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Le Niger reprend la maîtrise de son marché : fin de l’ère de la dépendance

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Niger Carte 01
Guidé par la vision du Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, le Niger engage une nouvelle étape de sa refondation économique. Il ne s’agit plus d’être un pays « éponge » qui absorbe tout ce qui vient de l’extérieur, au détriment de ses propres capacités de production, mais de reprendre la maîtrise de son marché intérieur.

Cette politique de régulation n’est pas une fermeture sur le monde. Elle marque au contraire l’affirmation d’une souveraineté économique assumée : produire d’abord chez nous, n’importer que ce que nous ne sommes pas encore en mesure de fabriquer. Les mesures récentes, comme l’instauration de quotas d’enlèvement pour les produits similaires aux productions locales, s’inscrivent dans cette logique de protection et d’organisation du marché national.

Protéger et structurer les filières locales
En encadrant plus strictement les importations et en sécurisant des débouchés pour les produits nigériens – qu’il s’agisse du riz, des matériaux, de l’énergie ou des infrastructures – le gouvernement offre aux agriculteurs, aux industriels et aux entrepreneurs un environnement plus lisible. Cette visibilité est indispensable pour investir, moderniser les outils de production et créer des emplois durables sur le territoire.

Réguler les importations, soutenir la compétitivité nationale
L’importation n’est plus conçue comme un réflexe automatique, mais comme un recours ciblé, limité aux besoins que la production nationale ne peut encore couvrir. Ce nouveau cadre s’accompagne de mécanismes de contrôle renforcés et de sanctions dissuasives pour lutter contre les abus et la concurrence déloyale. L’objectif est clair : préserver la compétitivité des acteurs locaux et éviter que le marché nigérien ne soit déséquilibré par des flux incontrôlés.

Investir dans la production et l’avenir du pays
Les marges dégagées par la réduction des importations non essentielles doivent être réorientées vers les priorités nationales : projets d’irrigation pour l’autosuffisance alimentaire, éducation et santé pour renforcer le capital humain, programmes d’emploi pour la jeunesse, et soutien aux secteurs porteurs du « Made in Niger ». C’est en consolidant ces fondations que le pays pourra construire une économie plus résiliente, moins exposée aux chocs extérieurs.

Au cœur de cette démarche, le message du Chef de l’État reste constant : le Niger se redressera par la force de son peuple, par le travail et la confiance dans ses propres ressources. En privilégiant les produits nigériens, en soutenant les initiatives locales et en valorisant le « Made in Niger », chaque citoyen contribue à une refondation économique fondée sur la souveraineté, la dignité et une prospérité mieux partagée.
Boubacar Guédé (Nigediaspora)

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