Dans un cas comme dans l’autre, les conséquences sont les mêmes : le retour du vacarme et de l’extravagance d’une jeunesse qui ne cesse de nous étonner ! A longueur des nuits, ça danse, ça crie et ça bourlingue dans les quartiers, soumettant ainsi tout le voisinage à la rude épreuve du tapage nocturne. Mais là n’est pas le plus grave !... Le plus grave avec ces parties de loisirs, ce sont les actes peu recommandables qui y sont liés. Car, dans la plupart des cas, l’organisation des parties de ‘’niébé’’ se fait au prix de mille larcins. Ainsi, étant entendu que chaque participant est appelé à apporter sa part de contribution dans la constitution des ingrédients de la cuisine, beaucoup d’entre eux n’hésitent pas sur les moyens d’en acquérir. Attention donc au retour en force du ‘’djôgol’’, un euphémisme utilisé par les adolescents pour cacher toutes sortes de larcins et de maraudage qui peuvent créer un malaise et de la suspicion dans les foyers.
Mais les vacances, c’est aussi la saison des réjouissances intempestives de mariage avec tout ce qu’elles comportent comme ingrédients, en termes de turbulences liées notamment à la valse infernale des cortèges organisés pour accompagner les jeunes mariées à leur domicile conjugal. Au regard des risques réels d’accidents qui l’entourent, ces cortèges de mariage sont aujourd’hui synonymes de craintes et d’insécurité publique. Comme quoi, en cette période dominée par le réveil des démons, à peine endormis, de l’espièglerie et de l’incurie, c’est le cas de se mettre à l’abri.
Assane Soumana
07 juillet 2012
Publié le 06 juillet 2012
Source : Sahel Dimanche