Recherche Archives Nigerdiaspora 2003-2020
L'AIR DU TEMPS.
Lair du temps : Sous la hantise des eaux
Les pluies enregistrées ces derniers temps ont eu pour effet de remettre les rampes de projecteurs de l’actualité sur les insuffisances qu’accuse la ville de Niamey en matière d’assainissement. De nos jours, force est de constater que la plupart des rues secondaires de la capitale sont devenues quasi impraticables, tant elles ont été défaites par les vagues des eaux de ruissellement. Aussi, pour aller d’un point à l’autre de la ville en automobile ou à moto, il faut savoir tracer son ‘’plan de vol’’ dès au départ, pour éviter les pièges et les points d’impasse.
L'air du temps : Trêve d’accusation, place à l’action !
Nigerien Cyber Citoyen, Groupe Facebook de lutte contre l’insalubrité des villes au NigerDes images de tas d’immondices quotidiennement filmées et postées sur les réseaux sociaux, des groupes de jeunes volontaires qui se mobilisent pour prendre en main la propreté de leur quartier en organisant des opérations de salubrité publique, des structures de la société civile qui se créent pour mener spontanément des actions citoyennes de salubrité publique, des autorités qui s’arment de pelles et de brouettes pour enlever les ordures sur un dépotoir géant, etc.
L'air du temps : Le prix de la coquetterie...
Ce n'est pas du harcèlement. C'est que la situation est tellement cruciale qu'on ne saurait observer un silence complice. Il s'agit du sempiternel problème de l'assainissement, un sujet toujours à l'ordre du jour dans les discussions à Niamey. Il se trouve en effet que les gens ont pris conscience, sans doute du fait des mille et un attraits des réalisations du programme ''Niamey Nyala'' avec ces vastes et somptueux boulevards bien éclairés, que désormais il faudrait aller de l'avant dans la modernisation ainsi amorcée. Ils sont tous d'accord qu'il faut faire de Niamey cette ville dont rêvent tous les Nigériens : une ville coquette et moderne ! Une ville digne d'une capitale qui accueille fièrement ses visiteurs avec les facettes merveilleuses d'une cité-vitrine. Ça, tout le monde en veut !
L'air du temps : Halte à l’utilisation abusive des biens publics !
La conception que les gens se font des biens publics dans notre société, parlons-en!...La question mérite assurément d’être posée, tant il est vrai qu’elle soulève beaucoup de problèmes. Mais, force est de constater que selon une idée généralement répandue, pour le commun des Nigériens, les biens publics sont la propriété de l’Etat, ils appartiennent à tout le monde, donc à personne! D’aucuns vont plus loin dans la conception de leur esprit brumeux pour assimiler les biens publics à une propriété du Gouvernement vu, non pas sous l’angle de l’institution, mais comme ce groupe de personnalités à la tête de l’appareil étatique. Vous avez souvent entendu parler de la fameuse appellation ‘’motan gomnanti’’ ou ‘’gomnanti moto’’ pour désigner les véhicules administratifs.
L'air du temps : Sortie de Ramadan
Le mois de Ramadan tire à sa fin. Tout au long de ce mois de piété, l’on a, pour ainsi dire, quelque peu ‘’soufflé’’ avec des journées monotones et les longues nuits de recueillement au sein des mosquées. Les bouches étant ‘’cousues’’ et les langues ayant tout perdu de leur ‘’venin’’, la vie sur terre a été tout au long de ce mois de totale absolution, ce long fleuve tranquille dont rêve l’humanité. Un monde sans bagarres ni injures où tout le monde est doux comme un agneau! Dommage que tout ceci ne relève que d’un bref passage !...
L'air du temps : Les candidats et la leçon de la cigale…
En cette période correspondant à la tenue des examens de fin d’année scolaire, l’heure est fatidique pour les candidats. Ainsi depuis mercredi dernier, les candidats au BEPC subissent la dure loi des épreuves, tandis que ceux qui aspirent à l’obtention du Baccalauréat restent encore dans l’expectative. Autant dire que l’atmosphère est très pesante pour nos jeunes candidats. Comme dirait l’autre, l’heure de vérité a sonné. Pour les plus ‘’carriéristes’’ des candidats, c’est-à-dire ceux-là qui ont passé des nuits blanches à bûcher leurs cours et à s’entrainer en groupe, la délivrance sur les copies d’examen s’annonce moins angoissante.
L'air du temps : Quand la boulimie plombe la foi et la dévotion
Mois de piété, de jeûne et de privation, le mois de Ramadan est aussi paradoxalement que cela paraisse, le mois de très haute consommation. La demande étant très forte sur le marché, le sucre et bien d’autres denrées font l’objet d’une vaste spéculation entretenue par des commerçants véreux. Car, l’occasion faisant le larron, les cupides commerçants trouvent là une bonne opportunité pour faire grimper les prix.
L'air du temps : Ces chauffards incivils…
Indiscipline et désordre. A eux seuls, ces deux vocables suffisent pour dresser le topo caractéristique de la circulation, ces derniers temps, à Niamey. En fait, de tous temps, nous nous sommes toujours très mal débrouillés, côté circulation. On se croirait dans une jungle où les usagers les plus ‘’réglos’’ paient à chaque coin de rue les conséquences de l’incurie des mauvais conducteurs. Je parle de ceux-là qui, en plus de bafouer royalement toutes les règles du Code routier, ‘’roulent’’ aussi sur les principes moraux qui imposent la bonne conduite que toute âme sensée doit observer à l’égard des autres.
L'air du temps : Avec des maires et en marées hautes
Tandis que la saison d’hivernage s’installe progressivement dans notre pays, la crainte est grande chez les habitants de certains quartiers de Niamey d’avoir à revivre le retour du calvaire des inondations et des mares stagnantes qui entravent la circulation. Une crainte justifiée car les premières pluies enregistrées ont déjà mis à nu les insuffisances qu’accuse la ville de Niamey en matière d’assainissement.
L'air du temps : Tous à l’école du civisme !
Le civisme. Voilà une vertu primordiale dont aucun pays ne saurait se passer pour se hisser au rang de grande nation. Autrement dit, la grandeur d’un pays, voire d’un peuple, doit se fonder sur le respect que chaque citoyen témoigne, sans faille ni rabais, à l’égard de la communauté au sein de laquelle il évolue. Cela implique une réelle obéissance aux dispositions des lois et règlements, ainsi qu’aux simples principes de la vie en société.
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L'air du temps - Changement climatique : déjà dans nos murs
Bonjour. Et cette chaleur ? C’est dans l’air du temps. Canicule oblige, ces derniers temps, les salutations d’usage vont des simples civilités pour glisser dans les complaintes liées à l’agressivité des dards du soleil. Oui, le mercure grimpe, et le calvaire aussi. Il est vrai qu’en cette période de l’année, l’on est conscient du fait que c’est le règne de la fournaise. Mais avec une température qui oscille autour des 45°, on peut dire que dame nature en fait trop en sévérité. Comme pour nous harceler, ‘’l’astre de feu’’ nous traque partout et chaque jour en charriant sa chaleur torride.
L'air du temps : Que voyager cesse de rimer avec danger de mort
Le tragique accident de la route survenu dans la nuit de mardi à mercredi derniers, sur la route de Torodi, et qui s'est soldé par le bilan lourd de sept (7) morts sur place et 23 blessés dont 5 dans un état grave, vient une fois de plus relancer le sempiternel débat sur la question de la sécurité -disons l'insécurité - routière. A ce propos, les mêmes questions reviennent sur toutes les lèvres. Elles sont les suivantes: tous ces accidents relèvent-ils de la simple fatalité?
L'air du temps : Escapades au bord du fleuve
Ces derniers temps, la canicule donnant prétexte, les rives du fleuve Niger sont devenues le lieu de prédilection et de repli tactique pour les jeunes de la capitale. De jour comme de nuit, des jeunes randonneurs affluent par vagues vers les abords du Djoliba. Le week-end notamment, la ruée vers le fleuve est remarquable à certains points précis, comme c’est le cas au niveau du site à la hauteur de l’INJS. Depuis le premier pont, on peut les apercevoir déferlant à pieds, à moto, ou en voiture. Souvent, des véhicules de transport en commun sont mis à contribution pour transporter la ‘’troupe’’. Quant aux véhicules personnels, ils sont dans la plupart des cas ‘’empruntés’’ à papa ou à tonton, dans des conditions pas tout à fait…loyales.
L'air du temps : Cap sur la renaissance culturelle
Après la nomination de l’équipe gouvernementale, et encore la série des passations de services entre les ministres entrants et sortants, les Nigériens s’interrogent avec acuité sur les orientations nouvelles qui seront impulsées dans la conduite de l’action gouvernementale. Une chose est sure, la tâche qui attend le nouveau gouvernement est d’une très grande ampleur. Et nul n’ignore qu’au regard des défis qui se présentent pour notre pays, il faut, plus que des mots et des intentions, des actions rondement élaborées et mises en œuvre pour propulser la machine du développement du Niger.
L'air du temps : Dans l'expectative du Décret...
Après l'épisode des scrutins présidentiels et législatifs, suivi de la cérémonie d'investiture du Président réélu, puis du décret de nomination (disons ré-nomination) du Premier ministre, Chef du Gouvernent, tous les regards sont désormais braqués sur la constitution de la nouvelle équipe gouvernementale. Comme l'on peut l'imaginer, ça se bouscule au niveau des états-majors des formations politiques où l'on procède, en sourdine, à la présélection puis au tamisage des dossiers pour le choix des militants à inscrire sur la précieuse liste des ministrables.
L'air du temps : La politique au menu du jour
Il était évident que la clameur soulevée par les campagnes pour les élections présidentielles et législatives qui viennent de se conclure dans notre pays n’allait pas s’estomper d’un seul coup et sans laisser son empreinte sur la vie quotidienne des Nigériens. En effet, propagande oblige, la période ayant marqué les joutes électorales très facilement réveillé chez le commun des Nigériens un vieux démon qui avait déjà du mal à s’endormir.
L'air du temps : Un dada nommé WhatsApp
Echanger à longueur de journée avec des amis, s’égayer en parlant de tout et de rien! Quoi de plus agréable pour consolider les valeurs de fraternité et de solidarité chères à notre société, dans le contexte de cette vie citadine où plane le spectre de l’individualisme et du repli sur soi ? Non, je ne parle pas ici des groupes de ‘’foyandi’’ qui mobilisent les week-ends des femmes, encore moins des fadas qui foisonnent à Niamey et dans le reste du pays.
Liberté d’accord, mais responsabilité d’abord !
Ces derniers temps, alors que l’on s’achemine vers la tenue du second tour de la présidentielle, les jeunes militants des partis politiques travaillent à pourrir l’atmosphère sur les réseaux sociaux. La confrontation est devenue rude, voire insupportable, surtout sur Facebook, véritable boulevard ouvert aux jeunes pour s’adonner à toutes les dérives. Pour le comprendre, il suffit de jeter un petit coup d’œil sur les messages postés par les jeunes internautes et les discussions qu’ils déclenchent sur des groupes comme ‘’1 Million de Nigériens sur Facebook’’ ou encore ‘’500.000 Nigériens sur Facebook’’.
L'air du temps : Querelles sur la toile
Ces derniers temps, tandis que tous les esprits sont fixés sur la publication des résultats des élections présidentielle et législatives du 21 février dernier, les jeunes militants des partis politiques lancés dans la course au Palais présidentiel, eux, se ruent sur les réseaux sociaux. Facebook, terrain de prédilection pour les jeunes internautes, explose sous l’effet des ‘’post’’ intempestifs des jeunes défendant la cause de tel candidat ou de tel autre. Avec ça, le décor est tout planté : une situation de dualité où les avis des uns s’entrechoquent contre ceux des autres d’en face.
L'air du temps : Gare à la déperdition des voix !
Dimanche prochain, jour ‘‘J’’ des élections présidentielles et législatives dans notre pays, l’honneur reviendra au peuple nigérien de faire son choix pour départager les candidats en faisant parler les urnes. Le verdict du peuple souverain! Telle est la règle fondamentale de toute démocratie. Ainsi compris et accepté par tous, tout ira pour le mieux.
Aussi, l’idéal dans une élection, c’est de voir le choix exprimé par les électeurs se traduire réellement à travers des bulletins tous valables. Hélas, il se trouve que jusqu’à présent, en dépit de la grande expérience acquise par les Nigériens en matière électorale, beaucoup reste à faire pour réussir ce pari. Notre inquiétude porte ici sur la maitrise du vote à bulletin unique pour lequel nos électeurs ne sont pas encore assez ‘’rodés’’.