague. En février-mars 2016, il y a eu au Niger un hold-up électoral qui, à défaut d’être sanctifié, a bénéficié de l’onction silencieuse des mêmes partenaires qui ont vociféré et dit leur haut-le-cœur devant ce qui s’est passé au Gabon. Pourtant, chez nous, Mahamadou Issoufou a enregistré dans certaines régions, notamment celle dont il est originaire, des scores que l’intelligence, à défaut de la morale, aurait dû carrément éliminer de toute volonté de gagner coûte que coûte.
Ma part de vérité Sur l’interview de M. Bazoum Mohamed relative à la candidature du Général Ibrahim Mainassara Baré à la présidentielle de juillet 1996
Dans votre livraison n°435du 20 octobre 2016,sous le titre «Le Niger dans la tourmente : Bazoum Mohamed, un éternel gaffeur»,vous aviez rediffusé une interview du susnommé,réalisée le 3 mai 1999,soit moins d’un mois après l’assassinat du Président Baré et de son ami Ali Sahad(PAA) par Abba Seidicket Marroupi El Hadj Sani de l’hebdomadaire « Le Démocrate », sur la candidature du Président Baré à l’élection présidentielle de 1996 et le refus de l’ouverture d’une enquête sur sa mort.
Lettre à mes compatriotes : L’histoire des grands hommes est faite d’épreuves difficiles, de souffrances
Depuis le hold-up électoral de février-mars 2016, j’ai décidé de ne plus adresser la moindre lettre à Mahamadou Issoufou, à la fois maître d’ouvrage et maître d’œuvre de ce forfait. Je ne pouvais ni l’appeler président de la République ni lui faire l’honneur de m’adresser à lui en tant que tel ; exactement comme il l’a fait à Ibrahim Maïnassara Baré, avec une pointe de méchanceté habilement enroulée dans la défense de la République et de la démocratie. C’est à cet homme, qui, du reste, a ruiné le Niger, à tous points de vue, que Seïni Oumarou a décidé de faire allégeance, donnant ainsi une prime à la pire des gouvernances que le Niger ait connues au cours de ces 25 années post-conférence nationale. Et afin que l’histoire fixe cet épisode de la vie de l’homme et de notre pays, avec tout ce que cela représente comme conséquences désastreuses sur le peuple nigérien, je me suis permis d’utiliser cet espace, qui vous est habituellement réservé, pour adresser une lettre ouverte à Seïni Oumarou.
Mes impressions sur « Lettre à personne » du Dr.Farmo Moumouni
Dr.Moumouni FarmoCe texte du Dr.Moumouni Farmo est d'une profondeur et d'une substance impressionnante. Sa force d'expression métaphorique interpelle toute personne décidée à l'acte de réflexion noble et nécessaire à notre mieux être. L’essence de l’homme s’annonce, s’exprime et se célèbre dans la réflexion. La réflexion n’est-elle pas l’insigne de notre hauteur ? N’est-ce pas là l’index de notre verticalité ?
Je crois que ce texte s'adresse à trois catégories de personnes classifiées par Hampate Ba comme suit:
Plus...
Il faut le dire...
Un peu plus de deux mois après l’arrivée du Mnsd nassara dans le giron de Mahamadou Issoufou, le gouvernement qui doit symboliser la bonne gouvernance et l’intérêt général, motivations, paraît-il, qui auraient prévalu dans la décision de Seïni Oumarou et des siens, est enfin là. Et on constate que si Mahamadou Issoufou a lamentablement échoué dans la gouvernance du pays, transformant tout ce qui est blanc en noir, il réussit toutefois à « dompter » les hommes, particulièrement ceux qui ont été trop bavards, comme pour confirmer le vieil adage qui dit que ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit.
Les nouveaux migrants : Par Dr Souley Adji
Ils ne viennent ni du Libéria, ni du Ghana, ni du Nigéria, ni de Gambie, ni de la Sierra Leone. Ils ne viennent même pas de Mauritanie, du Tchad, du Mali ou de Libye, comme le pensait malencontreusement naguère un homme politique en vue. Les nouveaux migrants ne transitent ni par Agadez, ni par Diffa, ni par Zinder. Le long et périlleux périple à travers le désert vers l’Algérie ou la Libye, le naufrage en mer, ce n’est pas pour eux ! Les passeurs clandestins, les trafiquants et autres réseaux criminels, ils ne connaissent pas ! Les nouveaux migrants ne fuient ni la guerre, ni la famine, ni la misère, ni la dictature d’un régime. Ils ne cherchent même pas à aller en Europe, même si eux-aussi rêvent de la terre promise. Trop dangereux !
Lettre à Personne : Par Dr Farmo Moumouni
Je répugnais depuis quelques temps à reprendre ma plume. Vos actes et vos paroles me remplissait de dégoût. Devant tant de cannibalisme, de prédation et de dépravation préjudiciables au pays, je m’y suis résolu.
Je n’ai pas besoin de vous désigner car vous vous connaissez.
Je ne peux vous nommer car je ne trouve pas de nom à votre mesure.
Remaniement ministériel : Erreur de casting de la part du Président Issoufou et de son Premier Ministre ou simple mépris vis-à-vis du peuple ?
L’attente et l’espoir étaient pourtant si forts, malheureusement la déception si grande, c’est le moins qu’on puisse dire suite à la formation de ce Gouvernement dit d’ « Union Nationale ». Bien évidement, les nigériens qui aspirent à un mieux être en sont encore surpris et abasourdis suite à la formation de ce dernier.
Le produit de l’opacité qui entoure la nomination de ces 43 Ministres dans un pays de 18 millions, dont plusieurs à capacités managériales douteuses et sans cohérence, doit être une source de grande inquiétude et qui émeut profondément les nigériens.
Niger : quelle stratégie sécuritaire ?
Depuis quelques mois, la situation sécuritaire se détériore à une vitesse inquiétante au Niger. Une série d’attaques qui s’est déjà soldée par la mort de plusieurs dizaines de personnes montre que le pays risque de plonger dans une logique de guerre qui appelle des mesures exceptionnelles de la part du gouvernement et de la classe politique tout entière. La multiplication de ces attaques survient alors que nous observons une accélération de la militarisation de la bande sahélo-saharienne.
Dans ce contexte trouble, caractérisé par une multiplicité d’acteurs dont les interconnexions ne sont pas toujours aisées à décoder, le pays devrait, d’une part, se rassembler solennellement afin que chaque Nigérien en prenne réellement conscience et, d’autre part, permettre au plus vite à son armée d’être dans des conditions appropriées afin qu’elle puisse correctement assurer sa mission. Pour cela, une réforme profonde de cette dernière devient incontournable.
Ce que je pense : PNDS-MNSD, un mariage de raison ?
Enfin, la décision tant attendue est finalement tombée. Depuis que l’on évoque la mise en place d’un gouvernement d’Union Nationale a été proposé par le Président ISSOUFOU et que le MNSD par la voix de son patron l’a saisie, les supitations allaient bon train. C’est finalement, au soir du 19 Octobre que le Chef de l’Etat a signé un décret nommant le nouveau gouvernement d’Union Nationale de 43 membres, comme le précédent. Mais, loin de mettre fin à ces suppositions,, les langues se délient plutôt. Chacun y va de ses commentaires et de ses impressions .
Lettre à mes compatriotes : Les Nigériens constatent avec amertume que leur pays, « l’ilôt de paix », « le rempart du Sahel », enregistre plus de morts dans les rangs des Fds que tout autre pays de « l’environnement tourmenté »
Le Niger, pourrait-on dire, va à vau-l’eau. Il n’y a pas un seul secteur où l’on peut objectivement dire alhamdoulillahi. La sécurité, qui a été longtemps brandie comme le plus beau cadeau de Mahamadou Issoufou à un Occident particulièrement sensible à la question terroriste, s’effiloche à vue d’œil. Je dis bien à l’Occident et c’est Mahamadou Issoufou qui m’en donne à profusion les preuves. À maintes reprises, dans des situations douloureuses qui commandent à tout chef d’État, même lorsqu’il a usurpé le pouvoir, de suspendre toute autre activité, voire d’abréger une mission à l’extérieur, pour se tenir aux côtés des siens, Mahamadou Issoufou a montré un détachement extraordinaire, se contentant, dans le meilleur des cas, d’envoyer un message de condoléances et de compassion aux familles endeuillées.
Il faut le dire...
Pourquoi vous attendez-vous à ce qu’il vous rende la monnaie d’une pièce qu’il ne vous a pas empruntée ?
Le Niger, il faut le dire, a eu sans doute la guigne d’avoir, à la tête de l’État, un homme qui fait passer les intérêts d’autres pays avant ceux de son propre pays. Ce n’est ni une vue de l’esprit ni un excès du langage. L’assertion procède d’un constat incontestable et révoltant au point qu’il n’est pas déplacé de parler de mépris pour le peuple nigérien. Le jeudi 6 octobre 2016, 22 éléments des Forces de défense et de sécurité (Fds) tombent, à Tezalit, dans la région de Tahoua, sous les balles de narcotrafiquants, selon le mot de Massoudou Hassoumi.
Lettre à mes compatriotes : Personne ne peut, aujourd’hui, contester la désaffection, j’allais dire, la révolte des Nigériens, vis-à-vis d’un pouvoir qui est parfaitement conscient de son extrême impopularité
Entre autres raisons avancées pour expliquer l’envoi aux calendes grecques des élections locales, Mohamed Bazoum a cité la non-fiabilité du fichier électoral. Un bel aveu qui confirme que Mahamadou Issoufou n’est pas à la tête de l’État sur la base d’une légitimité populaire mais bien grâce à un coup d’État électoral ou si vous préférez, grâce à un hold-up électoral. Je rends grâce à Dieu, le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux, qui a délié la langue de Mohamed Bazoum et qui l’a forcé à dire que, comme Ibrahim Maïnassaré Baré qu’ils ont acculé à mort, Mahamadou Issoufou s’est aussi rendu coupable d’un hold-up électoral, le pire certainement que le Niger ait connu. Car, si avec Ibrahim Maïnassara Baré, les preuves matérielles du hold-up n’ont jamais été exhibées, brûlées ou saccagées par endroits, pour le cas de Mahamadou Issoufou, les preuves sont là, inaltérables et implacables.
Situation politique : Il faut le dire...
Le report des élections locales à une date indéterminée qui ne saurait toutefois dépasser la durée d’un mandat, selon la précision donnée par ses auteurs, est un autre coup d’État électoral de Mahamadou Issoufou pour qui Seïni Oumarou et ses copains ont agi par procuration en endossant la responsabilité de la lettre qui est à la base du CNDP liberticide. Trois enseignements majeurs sont à tirer dans ce complot des nouveaux alliés. Premièrement, les élections locales pourraient éventuellement se faire au bout de cinq ans – la durée d’un mandat - à partir de la date de l’adoption de la loi. Ce qui veut dire que les assemblées locales pourraient ne pas être renouvelées avant septembre 2021, soit après 11 ans fermes. D’ici à là, le Pnds et le Mnsd, version Seïni Oumarou, pensent avoir le temps et les moyens d’anéantir, à défaut de trouver les solutions de la crise financière dans laquelle Mahamadou Issoufou a plongé le Niger, toute opposition politique et éviter ainsi une débâcle électorale totale. Souvenez-vous, ce sont les résultats d’élections locales mal endossés qui ont mis un terme à la 4e République. Les élections locales étant délibérées au niveau régional par les Tribunaux de grande instance, elles laissent très peu de possibilités aux fraudes massives et à la falsification de procès-verbaux comme on en a décelés tant lors du coup d’État électoral de février et mars 2016.