Apatridie et haute Trahison : Faut-il continuer à regarder faire les apatrides roses ?
Les fugitifs roses ont-ils un saufconduit pour continuer à comploter impunément contre leur pays ? C’est la question que se posent nombre d’observateurs qui disent ne pas comprendre que ces individus n’aient pas jusqu’ici été inculpés de haute trahison, eu égard à la gravité des actes et propos qu’ils ont tenus depuis le 26 juillet 2023. Ayant fui le pays en raison du coup d’Etat, ils ne se sont pas contentés d’avoir échappé aux mailles de la police et de rester à carreau, en attendant des jours plus cléments. Ils se sont lancés dans une véritable croisade contre leur pays, en complicité ouverte et assumée avec des puissances impérialistes. D’abord tapis à Paris, dans des capitales européennes et africaines où ils ont trouvé refuge, protection et soutien motivés, Massoudou, Ouhoumoudou et autres petits poucets ont d’abord espéré et milité pour une intervention armée des puissances occidentales par procuration de la CEDEAO ; puis, contrits de constater que le funeste projet a foiré lorsque l’Union africaine en particulier a coupé l’herbe sous les pieds de la CEDEAO, ils ont alors misé sur un effondrement du Niger grâce aux sanctions inhumaines et totalement illégales décidées par la même CEDEAO et l’UEMOA mise à contribution, sous l’égide notamment de la France. Tout a été coupé au Niger : les produits alimentaires, les produits pharmaceutiques, l’énergie électrique, les transactions financières, etc. Rien n’a été laissé si bien que l’ancien Premier ministre, Ouhoumoudou, a déclaré sur le plateau de France 24 que son pays ne tiendrait pas deux semaines. A dessein.
Aujourd’hui, 12 mois après cette déclaration qui a provoqué un haut-le-coeur chez des millions de Nigériens, le Niger tient debout et a certainement passé le mauvais cap de cette adversité sauvage animée et entretenue par des Nigériens qui se sont d’ailleurs illicitement enrichis, font observer les organisations de la société civile nigérienne. Sans doute par réalisme, eu égard au niveau de vie, mais aussi pour être plus proches du Niger et agir avec efficacité, ils se sont regroupés dans certaines capitales hostiles à Niamey, notamment à Abuja, au Nigeria et à Abidjan, en Côte d’Ivoire. De ces lieux où ils bénéficient de prise en charge des pays d’accueil, ils essaient d’empoisonner la vie publique au Niger en l’inondant de fausses informations alarmantes. Les réseaux sociaux sont devenus leur plate-forme d’expression par excellence et ce sont généralement les petits poucets qui assument ces attaques outrancières. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) dont le président a révélé toute l’agitation à laquelle ils se livrent, n’a pas encore pris le taureau par les cornes. Mais, il est certain qu’ils ne vont pas continuer à jouir de ce laisser-aller des autorités nigériennes. Selon une source qui a requis l’anonymat, il n’est pas exclu que Niamey prenne des mesures hardies à l’encontre des fugitifs roses.
Laboukoye (Le Courrier)