En salle, les uns et les autres se distinguent nettement. Les premiers sont inquiets, dubitatifs. Un coup d'œil à gauche, un autre à droite, un coup de ''canine'' sur le stylo. Mais rien ne les sauvera, les différents services en charge de l'organisation des examens sont rodés. Ils ont pris les dispositions adéquates et l'œil vigilant des surveillants veille au grain.
Ce qui ne laisse aucune chance aux partisans du moindre effort. Quant aux seconds, confiants et sereins, ils restent concentrés sur leurs sujets.
Mais dans tous les cas, personne n'y échappera. C'est le moment de prouver à la famille, aux parents (à papa et maman surtout) qu'on n'a pas dépensé leurs jetons pour rien. Et seuls ceux qui se sont réellement remuées les méninges franchiront cette étape importante de la vie. Dans moins d'une semaine au maximum, le verdict sera dit.
Pour ceux qui ont fourni de réels efforts, l'angoisse est au rendez-vous, alors que les ''buissonniers'' affichent un semblant de sérénité qui cache en réalité leur désarroi. Comme, le dit l'adage, l'angoisse réside dans l'attente et non dans la catastrophe. Mais tous doivent se dire que ce n'est pas la fin des temps.
C'est juste une étape de la vie, mais aussi un moment de vérité. Ceux qui n'ont pas la chance d'être parmi les heureux cette année, auront le temps de mieux affûter leurs armes pour l'année prochaine. Par contre, ceux d'entre eux qui ont utilisé leur dernière cartouche, doivent méditer et surtout s'armer de courage pour se lancer, pourquoi pas dans une autre voie. Après tout, chacun à sa chance dans la vie et l'on ne prospère pas tous dans le même domaine.
23 juin 2012
Publié le 22 juin 2012
Source : http://lesahel.org/