Ouagadougou accueille les travaux préparatoires des Experts de l’AES : Un moment clé pour la Confédération des États du Sahel

Du 24 au 25 novembre 2025, Ouagadougou accueille une importante réunion des experts de la Confédération des États du Sahel (AES). Les délégations du Burkina Faso, du Mali et du Niger y préparent la rencontre des Ministres des Affaires étrangères, prévue le 26 novembre dans la capitale burkinabè. Cette séquence marque une étape stratégique dans la consolidation de l’AES et la refondation de la gouvernance sahélienne.
Des travaux centrés sur Défense, Diplomatie et Développement
Les experts réunis à Ouagadougou sont issus des trois grands piliers de la Confédération : Défense-Sécurité, Diplomatie et Développement. Leur mission consiste à analyser les priorités communes, à harmoniser les positions des trois États et à proposer des orientations structurantes pour l’avenir de l’espace confédéral. Cette approche intégrée vise à articuler sécurité, action diplomatique et progrès socio-économique au service des populations sahéliennes.
Quarante-huit heures de réflexion au service de la décision politique
Pendant deux jours, les participants passent en revue les dossiers stratégiques de l’AES et formulent des recommandations opérationnelles. Les conclusions de ces 48 heures de travail seront soumises à l’appréciation des Ministres des Affaires étrangères du Burkina, du Mali et du Niger, le mercredi 26 novembre 2025. Elles constitueront la base de discussion en amont de la 2ᵉ session du Collège des Chefs d’État de la Confédération.
En prélude à la 2ᵉ session du Collège des Chefs d’État de l’AES
La réunion de Ouagadougou s’inscrit dans le calendrier préparatoire de la 2ᵉ session du Collège des Chefs d’État de l’AES, annoncée pour décembre 2025. Les décisions qui y seront prises devraient renforcer l’architecture institutionnelle de la Confédération, consolider la coordination sécuritaire et accélérer les projets communs de développement. Pour les peuples du Niger, du Burkina et du Mali, ces travaux traduisent une volonté partagée de construire un cadre régional plus souverain, plus solidaire et tourné vers l’avenir.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)