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Contre le terrorisme, unissons-nous encore davantage

Ali Soumana Le CourrierLe terrorisme, sous le coup de butoir de ses sponsors, tente, par le harcèlement, de nous pousser au désespoir et aux lamentations, aux grognements plaintifs, pour réussir à faire douter le peuple du régime et l’éloigner de lui. Pourtant, nous sommes à une époque où le peuple ne doit pas céder aux chantages encore moins aux menaces. Ne cédons donc pas à ces sirènes, à ces lugubres semeurs de troubles. Il nous faut tenir sur les chemins, durs, nous le savons, chaque fois quand il s’agit de conquérir la liberté et d’agir dans la dignité. Nous savons le prix de cet engagement, et jamais, notre peuple ne reculera. Pourvu que ceux qui dirigent maintiennent le cap, forcent le destin pour lequel le peuple venait s’attrouper autour d’eux pour les exalter.

Restons forts, ensemble.
Depuis quelques jours, certains milieux bien connus dans le pays, à la solde de l’impérialisme qu’ils avaient servi de manière tristement servile, jouant à la diversion, tentent de polluer l’atmosphère de fausses informations, tentant de saper le moral des troupes, mais se servant d’acteurs que la transition a hérités du régime défait que le CNSP, par altruisme peut-être, maintenait, pour recueillir bien d’informations auxquelles l’on pourrait tout de même trouver un certain fondement. Mais nous avons compris à quel point la manipulation et une certaine gestion de l’information pourraient faire de sa maitrise une arme redoutable de destruction massive qu’il faut bien craindre dans des entreprises comme celle dans laquelle le Sahel, à travers l’AES, s’est engagé pour ouvrir la voie de la dignité à toute l’Afrique. Les peuples doivent donc comprendre ces urgences de notre époque ; ce que la révolution nous commande d’intégrer pour maintenir, ardent, le flambeau de notre lutte pour la libération. La victoire est proche. Résistons aux loups, et battons-nous encore dans l’unité ! Ceux qui dirigent doivent donc aussi comprendre cette exigence de l’époque, ce devoir historique à rassembler, à donner des gages, à provoquer et à légitimer les espoirs suscités. Les peuples ne doivent pas, après certains politiques qui ont lamentablement échoué et déçu, faisant de la démocratie un instrument de division et un raccourci pour se milliardiser – tolérez, Lecteur, le néologisme – dans le mépris royal des peuples qui souffrent et attendent ; ils ne doivent pas, dis-je, avoir le même sentiment vis-à-vis de leurs armées dont la hiérarchie, dans l’imaginaire collectif nigérien, reste un dernier rempart chaque fois que la Patrie est menacée. Si une telle catastrophe devait arriver, et que nos soldats arrivent aux mêmes résultats, que restera-t-il à ces peuples à prendre et à croire ? Rien, sinon qu’à sombrer.Il faut donner à ces peuples quelque chose à croire. L’espoir de rêver de quelque chose de meilleur. Le cauchemar aura été long. Résistons et tenons dans la révolution.
Ali Soumana (Le Courrier)