La ville est en pleine urbanisation. Vous avez constaté des constructions un peu partout. L’assainissement urbain aussi y est. Des caniveaux sont en train d’être construits, il y a des voiries, il y a des latrines un peu partout. Donc, la ville est à une phase décisive de son urbanisation.
Les principales activités économiques sont le commerce et l’agriculture. Mais avec les changements qui sont en train de s’opérer, Dosso va connaître un changement sur le plan économique et commercial ainsi que dans le domaine du transport. Cependant, j’ai un appel principal à lancer. Cet appel va à l’endroit des investisseurs pour qu’ils viennent investir à Dosso. Toutes les opportunités se présentent aujourd’hui. Que ce soit dans le domaine de l’industrie ou du commerce, le domaine tertiaire de manière générale, le tourisme, le transit, etc., la ville présente toutes les opportunités qui permettent aux opérateurs économiques de venir investir à Dosso. Vu l’urbanisation de la ville, je lance aussi un appel à toutes celles et ceux qui désirent construire à Dosso de venir le faire. Nous allons leur créer le cadre adéquat.
Monsieur le maire, la ville de Dosso a accueilli les festivités entrant dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre. Quels sont les sentiments qui vous animent ?
C’est un sentiment de joie et de satisfaction qui m’anime compte tenu surtout des infrastructures qui sont réalisées dans la Commune Urbaine de Dosso. Je m’en réjouis en tant que premier responsable de la Commune Urbaine de Dosso. Nous témoignons, à travers votre question, notre entière satisfaction, notre joie, la joie de toute la population de Dosso, parce que c’est le chef-lieu de Région. Vraiment, je ne sais pas comment exprimer cette joie que je manifeste avec la plus grande reconnaissance.
C’est l’occasion de répéter, pour la énième fois, notre reconnaissance et notre entière satisfaction au Président de la République, S.E Elhadj Issoufou Mahamadou, au Premier ministre, M. Brigi Rafini, et au maître des chantiers qui était omniprésent à Dosso, le ministre d’Etat Albadé Abouba.
Sous quels signes la ville de Dosso a placé cet événement ?
C’est le signe de la Renaissance, ni plus ni moins. Toutes les réalisations faites aujourd’hui, l’ont été grâce à l’implication et l’engagement du Président de la République à travers le Programme de la Renaissance du Niger.
Pouvez-vous, Monsieur le maire, nous dire sous quelle forme, la population de la ville de Dosso a participé aux préparatifs de ce grand événement ?
La population de Dosso a participé sous plusieurs formes. La première forme, c’est surtout l’accueil des étrangers qui y sont venus. La population a toujours été présente pour les accueillir. Tous les déplacements que le ministre d’Etat Albadé a eu à effectuer à Dosso, la population était présente. Il en est ainsi lors des visites du Président de la République et du Premier ministre où l’accueil était sans commune mesure. Ça, c’est la première implication de la population. Et vous savez également, quand on organise un tel évènement dans une ville, il faut que celle-ci soit propre pour que l’environnement soit sain, et dans ce sens également, la population s’est impliquée, totalement.
En définitive Monsieur le Maire, quelles sont vos attentes après l’événement et vis-à-vis de votre population?
Maintenant nous nous préparons à ce que la population s’approprie les acquis qui ont été engrangés dans le cadre de cet événement. En somme, il s’agit maintenant de pérenniser les acquis dans le temps. Il faut que la population s’engage à entretenir les routes et autres infrastructures. Et l’autre attente, ce sont les retombées économiques.
Dosso a-t-elle été vraiment coquette (‘’Sogha’’) pour cette fête ? Quels sont vos arguments ?
Absolument, Dosso est aujourd’hui une ville coquette. A cela s’ajoute le plus grand évènement qui fera de cette ville un carrefour économique commercial incontournable qui va beaucoup jouer sur la balance économique de notre pays, à savoir le Port sec de Dosso. Certes, c’est des retombées qu’on ne peut pas évaluer pour le moment, mais qui, à coup sûr, vont changer de manière significative le tissu économique et social de notre commune en particulier, et du pays en général.
Issaka Saïdou et Ali Maman, envoyés spéciaux
Siradji Sanda
13 janvier 2015
Source : http://lesahel.org/