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INTERVIEW.
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Interview de M. Boubé Ibrahim, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
Monsieur le président, le processus électoral conduit par la CENI vient de boucler la phase décisive qui est la proclamation des Résultats globaux provisoires du 2ème Tour de la présidentielle. Quel est le sentiment qui vous anime aujourd’hui ?
Le sentiment qui m’anime est avant tout un sentiment de satisfaction et de devoir accompli. C’est le lieu de témoigner ma reconnaissance aux membres de la CENI à tous les niveaux ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers qui nous ont accompagnés tout au long de ce processus. Cette reconnaissance s’adresse surtout au peuple nigérien qui a massivement participé au scrutin dans le calme et la sérénité, démontrant ainsi à la face du monde sa maturité et son aspiration à la paix sociale.
Interview du Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Maitre Kadri Oumarou Sanda
Monsieur le Vice-président, nous sommes au terme du premier tour de la présidentielle couplé aux législatives, et du 2ème tour de la présidentielle. Quel est votre sentiment après la proclamation des résultats globaux provisoires du second tour ?
C’est d’abord un sentiment de devoir accompli. Ensuite, un sentiment de satisfaction dans la mesure où la CENI, au regard de sa mission constitutionnelle et légale d’organisation et de supervision des opérations de vote, a gagné le pari et relevé le défi de l’organisation des élections présidentielles et législatives et ceci conformément aux délais constitutionnels requis et à son chronogramme.
Interview de M. Mahaman Laouan Gaya, secrétaire exécutif de l’Association des Producteurs de Pétrole Africains (APPA
Monsieur le secrétaire exécutif, les instances de l’Association des Producteurs de Pétrole Africains viennent de se réunir à Abuja au Nigéria. De quoi s’était-il agi au cours de cette rencontre?
En effet, du 7 au 16 Mars 2016, se sont tenues, à Abuja au Nigéria, la 55ème réunion du Comité des experts de l’APPA, la 33ème session du Conseil des ministres en charge du pétrole des pays de l’APPA et la 6ème Conférence et exposition africaines sur le pétrole en Afrique. Ces rencontres ont été rehaussées par le patronage de SEM Muhammadu Buhari. Au cours des travaux, nous avons présenté les activités du Secrétariat et des autres organes de l’APPA pour l’exercice 2015-2016, discuté des perspectives de notre organisation, de l’impact de la situation pétrolière internationale sur les économies africaines, des mesures à prendre, et tout cela a été couronné par une déclaration dite d’Abuja.
M. Moustapha Kadi Oumani, président du Réseau des Associations des Consommateurs du Niger (RASCONI) : ‘’Il s’agit des faits qui privent les consommateurs de connexion internet avec à la clé des préjudices pas si anodins qu’ils n’y paraissent’’
M. le président, pouvez-vous nous faire la genèse des droits du consommateur dans le monde ?
La notion de défense des droits du consommateur est apparue avec la société de consommation, mais ses racines remontent à 1971. Au tout début, le Mouvement Consumériste est né aux États-Unis sous l’impulsion des campagnes du pionner Ralph Nader, dans le cadre de la sécurité dans le secteur des automobiles à partir de 1959, particulièrement contre Chevrolet Corvair.
Interview : M. Mahaman Ousmane, président de la Commission Nationale des Elections Professionnelles (CONEP) : ‘’Le processus électoral est aujourd’hui à un stade d’exécution plutôt satisfaisant’’
Monsieur le président de la Commission Nationale des Elections Professionnelles, la CONEP a été créée par les autorités de la 7ème République dans l’optique d’organiser, superviser et suivre le processus électoral de détermination de la représentativité des organisations syndicales des travailleurs. Quelles les attributions et la composition d’une telle structure, et peut-on savoir exactement ce qui a été fait par la commission de son installation à aujourd’hui ?
Elections au Niger : le pouvoir réagit au retrait provisoire de l’opposition - RFI
RFI : Comment réagissez-vous à la décision de l’opposition de suspendre sa participation au second tour ?
Mohamed Bazoum : Nous n’en sommes pas surpris parce que, au lendemain du premier tour, déjà ils avaient annoncé qu’il y avait 2 500 bureaux de vote fictifs dans la région de Zinder et que, eux, ne reconnaîtraient plus les résultats de ce vote. Pourtant quelques jours après, nous les avons vu reprendre le travail et continuer comme si de rien n’était.
Interview/Hama Amadou, candidat à l’élection présidentielle : Le peuple nigérien m’a déjà choisi
« Je ne suis pas seul. Je ne suis plus le candidat de mon seul parti. Je suis le candidat de toute l’opposition réunie au sein de la Coalition pour l’Alternance 2016. En étant en prison, si j’ai réussi à mettre Issoufou en échec, ce n’est pas maintenant que je suis le candidat de toute cette opposition que je ne le battrai pas ». Telle est la substance de cet entretien d’une grande portée que Hama Amadou a accordé à Nigervoice, du fin fond de sa cellule de la prison de Filingué. Hama dit tout. : son combat pour un la démocratie et un Niger uni, son accord total avec les options politiques de la Coalition pour l’Alternance.
Interview : Boubé Ibrahim, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
Monsieur le président, le processus électoral conduit par la CENI vient de boucler la phase décisive qui est la proclamation des résultats globaux provisoires de la présidentielle 1er tour et des législatives. Comment qualifierez-vous l'atmosphère générale qui a prévalu tout au long du processus électoral ?
Installée en août 2016, la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, a travaillé six mois durant dans une atmosphère de calme et de sérénité. Nous nous sommes attelés à exécuter le chronogramme que nous avons élaboré de manière consensuelle et, avec les moyens mis à notre disposition. Mais comme vous le savez, les élections sont des moments d'extrême tension qui cristallisent l'attention de la population sur l'organe chargé d'organiser les élections.
Interview exclusive de Hari Hama Amadou, la Winnie Mandela du Niger : "C’est d’abord un emprisonnement politique puis un abus d’autorité"
A quelques jours du lancement de la campagne du second tour de la présidentielle du Niger, Les Afriques est allé à la rencontre de celle que l’on surnomme la Winnie du Niger, Hari Hama, épouse de Hama Amadou, candidat à la présidentielle du Niger et toujours en prison. Sans langue de bois et sans détour, cette combattante de la liberté s’est livrée à nos questions.
Entretien avec Monsieur Abdoulaye Amadou Traoré, candidat du PPNU Sawyi, à l’élection présidentielle 1er tour du 21 février 2016
M. Abdoulaye Amadou Traoré, vous êtes candidat à l’élection présidentielle 1er tour du 21 février 2016. M. Abdoulaye, sur quel programme entendez-vous convaincre les électeurs nigériens pour qu’ils vous accordent leur suffrage ?
Le projet de société que nous proposons au peuple nigérien s’appelle ‘’Le progrès pour le Niger’’. C’est un projet qui présente six axes prioritaires. Le premier axe traite du capital humain. Le deuxième de la création des richesses, le troisième des infrastructures et des services, le quatrième point la gouvernance, le cinquième, la promotion de la culture, de l’art, et du sport et le Niger sur la scène internationale. Voilà les grandes lignes de notre projet de société que nous comptons proposer au peuple nigérien.
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Entretien avec Monsieur Adal Rhoubeid, candidat du MDR-Tarna, à l’élection présidentielle 1er tour du 21 février 2016
Monsieur Adal Roubheid, vous êtes candidat à l’élection présidentielle du 21 février 2016. Sur quel programme entendez-vous convaincre les électeurs et électrices nigériens pour qu’ils vous accordent leurs suffrages ?
Effectivement, nous sommes candidats aux élections présidentielles 2016 au titre du Mouvement démocratique pour le renouveau (MDR). Ceci est soutenu par un profond constat de la réalité politique et socioculturelle de notre pays qui nous a poussés à proposer à notre peuple un projet de société pour qu’on puisse changer tout ce que nous voyons et qui nécessite un changement radical. Donc c’est à ce titre que le Mouvement démocratique pour le renouveau (MDR) a un projet de société à proposer au peuple nigérien. Il a été établi suite au diagnostic de la réalité de notre pays. Le Mouvement démocratique pour le renouveau (MDR) pense qu’un pays ne peut se redresser que sur les questions dont nous allons parler c’est-à-dire sa santé, son éducation et sa sécurité. Ces trois points sont les questions sur lesquelles nous créérons les conditions favorables à une nouvelle société nigérienne plus homogène et plus forte.
Entretien avec monsieur Kassoum Moctar, à l’élection présidentielle 1er tour du 21 février 2016 : «Le programme que nous appelons «hakida», c’est-à-dire ‘’la foi en notre Nation’’ s’articule sur un certain nombre de piliers»
M. Kassoum Moctar, bonsoir vous êtes candidat à l’élection présidentielle 1er tour du 21 février 2016. Sur quel programme entendez-vous convaincre les électeurs nigériens pour qu’ils vous accordent leur suffrage ?
Merci, nous sommes candidat aux élections présidentielles du 21 février 2016 Incha Allah. Nous sommes porteurs d’une ambition pour notre pays, celle de participer à la construction de notre pays. Nous sommes candidat aux élections présidentielles parce qu’à la date d’aujourd’hui, nous savons là où se trouve notre pays. Il faut le dire notre pays est le dernier sur la planète sur le plan de l’IDH. Et je pense que cette situation doit changer. On doit nous tous ensemble en envoyant un signal fort face à ce que nous appelons l’échec de la classe politique, envoyer des signaux forts, des signaux de rupture à notre Nation avec un nouveau message, un nouveau discours.
Entretien avec M. Cheiffou Amadou, candidat du RSD Gaskiya, à l’élection présidentielle 1er tour du 21 février 2016
Monsieur Cheiffou Amadou, vous êtes candidat à l’élection présidentielle 1er tour du 21 février 2016. Sur quel programme entendez-vous convaincre les électeurs nigériens pour qu’ils vous accordent leurs suffrages ?
Mon programme officiel que j’ai déjà annoncé lors du dernier congrès de mon parti, s’appelle ‘’Rassembler pour Bâtir’’. C’est un programme intégrateur, un programme cohérent qui tient compte de toutes les préoccupations des Nigériens. Des Nigériens de la ville et des Nigériens de la campagne. Ce programme est conçu pour englober huit (8) axes stratégiques avec un accent particulier sur la jeunesse, les femmes et le monde rural.
Entretien avec M. Ibrahim Yacoubou, candidat du MPN Kiishin Kassa, à l’élection présidentielle 1er tour du 21 février 2016
Monsieur Ibrahim Yacoubou, vous êtes candidat à l’élection présidentielle 1er tour du 21 février 2016. Sur quel programme entendez-vous convaincre les électeurs nigériens pour qu’ils vous accordent leurs suffrages ?
Nous avons conçu et élaboré, au niveau de notre parti, un programme socio-économique et culturel pour porter notre projet de gouvernance et puis trouver les moyens de résoudre les crises essentielles et récurrentes qui se posent au peuple nigérien depuis un certain nombre d’années. Ce programme, il s’appelle le ‘’Niger autrement’’. Et nous l’avons construit autour de 12 axes stratégiques que nous considérons comme essentielles pour construire une économie de croissance, résorber le déficit social notamment dans le cadre des secteurs de bases et des secteurs essentiels ; redonner de la respiration démocratique au Niger ; créer les conditions d’un développement durable et assurer les conditions de la sécurité et de la paix de notre pays.
Entretien avec M. Kalla Karimou, « Si la démocratie contribue à nous diviser au lieu de nous rassembler (…), alors nous devons recadrer notre réflexion dans le sens de voir ce que notre démocratie doit apporter au peuple nigérien »
M. Kalla Karimou, historien, Enseignant-chercheur à l’Université Abdou Moumouni de NiameyQuinze candidats se présentent cette année au premier tour de l’élection présidentielle du 21 février 2016 au Niger. M. Kalla Karimou, quels commentaires vous inspire ce nombre relativement élevé de candidatures ?
Entretien avec Pr Antoinette Tidjani Alou, coordinatrice Filière Arts du Spectacle au Département des Lettres, Arts et Communications (FLSH) de l'Université Abdou Moumouni
L'Université Abdou Moumouni de Niamey organise, les 10 et 11 février, un colloque international sur le Thème : «Quelle place pour l'art et l'artiste dans l'enseignement en Afrique? Formation, Création, Valorisation». Pouvez- vous nous expliquer le choix d'une telle thématique ?
Dans nos pays, l'art et l'artiste ne sont pas compris et reconnus à leur juste valeur. Pour le citoyen ordinaire, comme pour nombre de nos dirigeants, les artistes sont des bons à rien, des rigolos ou des personnes qui ont leur tête dans la lune et rien dans la poche. Ils ne sont pas perçus comme des personnes qui pensent, créent, critiquent, qui nous procurent de la joie ou la possibilité de la communion. Je ne dis rien des possibilités économiques. Or, on voit bien que dans un pays comme la France, l'art et la culture rapportent gros. En France, par exemple, la culture contribue 7 fois plus au PIB français que l'industrie automobile, avec 57,8 milliards d'euros de valeur ajoutée par an, comme me l'a fait remarquer ma collègue Catherine Martin-Payen Dicko. Cela nous donne à réfléchir...
Entretien avec Monsieur Mahaman Jean-Philippe Padonou, candidat du CDP-Marhaba Bikhum, à l’élection présidentielle premier tour du 21 février 2016 : « Notre programme est clair ; il est essentiellement basé sur le monde rural, la jeunesse et la femme
Monsieur Jean Padonou, vous êtes candidat à l’élection présidentielle du 21 février 2016. Sur quel programme entendez-vous convaincre les électeurs et électrices nigériens pour qu’ils vous accordent leurs suffrages ?
Notre programme est clair. Il est essentiellement basé sur le monde rural, la jeunesse et la femme. Nous disons le monde rural parce que jadis, le Niger avait une économie essentiellement basée sur l’agriculture et l’élevage. L’agriculture en cela que le Niger est l’un des premiers pays producteurs d’arachide. Nous avons eu la chance de connaitre cette époque. Et à l’époque, le Niger exportait plus qu’il n’en importait. Aujourd’hui c’est tout à fait le contraire. Nous avions sillonné le pays et nous avions échangé. Nous avons compris que la problématique du pays c’est le monde rural. Donc notre action sera essentiellement basée sur elle. Identifier les produits en mesures d’être exploités, exportés pour créer la richesse. Nous avons par exemple le riz. Il est temps de développer la filière.
Entretien avec Monsieur Amadou Boubacar Cissé, candidat de l’UDR-Tabbat à l’élection présidentielle premier tour du 21 février 2016 :« Le programme sur lequel je souhaite convaincre les Nigériens de nous élire (…),c’est ‘’Gouverner le Niger autrement
Monsieur Amadou Boubacar Cissé, vous êtes candidat à l’élection présidentielle du 21 février 2016. Sur quel programme entendez-vous convaincre les électeurs et électrices nigériens pour qu’ils vous accordent leurs suffrages ?
Le programme sur lequel je souhaite convaincre les Nigériens de nous élire au premier tour de l’élection présidentielle du 21 février j’entends le déployer autour d’un postulat donné : c’est ‘’Gouverner le Niger autrement’’ dans l’unité retrouvée, la justice sociale et le progrès. Ceci suppose de mettre en place un programme de développement économique et social qui permette d’avoir une croissance saine et durable de créer les conditions pour retrouver la fraternité entre les Nigériens, de rassembler les Nigériens.
Entretien avec Monsieur Laouan Magagi, candidat de l’ARD Adaltchi-Mutuntchi, à l’élection présidentielle premier tour du 21 février 2016 : «Mon programme, il est tout simple (…). C’est un programme qui veut d’un Niger émergent, et au plus vite»
M. Laouan Magagi, vous êtes candidat à l’élection présidentielle premier tour du 21 février 2016. Quel programme vous entendez vous convaincre les électeurs nigériens pour qu’ils vous accordent leurs suffrages ?
Merci bien de m’avoir donné l’occasion de donner une réponse à cette question sur mon programme. Je remercie Dieu le clément et miséricordieux, de m’avoir donné l’occasion aujourd’hui de m’adresser à travers cet entretien aux nigériennes et aux nigériens. Le Niger a connu depuis les années 60 tout un processus d’appui à la décentralisation, et par moment des élections ont été organisées, afin de permettre au peuple de s’exprimer, de choisir la personne ou les personnes les mieux indiquées pour conduire les institutions de la république. C’est dans ce cadre, que moi Laouan Magagi, avais été donc investi par mon parti, l’Alliance pour le Renouveau Démocratique, (ARD), Adaltchi Mutuntchi avec le symbole ‘’Sinsiya’’, qui symbolise l’unité nationale.
Entretien avec M. Tahirou Guimba, candidat du Moddel Ma’aykata à l’élection présidentielle premier tour du 21 février 2016 : «Mon programme (…) est essentiellement bâti sur notre idéologie qui est de vouloir sortir notre pays des sentiers battus»
M. Tahirou Guimba, vous êtes candidat à l’élection présidentielle premier tour du 21 février 2016. Avec quel programme entendez-vous convaincre les électeurs nigériens pour qu’ils vous accordent leurs suffrages ?
Mon programme est tout simple et il sera axé sur trois axes qui feront une troisième voie. Il est essentiellement bâti sur notre idéologie qui est de vouloir sortir notre pays des sentiers battus. En substance, ces trois axes je peux vous les résumer très simplement. C’est la refondation de l’Etat. Tout le monde sait que depuis 25 ans, depuis la conférence nationale à nos jours, nous avons essayé un système, des textes fondamentaux qui ne répondent pas aux réalités socioculturelles de notre pays, notamment le socle constitutionnel, qui a en son sein, ce texte là, tout ce qu’il y a comme germe d’instabilité.