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POLITIQUE.

Dans la série de rencontres qu’il a initiées depuis quelques temps avec les différentes composantes de l’électorat nigérien, le Président Issoufou Mahamadou qui est le premier à prendre l’initiative d’aller rencontrer les forces sociales et leur expliquer ce qu’il entreprend pour le pays, le candidat a rencontré le lundi 1er novembre 2004 à l’Hôtel Gawèye de Niamey les journalistes des médias publics et privés.

Il s’est agi pour lui, de présenter aux acteurs de l’information et faiseurs d’opinion que sont les journalistes les grands axes de son programme et ce qui fait la différence entre ceux qui regardent devant eux et ceux qui regardent à travers le rétroviseur. Rappelant que les élections présidentielles auront lieu le 16 novembre 2004, le Président Mahamadou Issoufou a d’emblée fait remarquer la différence d’approche entre son principal challenger Tandja Mamadou du MNSD-Nassara et lui-même. Selon lui, le président Tandja Mamadou confond “bilan” et “programme” de campagne.
Et s’il sème la confusion délibérée entre ce qu’il suppose avoir déjà fait et ses projets d’avenir, c’est qu’il a des objectifs inavoués et inavouables, selon Mahamadou Issoufou : entretenir le flou et la confusion, parce que la réflexion n’est pas le sport favori du candidat Tandja Mamadou. D’ailleurs, pendant toute la durée de son mandat, le Président Tandja Mamadou n’a toujours été qu’un figurant, dont les réelles attributions ont été en réalité exercées par son Premier ministre Hama Amadou, qui lui a servi de faire-valoir. “Il n’a pas le profil de la fonction. Ce n’est pas de sa faute”, a-t-il expliqué. C’est ce qui a justifié cette “gestion par procuration”, où c’est le Premier ministre qui a exercé les attributions du Chef de l’Etat. En ce qui le concerne, le Président Mahamadou Issoufou a donné sa parole devant la presse que lui, il sera un vrai président, à la hauteur de la mission qui lui sera confiée et exercera la plénitude de ses attributions, telles que définies par la constitution.
C’est cette carence des aptitudes du président sortant qui est à la base de tous les maux de ce pays, selon le candidat de l’opposition Mahamadou Issoufou.
Sur le programme spécial qui semble être le cheval de bataille du Président Tandja, le Président Issoufou fait remarquer qu’il s’agit d’investissements que Tandja a été incapable de valoriser pleinement. Selon Mahamadou Issoufou, il vaut mieux avoir vingt Centres de Santé Intégré (CSI) qui fonctionnent que d’avoir une pléthore de piaules qui ne servent à rien aux populations, parce que le régime n’a pris aucune disposition pour les rentabiliser pleinement. Donc il y a une mauvaise exécution de ce programme. Il se propose à la place de construire non pas des cases de santé, qui vont servir d’abris aux ânes pendant les pluies, mais des Centres de Santé Intégrés, structures qui correspondent aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ).
Au chapitre de l’école, le candidat Issoufou envisage le recrutement de 2500 enseignants par an pour subvenir aux besoins de scolarisation de notre pays, dont il se propose de relever le taux jusqu’à 75 % avant la fin de son mandat. Avec l’abrogation de la mesure portant retraite anticipée des agents de l’Etat, il remettra toute cette mine d’expériences au bénéfice des secteurs sociaux de base que sont l’éducation et la santé. L’université de Niamey qui est abandonnée et transformée par le régime de la 5°République en une machine à produire des affrontements et années blanches sera réhabilitée et restructurée. Et un budget conséquent sera mis à sa disposition pour son fonctionnement. Aux agents de l’Etat, le Président Mahamadou Issoufou a promis une augmentation des sala ires, si les conditions le permettent, pour relancer la consommation et stimuler ainsi la croissance, qu’il ambitionne d’amener à 7% par an pendant les 5 années de son premier mandat.  Concernant le monde rural, le Président Issoufou entend prendre des dispositions pour accroître ses revenus, par une revalorisation des secteurs ruraux d’activités. Pour lui, il ne s’agit pas seulement de faire reculer la pauvreté, mais de l’éradiquer à tout jamais. Au plan politique, le Président Issoufou a pris l’engagement de ne pas faire de l’exclusion. Il envisage même, de mettre en place une fois élu, un gouvernement d’union nationale, où les cadres compétents de l’opposition trouveront leur place. Dans son programme, il envisage de rédiger un statut de l’opposition et de bannir l’exclusion, pour, dit-il donner une leçon politique au pouvoir actuel, qui a entretenu une logique de persécution de l’opposition pendant toute la durée de son mandat. Pour ce qui est des rapports entre les médias et le pouvoir, le Président Mahamadou Issoufou a déploré les rapports d’assujettissement entre médias publics et pouvoir et a promis de mettre fin à cette tendance à inféoder la presse publique au pouvoir. Il a ajouté qu’aucun journaliste n’ira en prison du fait de ses actes. A l’issue de son exposé, plusieurs questions ont été posées par les journalistes présents à la conférence de presse. A propos des rumeurs sur les intentions du pouvoir de frauder aux prochaines élections, le Président Issoufou a certifié qu’il accepterait le verdict des urnes comme il l’a fait en 1999, si les élections étaient transparentes. Mais si d’aventure il gagnait les élections et que le pouvoir refusait de reconnaître sa victoire, alors on verra ce qu’on n’a encore jamais vu dans ce pays. Cette conférence a aussi servi au leader du PNDS-Tarayya Mahamadou Issoufou à lever une équivoque sur ses apports avec l’armée que certains l’accusent de pas aimer. En fait, il n’en est rien, selon le Président Issoufou. Fils de militaire lui-même, dont il dit être fier, il a dit qu’il aime l’armée nigérienne considère que l’armée est la colonne vertébrale de l’Etat. En conséquence, il n’a aucune raison de la détester. voilà une équivoque de taille levée pour le plus grand malheur de certains petits malins qui veulent toujours utiliser la grande muette pour le dessein de leur politique, parce que tout simplement, sans agiter le spectre d’une interruption du processus démocratique ils sont incapables de se réaliser sur le terrain politique. Leur force politique, ce n’est pas eux et ce qu’ils peuvent réaliser pour le Niger, mais des petits complots qu’ils peuvent ourdir en voulant toujours
instrumentaliser quelqu’un et non leur propre intelligence et leur ardeur au travail bien fait pour l’intérêt du Niger.
Si toutes ces promesses énoncées par le Président Issoufou sont tenues, cela augure d’un bel avenir pour ce pays. Ce sont là assez de raisons, entre autres, de lui donner l’occasion d’essayer.

Site web: www.mahamadouissoufou.com

Ibrahim Manzo
Si Tandja peut se targuer d'avoir le plus grand nombre de partis(une dizaine), il reste que Mahamane Ousmane, lui, a eu les gros morceaux. Les deux anciens amis se livrent actuellement à une bataille juridique, par clans interposés, pour obtenir le soutien de l'Union des forces patriotes (Udfp-sawaba) Pendant que le président du parti et ses partisans étaient réunis à Dosso, le 30 octobre dernier, pour décider de soutenir la candidature de Mahamane Ousmane de la Cds, un autre groupe des responsables participaient à une déclaration publiée, à partir de Niamey, par une dizaine des « micro-partis  » de l'Alliance des forces démocratiques (Afd) qui, eux, soutiennent la candidature de Tandja Mamadou du Mnsd.
Le gouvernement du Niger a adopté un projet de loi portant programmation militaire pour la période 2004-2008, dans le cadre de la restructuration de ses forces de défense, annonce mardi un communiqué du Secrétariat général du gouvernement. Ce projet découle des résultats d`un audit organisationnel des forces armées réceptionné en août 2003 et qui a fait ressortir l`impérieuse nécessité de mettre ces forces à un niveau d`équipement et d`entraînement digne des armées modernes, disposant en toute circonstance de toute compétence qu`exige une armée motivée par le service de la Nation, précise le gouvernement.

Plus particulièrement, ce projet de loi, qui est la première traduction concrète de la réforme des moyens de défense, permettra de restructurer en profondeur l`outil de défense et de faciliter la construction d`une politique de défense sous- régionale et régionale.

Source: AngolaPress

dimanche, 26 mars 2006 06:34

Qui sera notre président?

Candidat à sa propre succession, l'homme est âgé de 66 ans. Colonel des forces armées à la retraite, il fut ministre de l'intérieur et préfet. Avant son arrivée au pouvoir en 1999, Mamadou Tandja était connu des Nigériens pour sa rigueur dans la gestion de la chose publique. Il aimait tellement faire respecter l'autorité de l'Etat que certains voyaient en lui l'image d'un dictateur. Malheureusement, depuis bientôt cinq ans qu'il est au pouvoir, Mamadou Tandja offre l'image d'un homme « mou ». Dans leur écrasante majorité, les Nigériens ont assisté impuissants à une sorte de délégation des pouvoirs du Président Tandja à son Premier ministre ; toute chose qui, selon les observateurs, a occasionné les abus de tout genre qui ont caractérisé les cinq ans de gestion du pouvoir de Tandja. On peut, entre autres, parler des violations massives des droits de l'homme (la destitution du Sultan de Zinder, les arrestations intempestives des journalistes, l'exclusion au sein de l'administration et des forces armées) et des détournements massifs des deniers publics à travers des marchés
Les observateurs internationaux ayant supervisé samedi dernier les élection municipales au Niger, se sont félicités ce jeudi à Niamey, de l`organisation du scrutin, soulignant qu`il s`est déroulé "dans le calme. Les observateurs internationaux, sur la base des compilations des équipes réparties dans les huit régions du Niger, concluent que les élections du 24 juillet ont répondu aux critères démocratiques, libres et transparents", ont-ils souligné dans une déclaration rendue publique, jeudi. Selon les observateurs, le scrutin s`est généralement déroulé dans le calme, en dépit du fait que certains bureaux de vote n`avaient pas bénéficié de mesures de sécurité adéquates.
dimanche, 26 mars 2006 06:15

Tandja candidat

C’est de Paris où il assistait à une conférence des chefs d’Etats et de gouvernement sur le partenariat international pour le bassin du Niger que SEM Tandja Mamadou, dans une interviewe accordée à la Radio internationale RFI a déclaré son intention de se présenter aux futures élections présidentielles.
dimanche, 26 mars 2006 06:12

Elections locales fixées au 5 septembre

Niamey, Niger, 22/05 - Après deux reports successifs les 27 mars et le 29 mai 2004, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a finalement retenu la date du 5 septembre prochain pour la tenue des élections locales au Niger, a-t-on appris vendredi de source officielle à Niamey.

C'est l'information livrée, hier, par M. Moumouni Adamou Djermakoye, ministre d'Etat nigérien, ministre de l'Intégration africaine et du NEPAD, à sa sortie d'une audience avec le président Gbagbo.

L'hôte du chef de l'Etat était accompagné d'une délégation de trois personnes, dont Bouré Yayé, Secrétaire permanent du Haut Conseil des Nigériens de l'étranger, Moustapha Diop, conseiller du ministre, et Adam Abdoulaye Dan Maradi, ambassadeur du Niger en Côte d'Ivoire. 


dimanche, 26 mars 2006 06:07

Elections locales 29

Le président du Niger, Mamadou Tandja, a signé, mardi, un décret portant convocation du corps électoral pour les consultations municipales le samedi 29 mai prochain, indique un communiqué officiel rendu public à Niamey.  

Initialement prévues pour le 28 mars courant, ces élections ont été reportées de deux mois, conformément aux recommandations issues des travaux du forum national sur le dialogue politique tenu du 15 au 20 janvier 2004 à Niamey.

La semaine dernière, le Conseil national de dialogue politique s`était réuni à Niamey en vue de proposer au gouvernement des amendements consensuels au code électoral qui, ainsi enrichi, sera transmis à l`Assemblée nationale (parlement), réunie en session ordinaire depuis le 04 mars, pour adoption.
dimanche, 26 mars 2006 06:04

Le Niger conjugue les problèmes

Pour la première fois, un rapport a été réalisé par le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) et par l'ONG EngenderHealth sur la fistule obstétricale en Afrique subsaharienne. Des évaluations fondées sur la visite de centres médicaux ont été menées dans neuf pays (1). Un travail très précis qui donne un état des lieux de la santé dans le pays et une description de la situation, hôpital par hôpital. Un exemple avec le Niger, où le taux de fécondité est de 8 enfants par femme, soit le plus élevé d'Afrique subsaharienne.
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