En plus d’être un simple cadre de challenge ardu entre les lutteurs, le championnat national de la lutte traditionnelle est aussi ce grand rendez-vous de l’exaltation de l’unité et de la fraternité. Il est vrai que derrière chaque lutteur se tiennent des milliers, voire des millions de supporters, mais la passion du jeu ne doit guère nous éloigner des idéaux qui nous unissent: l’amour de notre pays, le Niger! C’est pourquoi, au moment où s’ouvrent les manifestations de cette 38ème édition du Sabre national de lutte traditionnelle, chaque lutteur, chaque acteur impliqué dans l’organisation du championnat, chaque supporter, doit s’évertuer en vaillant défenseur des valeurs cardinales du fair-play et de la fraternité. C’est le cas de rendre un vibrant hommage aux animateurs des arènes que sont les ‘’tchali-tchali’’, les griots, et les anciens lutteurs qui apportent une grande part de contribution à la beauté du jeu.
Mieux, le devoir de mémoire nous impose de rappeler des grandes gloires qui, par leurs talents et leur esprit de fair-play, ont donné à cette discipline sportive toute sa noblesse et ses attraits. On pourrait citer, au hasard, des monuments comme Kadadé, Salma Dan Rani, Kantou, Balla Kado, Langa-Langa, Kassou Kassouga, Tchiawtché, Naroua, Issoufou Aboubacar, Kataki, Oumarou Sabon Karfi, Aboubacar Djibo, Chaïbo Mati, Courant de Dosso, Mouhamadou Idi dit Commando, Araga NabazagaTonko de Maradi, Ibrahim Tchiama, Badamassi Alassane, Sayadi Assoutan, Balla Harouna, Labo Maïkafo, Barmou Lallé, etc. Nostalgie, quand tu nous tiens !
Assane Soumana(onep)
23 décembre 2016
Source : http://lesahel.org/