Recherche Archives Nigerdiaspora 2003-2020
INTERVIEW.
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M. Assoumana Mallam Issa, ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, Porte-parole du Gouvernement :
Monsieur le ministre, le 10 juin dernier, le Premier ministre Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, avait présenté la Déclaration de Politique Générale (DPG) devant l’Assemblée nationale qui l’a adoptée. On y remarque que la Renaissance culturelle et la Modernisation sociale occupent une place de choix dans cette DPG. Quelle est votre appréciation à ce sujet ?
Je pense que personne n’est véritablement surpris de la place référentielle qu’a accordée SEM le Premier ministre à la Renaissance culturelle et à la Modernisation sociale dans cette Déclaration de Politique Générale. Vous avez certainement souvenance que la Renaissance culturelle est un concept qui tient profondément à cœur à SEM. Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger. Cela est d’autant plus évident que depuis son accession à la magistrature suprême de son pays, il n’a jamais cessé de le rappeler. Si vous revisitez toutes ses interventions antérieures, vous relèverez forcément la récurrence avec laquelle il promettait de prôner et de concrétiser un changement de comportement du citoyen nigérien.
M. Moustapha Kadi Oumani, président du CODDAE : «Le devoir de conscience nous impose d’alerter l’opinion nationale et internationale sur la gravité de la situation dans la région de Diffa»
Monsieur le président, la société civile nigérienne envisage d’organiser une marche suivie de meeting le samedi 9 juillet 2016 en guise de soutien aux populations de la région de Diffa ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans la dure épreuve que leur impose la secte terroriste Boko Haram. D’où vous est venue cette initiative?
Tout d’abord, permettez-moi d’avoir une pensée particulière pour les éléments des FDS tombés sur le champ d’honneur, et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Je présente au peuple nigérien toutes mes condoléances et je prie Dieu d’apaiser les cœurs des familles éplorées, et que la paix règne au Niger.
Entretien avec l’Honorable Abdou Harouna (Sarkin Yaki), Député National : « Je ne serais pas un député balsa ! »
A la fin de la session extraordinaire du 15 juin dernier, le député national Abdou Harouna, plus connu ici à Maradi sous son titre de Sarkin Yaki, n’a pas tardé à rappliquer au bercail pour dit-il « rendre compte à ses électeurs » de ce qu’il a fait à l’Assemblée Nationale. Pour la circonstance, il a invité la presse locale le dimanche 19 juin à son domicile où il a expliqué de long en large les travaux auxquels il a participé au sein de l’hémicycle. Mieux, dès le lendemain, il a entrepris une visite dans les quartiers de Maradi pour rencontrer les maradawas et échanger sur leurs conditions de vie et leurs attentes.
Interview - Boko Haram: «Le monstre s’est reconstruit», selon Hassoumi Messaoudou (Niger)
On croyait Boko Haram à bout de souffle. Mais le 3 juin dernier, la secte islamiste basée au Nigeria a lancé un raid meurtrier sur la ville de Bosso, au Niger. Le bilan est très lourd : 26 morts dans l'armée nigérienne et 55 chez les terroristes. Aujourd'hui, le ministre de la Défense du Niger accepte de s'exprimer. Hassoumi Messaoudou accompagne le président Issoufou, qui vient d'achever une visite officielle en France. Le ministre nigérien parle sans tabous au micro de RFI.
Entretien avec le Lieutenant-colonel Salifou Mamoudou, directeur régional de l’environnement et du Développement Durable de Tillabéri : «Les actions réalisées dans plusieurs villages ont contribué à améliorer les conditions de vie des populations»
M. le Directeur, pouvez-vous nous présenter la situation environnementale de la région ?
La région de Tillabéri regorge d’importantes potentialités en ressources forestières, fauniques et halieutiques.
Quelle lecture peut-on faire des activités programmées au titre de l’année 2016 et du bilan à retenir dans le domaine de l’environnement ?
Il faut tout de suite dire que c’est un programme ambitieux initié par les plus hautes autorités, et qui entre dans la droite ligne du programme de la Renaissance du Niger dans son volet environnement. Ainsi, de janvier à mai 2016, de nombreuses réalisations ont été enregistrées dans la région. Ces réalisations ont pour noms la récupération des terres dégradées, l’ouverture des bandes pare-feux, la lutte contre les plantes envahissantes aquatiques et l’empoissonnement des mares.
Ibrahim Yacouba : « Boko Haram, même affaibli, n’est pas mort »
Attaque de Bosso, lutte contre Boko Haram, coopération régionale, crise libyenne, réfugiés... Le ministre des Affaires étrangères nigérien, Ibrahim Yacouba, est de tous les fronts diplomatiques ces dernières semaines. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
Le 3 juin dernier, le Niger subissait, à Bosso, une attaque particulièrement sanglante de la part de Boko Haram. Si 2000 soldats tchadiens ont été envoyés par Idriss Déby Itno en renfort, jeudi 9 juin, cette offensive met en lumière les faiblesses de l’armée nigérienne et de la force multinationale mixte.
Mme Zeinabou Mindaoudou, présidente de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA) : la HANEA s’attèleà l’élaboration d’un programme nucléaire national harmonisé
Mme Zeinabou Mindaoudou a intégré l’Institut des Radio-Isotopes de l’Université Abdou Moumouni (UAM) de Niamey après un diplôme d’ingénieur en électronique, en tant que responsable du Laboratoire de Maintenance Electronique et Informatique. Après son DEA en Communication, Optique et Microondes à l’université de Limoges (France), elle a été élue adjointe du chef de département de Physique et Chimie Nucléaires de l’Institut des Radio-Isotopes de l’UAM.
M. Awali Rabo, Directeur régional de l’Hydraulique et de l’Assainissement d’AgadezCette année, le problème d’eau se pose avec acuité à Agadez. En effet, depuis le mois d’avril, les populations d’Agadez sont confrontées à un problème récurrent d’approvisionnement en eau potable. Dans tous les quartiers de la ville, les robinets ne coulent que tous les deux ou trois jours, et cela à des heures tardives de la nuit, notamment vers 4 heures du matin. Par finir, l’eau du robinet est devenue comme de l’or. Le précieux liquide est devenu une denrée rare dans presque tous les foyers, et à longueur des journées, les populations circulent à moto ou en voiture avec des bidons chercher l’eau.
Monsieur Amadou HAROUNA, Haut-commissaire à l’Aménagement de la Vallée du Niger : ‘’Kandadji est au cœur de la problématique du développement durable au Niger’’
Monsieur Amadou HAROUNA, Haut-commissaire à l’Aménagement de la Vallée du NigerM. le Haut commissaire, le programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger est un programme à buts multiples. Quels sont les objectifs visés à travers ce programme ?
Merci de l’opportunité que vous m’offrez de parler de ‘’Kandadji’’. L’objectif général du programme Kandadji est d’accroître l’accès à l’eau pour le développement agricole, la capacité de production d’énergie hydroélectrique dans la partie nigérienne du Bassin du Niger et de contribuer à la réduction de la variabilité saisonnière du débit du fleuve Niger en aval de Kandadji jusqu’aux frontières béninoise et nigériane.
Dr Amadou Aïssata, ministre de le Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant : «La femme nigérienne commence à comprendre que son poids numérique ne doit plus constituer un fardeau, mais un potentiel pour le développement»
Dr Amadou Aïssata, ministre de le Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant Madame la ministre, les femmes nigériennes, et le Niger tout entier, célèbrent, ce vendredi 13 mai 2016, la 25ème édition de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne sous le thème ''Autonomisation de la Femme en lien avec le développement durable''. Qu'est-ce qui justifie le choix de ce thème ?
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Invité : Dr Moussa Hamidou Talibi, Enseignant-chercheur au Département de Philosophie de l’Université Abdou Moumouni de Niamey
Dr Moussa Hamidou Talibi, Enseignant-chercheur au Département de Philosophie de l’Université Abdou Moumouni de Niamey Titulaire d’une thèse d’habilitation à diriger des travaux de Dr Moussa Hamidou Talibi enseigne la Philosophie à l’Université Abdou Moumouni de Niamey depuis 1996. Il vient de publier ‘’PERSPECTIVES AFRICAINES D’UN NOUVEL HUMANISME’’, dont la présentation a eu lieu le 04 mai 2016 à la médiathèque du Centre Culturel Franco Nigérien de Niamey. Dans cette interview, le journaliste Souley Moutari aborde, avec l’auteur, les contours de son œuvre et le rôle des intellectuels africains relativement à la problématique de l’émancipation humaine.
L’entrepreneure du mois : Mme Ibrahim Yacoubou Réki Moussa
Madame Réki Ibrahim Yacoubou, Administrateur - Directrice Générale d’ASUSU S.ADe passage à Bruxelles, Mme Ibrahim Yacoubou Réki, Administrateur - Directrice Générale d’ASUSU S.A, une société de microfinance au Niger, nous a accordé une interview. Diplômée en économie appliquée, Ingénieure Aménagiste, Mme Ibrahim Yacoubou Réki, au parcours professionnel riche, est revenue sur l’évolution de la société qu’elle dirige. Cette Grande Dame a reçu une vingtaine de distinctions en récompense du travail qu’elle abat.
Mohamed Bazoum : «Nous faisons le pari de lutter contre tous les fléaux»
Il y a un mois, jour pour jour, le 2 avril, le président Issoufou était investi pour un second mandat après avoir remporté la présidentielle du 20 mars contre son rival Hama Amadou. Une élection qui s’est déroulée dans un climat de boycott de l’opposition qui avait cependant décidé de maintenir son candidat. Les rapports entre l’opposition et le pouvoir peuvent-ils s’apaiser ? Le parti présidentiel et le chef de l’Etat sauront-ils satisfaire les déçus du premier mandat ? Notre invité est Mohamed Bazoum, président du PNDS, le parti présidentiel et ministre de l’Intérieur. Il répond à Marie-Pierre Olphand.
Dr Djermakoye Hadiza Jackou, coordinatrice nationale de la lutte contre le paludisme : ‘’Si tout le monde y mettait du sien, et en même temps, dans la lutte contre le paludisme, il y a longtemps que la maladie aurait disparu’’
La communauté internationale a célébré mardi dernier la journée internationale de la lutte contre le paludisme. Que représente pour vous la célébration d’une telle journée au vu des dégâts que cause chaque année cette maladie dans nos communautés ?
Merci. Depuis 2007, les pays membres de l’OMS commémorent la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Donc pour nous, c’est vraiment un cadre privilégié et solennel pour rappeler aux différentes autorités politiques et administratives, et aux partenaires techniques et financiers, la nécessité de poursuivre les investissements pour lutter contre cette maladie qui représente la première cause de mortalité et de morbidité dans les pays sous-développés, principalement dans les pays d’Afrique subsaharienne.
Niger: le sévère diagnostic du chercheur Jean-Pierre Olivier de Sardan
Un chercheur qui s'aventure rarement sur le terrain politique, Jean-Pierre Olivier de Sardan a récemment publié une lettre ouverte à ses « amis du PNDS », le parti au pouvoir au Niger. Un mois après la réélection de Mahamadou Issoufou, le chercheur dresse un diagnostic sévère du premier mandat du président, tout en espérant encore le changement. « Saurez-vous ne pas reproduire les erreurs du passé ? » lance-t-il aux socialistes nigériens. Jean-Pierre Olivier de Sardan, chercheur au LASDEL, un laboratoire de recherches en sciences sociales basé à Niamey, répond aux questions de RFI.
Madame Diallo Balkissa, présidente de l’Association des Femmes Juristes du Niger : ‘’L’AFJN a toujours accordé une assistance juridique et judiciaire aux femmes démunies, aux femmes en détresse et aux femmes victimes de violence’’
Madame, vous êtes la Présidente de l’Association des Femmes Juristes du Niger. Pouvez-vous présenter à nos lecteurs cette association dont vous avez la charge?
L’Association des Femmes Juristes du Niger (AFJN) est une association apolitique et non confessionnelle créée par arrêté n° 171 en date du 24 décembre 1991. Son siège social se trouve au quartier Yantala, derrière le Lycée Yasmina. Peut être membre de l’AFJN toute femme titulaire d’au moins une Licence en Droit.
M. Aliou Oumarou, président réélu du Conseil National de la Jeunesse du Niger (CNJN) : ‘’C’est dans l’unité que nous allons relever tous les défis auxquels nous devons faire face’’
M. Aliou Oumarou, vous venez d’être réélu pour un second mandat à la tête du Conseil National de la Jeunesse du Niger. Que pouvez-vous nous dire sur ce processus électoral qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive dans ce milieu ?
Entretien avec Katiellou Gaptia Lawan, Ingénieur Météorologiste, Chef de Division Prévisions Météorologiques à la Direction de la Météorologie Nationale du Niger
Ces deux dernières décades, le seuil de la température a augmenté à plus de 42° à l’ombre. La situation devient d’ailleurs de plus en plus difficile. En tant que spécialiste des questions de la météorologie, qu’est-ce qui explique selon vous ce phénomène ?
Interview de Modi ALZOUMA MOUSSA, ancien membre de la CENI
Monsieur MODI, vous étiez membre de la Ceni jusqu’au 8 mars 2016. Quel sentiment vous inspire cette première phase du processus électoral ?
MODI : je voudrais d’abord sacrifier à la tradition en vous remerciant de m’ouvrir les colonnes de votre journal pour me permettre de m’acquitter de ce que j’appellerais mon devoir de reconstitution de la vérité. J’ai lu dans le journal gouvernemental [Ndlr : Le sahel du ...] deux interviews des deux artisans de ce processus électoral tronqué sur toute la ligne, en l’occurrence le président et le premier vice-président de la Ceni et je me suis dis qu’il faudra sans doute que l’un d’entre nous parle pour rétablir la vérité sur ce processus électoral dont ils semblent curieusement se vanter.
M. Rhissa Feltou, maire de la Commune Urbaine d’Agadez
Monsieur le maire, cette année, c’est au tour d’Agadez d’abriter la fête tournante du 18 Décembre. On sait que dans ce cadre, les autorités nigériennes ont initié, depuis 2011, un programme d’embellissement de chaque chef-lieu de région qui accueille l’évènement. Peut-on avoir une idée des infrastructures socio-économiques et culturelles réalisées, ou en cours de l’être, dans la capitale de l’Aïr?