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Explosion du camion citerne : Les rails de Mahamadou Issoufou à la base de l’hécatombe ?

Si certaines mesures étaient appliquées quant à l’occupation de la route par des véhicules en panne, et de surcroit transportant une matière aussi dangereuse et volatile que l’essence, certaines choses n’auraient pas lieu ? Enfin, quelle est la part des maudites barres de fer de Mahamadou Issoufou et son ami breton Bolloré ? Car, ils y sont bien pour quelque chose, ces maudits rails. Selon des témoins, le camion citerne, après avoir évité un taxi, a buté contre ces inutiles et encombrantes barres de fer avant de se renverser. La question que les nigériens se posent est : que font ces maudits rails tout le long de la voie rond-point 6ème et l’aéroport malgré l’échec du projet de la boucle ferroviaire ? Voulant se faire passer pour celui qui a fait plus que tous les présidents et chefs d’Etat nigériens réunis (en termes de gouvernance chaotique et d’économie criminelle oui) Issoufou a fait de la boucle ferroviaire une affaire personnelle. Malheureusement, l’impréparation, la précipitation, et le manque d’étude de faisabilité pour un si structurant projet ont conduit à l’échec le plus cuisant de l’un des plus grands crimes économiques.

Certains parlent de copinages et autres micsmacs dans cette affaire puisque le marché a été arraché à Africa Rail de Dossou pour Bolloré Logistics. D’un coût de plus de 600 milliards, les barres de fer de Mahamadou Issoufou et de son ami Bolloré risquent de nous coûter plus de 2000 milliards, soit l’équivalent du budget théorique 2019 du Niger. Comment est-ce possible ? Le projet ayant foiré, Bolloré a été dessaisi pour les chinois. Non content de ce coup de son ami, Bolloré réclame 3 milliards d’euros de compensation. De l’autre côté, Africa Rail réclame du Niger et du Bénin quelques petits milliards de Francs CFA pour avoir été écarté au profit de Bolloré. Pire, lez Niger, compte tenu de ce contentieux, ne peut même pas dégager ces maudites barres de fer. Les nigériens se rappellent que le marché de dégagement de ces rails a même été octroyé. Et pourtant ils sont encore là, bien visibles, rendant cette partie de la ville inesthétique, avec son cortège de morts régulièrement. Dans ce cadre, il serait intéressant de savoir la part exacte des maudits rails de Bolloré dans l’explosion survenue il y a trois jours. Une enquête doit être ouverte. Ce ne sont pas les pauvres « badauds » seulement qui sont en cause.

Bisso

11 mai 2019
Source : Le Courrier