Niamey : lancement officiel de l’opération 2025 de vente de céréales à prix modéré
Niamey a abrité, ce mercredi 20 août 2025, le lancement officiel de l’édition 2025 de l’opération vente de céréales à prix modéré, une initiative gouvernementale destinée à soutenir les ménages et à anticiper les défis liés à l’insécurité alimentaire. La cérémonie s’est déroulée dans l’arrondissement communal Niamey 2, au centre des jeunes de Kouraatégui, sous la présidence du Gouverneur de la région, le Général de Division Assoumane Abdou Harouna.
Cette rencontre a mobilisé de nombreuses personnalités, parmi lesquelles l’Administrateur délégué de la Ville de Niamey, le Colonel Soumana Boubacar Garanké, les administrateurs délégués des cinq arrondissements communaux, les secrétaires généraux de la région, les responsables municipaux ainsi que la chefferie traditionnelle. La population, venue en grand nombre, a également marqué sa présence, preuve de l’attente et de l’importance accordées à cette opération.
Dans son allocution, le Gouverneur Assoumane Abdou Harouna a rappelé que près de six pour cent de la population nigérienne demeurent vulnérables à l’insécurité alimentaire selon les estimations de l’année écoulée. Face à ce constat préoccupant, il a souligné la détermination des plus hautes autorités, le Président de la République, le Général d'Armée Abdourahamane Tiani, et le Premier ministre, Ali Mahaman Lamine Zeine, à mettre en œuvre des mesures concrètes pour soulager les populations. L’opération vente de céréales à prix modéré s’inscrit ainsi dans le cadre du Plan national de réponse à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Pour l’édition 2025, la région de Niamey bénéficie d’un quota total de 850 tonnes de céréales, composé de 600 tonnes de riz, 100 tonnes de mil, 100 tonnes de maïs et 50 tonnes de sorgho. Ces vivres sont répartis entre les cinq arrondissements de manière à assurer une distribution équitable et conforme aux besoins exprimés. Le Gouverneur a insisté sur la nécessité pour les administrateurs et responsables locaux de conduire cette opération avec rigueur et transparence, conformément aux directives de la cellule de crise alimentaire du dispositif national de prévention et de gestion des crises.
Du côté des populations, l’initiative a suscité un fort engouement. Les prix ont été fixés à des niveaux accessibles afin de permettre au plus grand nombre d’en bénéficier : le riz est vendu à 1 100 francs CFA , tandis que le mil, le maïs et le sorgho sont proposés à 325 francs CFA. Un comité de suivi et de contrôle a été mis en place afin de garantir la bonne organisation et la transparence dans la gestion des stocks.
À travers ce dispositif, les autorités entendent non seulement répondre aux besoins immédiats des ménages, mais également renforcer la confiance entre l’État et les citoyens. En rendant disponibles des denrées essentielles à des prix modérés, l’opération constitue un instrument de soulagement social et un symbole d’engagement en faveur de la sécurité alimentaire au Niger.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspoa)