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IDEES & OPINIONS.
Lettre à mes compatriotes : L’histoire retiendra que le Niger a vécu les pires cauchemars de son existence sous Mahamadou Issoufou et par sa faute inexcusable
Votre pays, vous vous en rendez certainement compte, n’est plus qu’un vaste no man’s land dédié à Mahamadou Issoufou qui en fait ce que bon lui semble. C’est un truisme de dire qu’il a échoué dans ses missions et que le Niger ne fait que sombrer depuis qu’il est arrivé au pouvoir. Les finances publiques sont dans un fossé abyssal et ceux qui s’étonnent de constater qu’il continue pourtant à payer les salaires doivent comprendre qu’il le fait en enfonçant davantage notre pays dans le chaos financier.
Le Niger humilié à New York
Oh le bon vieux temps ! Qui se rappelle d’hier a certainement mal aujourd’hui. Sage adage qui dénote excellemment la situation de la diplomatie nigérienne. Il était une fois cette époque lointaine où les Présidents et diplomates étrangers jouent des coudes pour arracher une audience avec Feu le Président Seyni Kountché une fois qu’il est en déplacement. Que ce soit en Afrique, en Europe, en Asie ou chez l’oncle Sam, partout où il partait, Feu Kountché faisait l’objet de sollicitations aussi nombreuses que diversifiées. Dans un passé récent, notre pays avait connu cet engouement avec le Président Tandja Mamadou qui d’emblée s’imposait parmi ses pairs. N’eut été cette malencontreuse mésaventure du Tazartché, le Président Tandja aurait eu une aura rayonnante dans le monde entier. Il avait la rigueur nécessaire et le charisme qu’il faut. Les mots justes aussi.
Lettre à mes compatriotes - Les démolitions sont une tragédie nationale : La question est de savoir si Seïni Oumarou est-il vraiment resté insensible à cette tragédie nationale ?
Cela fait aujourd’hui 46 jours que le Mnsd Nassara a décidé de tourner le dos aux problèmes du peuple nigérien pour s’adonner aussi, aux côtés de Mahamadou Issoufou, à l’œuvre satanique que ses dirigeants ont régulièrement dénoncé avec véhémence. Autant dire presque deux mois que le Mnsd Nassara a dû, par la volonté étriquée de quelques ténors du parti, plus tenaillés par le désir d’avoir aussi quelque chose à s’approprier dans ce wassosso jamais égalé dans l’histoire politique nigérienne que de travailler à un changement véritable dans la gouvernance du pays, ont pesé de tout leur poids pour faire courber l’échine à leur parti et faire allégeance publique à celui qui incarne le régime satanique que Seïni Oumarou, notamment lors du dernier congrès du parti, en 2014, a dressé le portrait ignoble.
Mauvaise gestion du pays : Issoufou, le grand concasseur !
Des dirigeants ont marqué l’histoire du monde de par les œuvres qu’ils ont réalisées pour le bien de leur peuple et de l’humanité. On parle d’eux comme de grands travailleurs. Mais au Niger, le président de la République actuel s’apparente à un grand « concasseur ». D’abord, il réussit, d’une main de maître, à concasser les partis politiques au point de bouleverser littéralement la donne et les traditions politiques établies depuis l’ère de la démocratisation des années 90.
La faillite de notre élite
En Afrique, l’élite intellectuelle avait joué un rôle historique capital dans l’émancipation des peuples et dans ce combat, que les peuples africains avaient mené, le Niger n’était pas en marge. Notre peuple avait été de toutes les luttes. Et, notre passé commun ne manque pas de figures emblématiques qui peuvent nous donner quelques fiertés. Mais parce que cette histoire ne vit que dans les cimetières de l’oubli, ce peuple, semble aujourd’hui manquer de repères pour avancer, pour savoir encore se battre, pour sa dignité. Sans doute qu’il y a aujourd’hui une urgence à re-enseigner notre histoire, en sortant des décombres du passé, de ces vestiges saccagés, les gloires anciennes qui peuvent nous remobiliser. Il est terrible pour un peuple de ne pas trop savoir d’où il vient. On nous a trop enseigné une histoire qui n’est pas la nôtre et cela nous a poussés ainsi à oublier la nôtre.
Situation politique : Il faut le dire...
Le Niger est dans le creux de la vague et celui qui préside à ses destinées depuis le 20 mars 2016 à la faveur d’un coup d’État électoral ne semble pas être pleinement conscient de la situation catastrophique dans laquelle se trouve ce pays. Alors, pas du tout. Outre que les finances publiques sont dans le rouge depuis quelque temps et que les scandales financiers à coups de milliards continuent de scander la vie publique, les autorités issues de ce coup d’État électoral ont poussé le bouchon trop loin en entreprenant de démolir boutiques, alimentations et autres petits commerces. Les ruines s’étalent, indescriptibles et les personnes victimes de cette folie ne se comptent plus.
Situation politique : Il faut le dire...
Le 27 juin 2009, le FDD, dirigé par un certain Mahamadou Issoufou, faisait une déclaration dont je vous propose un extrait : « Face à cette décision très grave qu’il vient de prendre, le Front pour la défense de la démocratie (FDD) :
1. dénonce le coup d’Etat que vient de perpétrer M. Mamadou Tandja ;
2. demande à tous les Nigériens de se mobiliser partout où ils se trouvent, en usant de tous les moyens légaux appropriés pour faire immédiatement échec à cette entreprise de liquidation de l’Etat de droit et de la démocratie ;
Lettre à mes compatriotes : J’ai larmoyé en voyant tant de désastres se poursuivre sans aucune réaction de ceux qui, grandes gueules devant l’Eternel, se sont autoproclamés défenseurs des droits de l’homme et des citoyens
Après 10 mois de privation de libertés pour avoir tenu des propos mille fois moins défiants pour la loi et certainement autant de fois moins dangereux pour la cohésion nationale que ceux que Mahamadou Issoufou a tenu sous Mamadou Tandja [Ndlr : il a ouvertement appelé l’armée à prendre le pouvoir] ou que Mohamed Bazoum a confiés à Jeune Afrique à propos de l’armée, Soumana Sanda, président de la coordination régionale Lumana Africa de Niamey, est enfin libre. Libre, dans une ville de Niamey qui est en train de subir la furie de l’homme fort du Niger depuis le 20 mars 2016. Niamey à qui il en veut d’avoir exposé sa «nudité» à la face du monde, lui qui a tant chanté sa popularité et son pari de passer haut les mains et dans le respect des règles de jeu démocratique. Le 20 mars lui a donné la preuve que les Nigériens étaient étouffent plutôt de le voir à la tête de l’Etat et ils n’ont pas tort.
Ce que je pense - NIGER : le Médiateur de la République un juriste au service du citoyen
Dans le cadre de la rubrique « connaissance avec les Institutions Nationales » je dédie cette Contribution à une , et pas des moindres, en la personne du MEDIATEUR DE LA REPUBLIQUE , un spécialiste du droit qui déploie ses compétences , ses talents et son expérience au service de ses semblables . Dans un Etat de droit où les droits et les devoirs doivent être clairement définis dans un souci de transparence , de justice et d’équité .
Situation politique : Il faut le dire...
Soumana Sanda vient, enfin, de sortir des geôles du pouvoir, après 10 mois d’emprisonnement à Say, loin des siens et de tout ce qui peut faire le bonheur d’un père de famille. Il a ainsi été privé de sa liberté et de ses droits de jouissance de la vie tout court pour avoir affirmé qu’ils iront accueillir Hama Amadou, le président de leur parti politique, qui revenait au pays après de longs mois d’un exil forcé, en France et qu’ils se défendraient si jamais le pouvoir voudrait leur refuser l’exercice de ce droit constitutionnel. Avec d’autres militants du Moden Fa Lumana Africa, Soumana Sanda a fait les frais d’une certaine justice qui trie, parmi les justiciables, ceux qui doivent aller croupir en prison pour peu de choses tandis que de gros délinquants, notoirement connus pour des faits très graves, sont royalement ignorés.
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Opération de déguerpissement des kiosques à Niamey : Zèle, abus des droits humains et risques d’insécurité
Les autorités régionales de Niamey ont engagé une vaste opération de déguerpissement des kiosques et boutiques dit « anarchiquement installés » sur les voies publiques, aux alentours des services publics, tels que les services administratifs, les centres de santé et les écoles.
Une opération qui, si elle était menée sans trop de zèle et d’abus des droits humains de la part de ses initiateurs allait produire l’effet escompté. Mais hélas. Elle n’a laissé derrière elle que de la désolation.
Les personnes chargées de conduire cette opération mettent trop de zèle dans la démolition de ces installations où même les mosquées ne sont pas épargnées. Ils détruisent tout sur leur passage et avec trop d’arrogance, ce qui irrite davantage la population.
Réflexions : La Démocatie est-elle compatible avec certaines cultures religieuses sociales et économiques fortement ancrées en Afrique,en Asie et dans les pays arabes?
La Démocatie est-elle compatible avec certaines cultures religieuses sociales et économiques fortement ancrées en Afrique,en Asie et dans les pays arabes?
Quand on prend la peine de regarder le monde, on se rend compte que le droit n'est pas respecté comme il se doit dans les Ecrits des hommes que sont les constitutions,meme dans les pays dits démocratiques; pour exemple le racisme a de beaux jours devant luidans toutes les contrées du monde .Les exemples sont là pour nous le confirmer :
Lettre ouverte à M. Salissou Ada, Ministre de la Jeunesse et des Sports, République du Niger
M. Salissou Ada, Ministre de la Jeunesse et des SportsLorsque des évènements significatifs de nature à engendrer une grogne sociale se passent au Niger, en général ils sont ignorés, et avec le temps qui passe, oubliés. Nous voulons donner une nouvelle dynamique à cette approche, passer de l’émotionnel au rationnel dans la gestion des questions publiques.
Monsieur le ministre, le jeudi 25 août 2016, le Peuple du Niger dans son ensemble a célébré avec fierté et dans la communion le mérite d’Issoufou Alfaga, champion olympique historique pour le Niger, reconnu et décoré par le peuple et leadership de la nation.
La Technologie au service de l’Education
L’Education est la clef de voute de développement économique, social et culturel (scientifique et technique) d’un pays.
Abdoul Salam prix Nobel de physique avait écrit dans les années 1990 un article « Comment éradiquer la pauvreté dans les pays du Tiers Monde ? » La solution qu’il préconisait partait du simple constat: qu’est ce qui fait la différence entre les pays développés et les pays pauvres ? Selon lui, c’est le savoir et le savoir-faire. C’est donc tout simple, si on veut développer les pays pauvres, il faut leur donner le savoir et le savoir-faire en développant leur système éducatif.
Amères vérités : A quoi sert le marché central de Maradi ?
Inauguré le 12 novembre 2014 par le Président Issoufou Mahamadou, le Marché Central de Maradi, décrit à l’époque comme un « joyau architectural » et « poumon de l’économie régionale et nationale » est aujourd’hui, désespérément vide. Sur les 1400 boutiques, à peine une cinquantaine d’entre elles sont occupées. Presque deux ans après, cette infrastructure qui devrait pourtant contribuer à renflouer les caisses de la municipalité, est une machine totalement à l’arrêt. Pire, « le joyau » est en train de se dégrader et se transforme peu à peu en aire de repos pour SDF errants et en raccourci pour … motocyclistes !
Break, sur la construction du Centre d’affaires de Maradi. Environ 370 millions de francs CFA cautionnés, jetés ….
Le conseil de ville de Maradi a tenu sa 2ème session ordinaire au titre de l’année 2016 du 5 au 8 septembre 2016 dans la salle des réunions de l’hôtel de ville.
La sagesse et le bon sens des conseillers de ville de Maradi, ont donnée place à une inquiétude dorsale dans laquelle se trouve le centre d’affaires l’ex jardin public de la capitale économique. La construction de cette infrastructure devant coûter environ 1 milliard 200 millions de Francs CFA est de nom depuis 3 ans du lancement du chantier par l’ex, Maire Central, Président du conseil de ville de Maradi, KASSOUM Moctar.
ZINDER : A qui profite la crise universitaire ?
C’est la question que se posent aujourd’hui tous ceux qui souhaitent une reprise rapide des cours à l’Université de Zinder, la deuxième du Niger. Au conseil des ministres du 7 septembre 2016, le gouvernement a pris des mesures allant dans ce sens avec le paiement de deux mois de salaire en cours et l’engagement ferme du Ministre en charge de l’Enseignement supérieur de payer les primes et différents arriérés dont les primes de recherches. Aux dernières nouvelles, un décaissement est en cours pour éponger tous les arriérés de salaires (4 mois). Du côté de la communauté universitaire, des initiatives salvatrices sont engagées pour diminuer les dépenses et assouplir les charges.
Lettre à mes compatriotes : Le silence bruyant des organisations syndicales et de la société civile face au désastre économique en cours est-il synonyme de connivence avec le pouvoir ?
Bientôt, nous allons fêter l’Aïd El Kebir. Malheureusement, pour la plupart de nos compatriotes, cette grande fête musulmane intervient dans un contexte de difficultés extrêmes, victimes de bêtises gouvernementales jamais égalées. Alors que l’Etat n’arrive plus à honorer ses dépenses de souveraineté et la corruption et les passe-droits ont totalement gangrené la mobilisation des ressources internes, la ville de Niamey décide de livrer, par procuration comme cela se fait dans le cadre de l’affaire des magasins sous-douane, un combat insensé aux conséquences redoutables sur l’économie nationale.
Provocations du pouvoir : Quelle est la garantie d’Issoufou
Quatre petits mois après sa seconde investiture, pour ne pas dire réélection, le président de la République Issoufou Mahamadou semble défier les Nigériens de tous bords. Il multiplie les mécontents, ignore les plaignants, méprise les « grandes gueules ». Tout ça pour quelles fins ?
Sur le plan social
C’est un drame économique qui est en cours au Niger avec l’opération de déguerpissement des kiosques et autres boutiques dans la ville de Niamey. Des familles entières sont brisées avec la destruction des commerces, seules sources de subsistances pour leurs propriétaires. A coup de bulldozers, l’espoir de milliers de personnes s’effondre en même temps que le béton ou la tôle. L’éducation de milliers d’enfants est compromise et sans doute aussi que beaucoup de femmes vont divorcer.
Il faut le dire...
Une nouvelle rubrique pour vous servir ! C’est à cela que votre journal, Le monde d’Aujourd’hui, a pensé au regard de tous ces chambardements politico-sociaux, le tout moulé dans une spirale de difficultés financières qui indiquent clairement que les médias, sources d’informations et clés de compréhension des faits et évènements qui scandent la vie publique, doivent s’efforcer, malgré les péripéties, de donner plus et mieux. La rubrique « Il faut le dire » participe de cette volonté d’apporter un plus dans le décryptage des évènements et faits socioéconomiques et politiques.