Recherche Archives Nigerdiaspora 2003-2020
INTERVIEW.
Catégories enfants
Niger - Mahamadou Issoufou : "Entre les terroristes et nous, c’est une lutte à mort"
Jeune afrique : Le Maroc fait son grand retour au sein de l’Union africaine (UA), mais, lors de ce 28e sommet, les échanges ont été houleux…
Mahamadou Issoufou : C’est normal, puisque tout l’enjeu était de parvenir à prendre une décision. Mais la majorité des pays membres ont estimé que le Maroc ne posait aucune condition à son retour, puisqu’il avait souscrit aux dispositions de l’acte constitutif de l’UA, et que le moment était venu. Cela a été un moment historique pour la grande famille africaine.
A-t-il fallu rassurer la République arabe sahraouie démocratique (RASD), ainsi que ses soutiens, sur le fait qu’elle ne serait pas exclue de l’UA ?
C’est un autre débat, qui devra être réglé par les instances de l’UA. Mais je rappelle que le Maroc a souscrit à l’acte constitutif de l’UA, une organisation dont la RASD est un membre fondateur.
Entretien avec Madame Ramatou Hama, directrice du Complexe Scolaire Communautaire Decroly:«Le système des écoles Decroly répond parfaitement à la prise de conscience des parents quant à leur implication dans la gestion et le fonctionnement de l'école
Madame la directrice, les écoles Decroly représentent une nouvelle conception de l'école publique. Pouvez-vous nous présenter le Complexe Scolaire Communautaire Decroly que vous dirigez et nous faire la genèse de sa création ?
Tout récemment, en début de ce mois de décembre, notre école a reçu la visite de la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou. Et ce fut pour nous une occasion idéale de faire découvrir aux uns et aux autres l'école Decroly, une initiative très appréciée dans notre pays. Pour en revenir à la genèse de la création de cette école, je vous informe qu'en 1991, j'étais directrice de l'Ecole Primaire de l'Amitié à Niamey. En 2005, j'ai eu la chance de bénéficier d'une bourse de la Coopération Belge pour un stage pratique de trois mois en Belgique, à l'école Decroly de Bruxelles. C'est donc précisément à l'issue de ce stage que j'ai eu l'idée, combien lumineuse, de créer une école Decroly une fois de retour dans mon pays, afin de mettre en pratique certains principes pédagogiques que j'ai acquis lors de mon stage. J'étais convaincue que cela sera possible. C'est ainsi qu'en 2007, au cours d'un colloque international sur ''les méthodes actives dans l'enseignement aujourd'hui'', organisé à l'occasion du centenaire de l'Ecole Decroly de Bruxelles, j'ai présenté les résultats de cette importante expérimentation.
Libération des otages d’Arlit: «Gadoullet a mené la négociation jusqu’à la fin»
Ahmada Ag Bibi est un notable touareg de la région de Kidal. Ancien cadre du groupe islamiste Ansar Dine, passé ensuite au groupe armé HCUA et aujourd'hui député malien de la région de Kidal. En exclusivité sur RFI, il raconte comment il a permis à différents négociateurs de rencontrer le chef d'Aqmi, Abou Zeid, pour libérer les otages d'Arlit. Il livre sa version sur le rôle réel des différents négociateurs (Gadoullet, Lorenzi, Akotey) et sur le lien entre ces négociations et l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, à Kidal, le 2 novembre 2013.
M. Mahaman Laouan Gaya, Secrétaire Exécutif de l’Association des Producteurs de Pétrole Africains (APPA) : ‘’La seule solution qui s’offre à nous est la diversification des économies nationales ; solution unique pour résister au mieux aux chocs exogè
M. Mahaman Laouan Gaya, Secrétaire Exécutif de l’Association des Producteurs de Pétrole Africains (APPA)Monsieur le Secrétaire Exécutif, comment se porte aujourd’hui le marché international du pétrole ?
Nous pouvons dire que le marché international du pétrole se porte de mieux en mieux. Il est en convalescence parce qu’il sort d’une longue période de baisse drastique qui a trop fait souffrir les économies des pays producteurs.
INVITE / Cissé Ibrahim Junior : Un scientifique qui fait honneur au pays
Pr Cissé Ibrahim Junior, Professeur de physique, Directeur de recherches du laboratoire à Massachusetts Institute of TechnologieOn dit souvent que la valeur n'attend pas le nombre des années. La trentaine à peine entamée, notre jeune compatriote Cissé Ibrahim, fils d'un célèbre avocat de la place, qui s'est fait un nom dans la communauté scientifique des Etats Unis, enseigne aujourd'hui dans la plus prestigieuse école d'ingénieurs de ce pays, le Massachussetts Institute of Technologie (MIT) de Boston où il dirige par ailleurs un laboratoire qui combine à la fois les recherches en physique et en chimie moléculaire. Itinéraire d'un jeune prodige…
Interview du Dr Ibrahim Raphiou, Chercheur nigérien vivant aux USA « On a conduit cette grande étude pour tout simplement vérifier les effets nocifs de certains produits contre l’asthme qui étaient déjà sur le marché »
Dr Raphiou, vous avez en compagnie d’autres chercheurs, mené deux études concernant les effets d’un produit pharmaceutique pour le traitement de l’asthme. Quel était l’objectif visé à travers ces deux études ?
Je vous remercie pour cette opportunité que vous m’offrez de parler de la recherche. Je vous précise de prime abord que je suis nigérien et que j’étais au Lycée Issa Korombé de Niamey avant de poursuivre mes études aux Etats Unis en 1985. Ce que j’ai étudié et que je fais dans mon travail, c’est la régulation des gènes ; la vérification de l’expression des gènes. En fait c’est de l’oncologie pour voir les causes primordiales de certains cancers. Beaucoup de gens pensent que ce sont des mutations.
Invité : M. Mohamed Bazoum, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, des Affaires Coutumières et Religieuses, président du comité interministériel de négociation avec tous les syndicats du Niger
« Le 08 janvier prochain, les Nigériens qui soutiennent le Président de la République sortiront très nombreux à Niamey comme ailleurs »
Monsieur le ministre d’Etat, nous assistons ces derniers temps à une certaine agitation du fait de la société civile et de l’opposition. L’opposition d’abord, dans sa déclaration du 17 décembre 2016 a demandé au Président de la République de démissionner. Puis, la société civile qui a organisé, le 21 décembre 2016, une marche suivie de meeting au cours duquel elle accuse le gouvernement de dévoyer la démocratie au Niger. Quel commentaire cela vous suscite-t-il ?
Interview du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Moctar Kassoum : ‘’La lutte traditionnelle a atteint au Niger un stade de maturité pouvant lui garantir sa promotion et son développement.’’
Monsieur le ministre, la 38ème édition du Sabre National débutera dimanche prochain dans l’arène Hamidine Maïdaré de Tahoua. Quelles sont les impressions qui vous animent à la veille de la tenue de ce grand événement ?
Je suis animé par un sentiment de grande joie à la veille de ce grand événement, car pour la 38ème fois, l’ensemble des Nigériens se retrouveront dans la communion des cœurs et des esprits pour célébrer le Sabre National qui incarne par excellence notre solidarité et notre cohésion.
Entretien avec Hamidou Garba, Gouverneur de la Région de Niamey : «Nous devons miser sur la communication»
La 5ème Réunion Annuelle du Partenariat de Ouagadougou a réuni du 12 au 14 décembre derniers plusieurs participants dans la capitale ivoirienne. Parmi eux, le gouverneur de la région de Niamey. Dans un entretien qu’il nous a accordé, M. Hamidou Garba évoque la volonté politique suffisamment affirmée au Niger en matière de santé reproductive des jeunes et pense qu’aujourd’hui, un changement est en train de s’opérer dans notre société.
Mahamadou Issoufou : "Nous avons la responsabilité commune de protéger les migrants"
C'est certainement l'annonce la plus inattendue de cette fin d'année 2016. « Le flux de migrants remontant d'Afrique subsaharienne vers la Libye via le Niger a été réduit de près de 100 % entre mai et novembre », a indiqué mercredi 14 décembre la Commission européenne. Ces chiffres sont tombés juste à temps, la veille de la visite officielle du président nigérien Mahamadou Issoufou aux chefs des institutions européennes à Bruxelles le 15 décembre.
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Interview de M. Sadou Soloké, Gouverneur de la région d’Agadez : « Toute la population et l’ensemble des leaders sont impliqués dans la démarche et la dynamique de réussir Agadez Sokni, parce que c’est un projet pour la région »
M. le gouverneur, Agadez, la région que vous dirigez depuis quelques mois, accueille cette année les festivités de la fête tournante du 18 décembre. Dans quel état d’esprit les autorités et les populations préparent cet évènement ?
Effectivement Agadez accueille cette année la fête tournante du 18 décembre. Notre tour arrive après Dosso Sogha en 2014 et Maradi Koliya en 2015. Comme vous pouvez l’imaginer aisément et le voir aussi, les populations de toute la région attendaient impatiemment l’avènement d’Agadez Sokni 2016. Le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, a en effet fait l’honneur aux populations d’Agadez en désignant la région pour accueillir ce grand événement national et elles en sont très ravies. Si vous vous rappelez encore, lors du lancement d’Agadez Sokni par le Premier ministre Brigi Rafini le 28 avril 2016, ces populations sont sorties massivement pour exprimer toute leur reconnaissance et leur gratitude envers SE Issoufou Mahamadou, Président de la République.
Entretien avec Dr Adama Kemou, directrice de la Santé de la mère et de l’Enfant au Ministère de la santé publique, point focal du Partenariat de Ouagadougou au Niger : « Nous avons constaté dans nos annuaires statistiques que le taux d’utilisation de
Mme la directrice, qu’est ce que le Partenariat de Ouagadougou a apporté de plus dans la promotion de la PF au Niger ?
Ce que le partenariat de Ouagadougou à apporter de plus au Niger, c’est d’abord cette coordination autour du plan PF 2013-2020. Il faut dire que c’est à la suite de cette conférence d’où est né le Partenariat de Ouagadougou que le Niger a élaboré son plan d’action PF 2013-2020. Ce plan d’action a été lancé par le Premier ministre en février 2013. En plus de la coordination de tous les intervenants autour de ce plan, le partenariat de Ouagadougou a ensuite apporté un mouvement autour du repositionnement de la planification familiale, mais aussi le financement des différents partenaires, des bailleurs du plan d’action national budgétisé pour la PF.
Interview de M. Sadou Soloké, Gouverneur de la région d'Agadez : « Toute la population et l'ensemble des leaders sont impliqués dans la démarche et la dynamique de réussir Agadez Sokni, parce que c'est un projet pour la région »
M. le gouverneur, Agadez, la région que vous dirigez depuis quelques mois, accueille cette année les festivités de la fête tournante du 18 décembre. Dans quel état d'esprit les autorités et les populations préparent cet évènement ?
Effectivement Agadez accueille cette année la fête tournante du 18 décembre. Notre tour arrive après Dosso Sogha en 2014 et Maradi Koliya en 2015. Comme vous pouvez l'imaginer aisément et le voir aussi, les populations de toute la région attendaient impatiemment l'avènement d'Agadez Sokni 2016. Le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, a en effet fait l'honneur aux populations d'Agadez en désignant la région pour accueillir ce grand événement national et elles en sont très ravies.
Niger - Hassoumi Massaoudou : « Jusqu’à présent, nous avons tenu bon
Ces dernières années, Hassoumi Massaoudou avait pris en main – et avec poigne – le ministère de l’Intérieur puis celui de la Défense. Difficile alors d’imaginer cet ingénieur de formation, réputé proche du chef de l’État, aux Finances. C’est pourtant le portefeuille dont il a la charge depuis le remaniement d’octobre.
Entretien avec le Directeur régional du génie rural de Dosso : La direction a enregistré plusieurs réalisations dont celles des 863 puits maraîchers selon Arachi Dillé
Avec une superficie de 31.000 km2 dont 2% de la superficie totale du pays, la région de Dosso qui est divisée en 8 départements se présente comme un vaste plateau légèrement incliné du nord-ouest entaillé par de grandes vallées sèches que sont les dallols Maouri, Bosso et Foga suivant la direction nord-sud. L’extrême sud de la région est limité par la vallée du fleuve qui la borde sur une longueur de 180 kms. Du point de vue pluviométrique, la région de Dosso dispose d’un potentiel irrigable très dense de plus de 1.700.000 ha.
La sécurité alimentaire passe nécessairement par la possibilité de nos producteurs à produire toute l’année.
Docteur Idi Illiassou Maïnassara, ministre de la Santé Publique : ‘’Nous avons prévu, dans le curricula des Ecoles de Santé, d’insister sur l’éthique et la déontologie, et des modules de formation comme l’approche centrée sur le patient.’’
Monsieur le ministre, lors de votre passage devant les députés nationaux le 19 novembre dernier, vous avez expliqué que le Gouvernement avait fait beaucoup de concessions quant aux revendications du BEN SMES, qui n’a cependant toujours pas mis fin à ses mouvements de grève. Que comptez-vous faire alors pour trouver une solution à ce problème qui n’a que trop duré ?
A l’issue des échanges entre nos deux parties, j’ai personnellement demandé au BEN-SMES d’observer une trêve de six (06) mois afin de me permettre de reprendre le dossier en vue d’en appréhender les différentes implications. Cette trêve qui s’articule en deux périodes va consister, selon moi, pendant les deux (02) premiers mois, à faire des plaidoyers auprès des différents responsables des institutions de la République et d’autres personnes ressources, et pendant les quatre mois suivants, à plaider pour la finalisation des aspects techniques relatifs à l’adoption de la nouvelle grille.
Interview du ministre des Enseignements Secondaires, M. Sani Abdourahamane : ‘’Aucun acteur de l’école n’a intérêt à ce que cette situation perdure. Nous devons tous agir pour que la quiétude règne dans nos établissements scolaires’’.
Monsieur le ministre, beaucoup de perturbations sont enregistrées depuis la rentrée scolaire d’octobre, rendant ainsi les cours aléatoires dans les établissements. Qu’est-ce qui est à la base de l’exacerbation du climat au sein des écoles et quel est l’état des lieux actuel des Enseignements Secondaires ?
Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour l’occasion que vous m’offrez de me prononcer sur la situation de l’école, notamment celle du sous-secteur de l’Enseignement Secondaire. Je profite de l’occasion aussi pour rappeler qu’afin d’assurer un bon déroulement de l’année académique 2016-2017, mon département ministériel a pris toutes les mesures qui s’imposent.
Interview de M. Khamed Abdoulaye, Directeur général de l’IFTIC
Monsieur le directeur général, l’IFTIC est la principale école de formation en journalisme et en communication de notre pays. Pouvez-vous nous présenter votre établissement et son évolution de sa création à nos jours, ainsi que les filières de formation?
Je dois préciser tout de suite que l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) a été créé comme Etablissement Public à caractère Administratif (EPA) en 1989. A l’origine, c’était le Centre de Formation aux Techniques de l’Information (CFTI) qui, lui, a été créé en tant que centre de formation ayant aussi en charge de donner pratiquement la même formation que nous. Les statuts de l’IFTIC, qui datent de 1989 et qui ont été modifiés le 6 juillet 2012, stipulent que l’Institut est érigé en EPA qui bénéficie d’une personnalité morale et d’une autonomie financière. Notre raison d’être et notre mission, c’est la formation avant emploi des personnels des médias publics, parapublics et privés, nationaux et étrangers; et après emploi, il s’agit de participer au recyclage, au perfectionnement, à la production audio-visuelle et à l’encadrement des mêmes effectifs.
Invité - Hamidou Garba, Gouverneur de Niamey : « Les opérations de déguerpissement vont se poursuivre »
Monsieur le gouverneur, selon toute vraisemblance, les opérations de déguerpissement des échoppes, kiosques et boutiques construites illégalement sur la voie publique, ont lieu dans toute la sous région. Notamment au Mali. Pouvez vous nous expliquer pourquoi c’est maintenant seulement que l’administration s’en préoccupe ?
Au moment où le Mali avait engagé le processus de libération de la voie publique, ici au Niger on était en train d’élaborer notre plan d’action à savoir : le dispositif institutionnel, les encombrements de la voie publique, l’insalubrité, la délinquance, le tout soutenu par des images qui reflètent de façon concrète, tout ce que nous dénonçons.
Entretien avec Xavier Crespin, DG de l’Organisation Ouest Africaine pour la Santé (OOAS)
Ministres et experts ouest-africains de la santé, de l’élevage, de l’agriculture, de l’environnement et leurs partenaires se sont réunis à Dakar au Sénégal pour parler d’une approche dite ‘’Une seule santé’’. Pourquoi ‘’Une Seule Santé’’ et seulement maintenant ?
Pourquoi ‘’Une seule santé’’ ? C’est parce que, comme vous l’avez constaté ces dernières années avec les épidémies que nous avons eues dans la région comme l’épidémie de la fièvre Lassa, l’épidémie d’Ebola et tout récemment au Niger, l’épidémie de la fièvre de la vallée du Rift, nous avons remarqué que toutes ces maladies sont d’origine animale et certaines de ces maladies sont liées aux questions d’environnement, puisque l’homme, les animaux, nous vivons tous dans le même environnement. C’est pour cela que nous avons pensé maintenant qu’il est temps, grand temps, que ces trois secteurs travaillent ensemble si nous voulons avoir un réel impact sur la santé de nos populations. Les acteurs de la santé ne peuvent pas continuer à travailler seuls, ignorant les autres secteurs qui sont des secteurs très importants.