Souveraineté nationale et justice sociale au cœur de la Fête du travail au Niger
Mme Aissatou Abdoulaye Tondi, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’EmploiÀ la veille de la 139e édition de la Fête internationale du travail, le Niger s’apprête à célébrer, ce jeudi 1er mai, un événement hautement symbolique, dans un contexte national marqué par la consolidation de sa souveraineté. C’est dans cet esprit que la Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, Mme Aissatou Abdoulaye Tondi, a tenu à saluer l’engagement constant des partenaires sociaux, soulignant leur rôle déterminant dans l’accompagnement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du Gouvernement de Transition dans leur combat pour une reconquête affirmée de la souveraineté nationale.
Cette journée, profondément ancrée dans la mémoire collective, célèbre les luttes ouvrières initiées dès 1886 à Chicago, lorsqu’en quête de dignité, les travailleurs exigèrent des conditions de travail humaines. La Ministre a rappelé que la commémoration de cette date, au-delà de son ancrage historique, s’inscrit cette année dans une dynamique nouvelle, portée par la signature de la charte de la Refondation. Ce texte fondateur marque un tournant pour le Niger, en traçant les contours d’un avenir national fondé sur la justice sociale, l’équité et le respect des droits fondamentaux.
Le Gouvernement de Transition, dirigé par le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, a au cours de l’année écoulée, multiplié les efforts pour renforcer le dialogue social. Dans une volonté d’apaisement et de cohésion, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre pour améliorer la gouvernance de la fonction publique, assainir le marché de l’emploi et poser les bases d’un climat de confiance entre les partenaires sociaux. Ces avancées traduisent une volonté politique claire : bâtir une administration performante au service du développement national.
Le 1er mai sera également marqué par un moment de reconnaissance nationale. Plusieurs travailleurs seront décorés à travers la remise de Médailles d’honneur du Travail, en hommage à leur loyauté et à leur implication dans la construction du pays. En parallèle, les centrales syndicales profiteront de l’occasion pour formuler leurs doléances à l’endroit du Gouvernement. Parmi les revendications attendues : l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation des salaires et la consolidation de la protection sociale.
Dans son message, Mme Tondi a conclu par une pensée solennelle en mémoire des forces de défense et de sécurité tombées dans l’exercice de leur devoir, ainsi qu’aux civils victimes d’actes terroristes. Elle a exhorté les Nigériens à faire bloc autour des idéaux de justice, de solidarité et de paix. Cette célébration du 1er mai est donc bien plus qu’un rituel annuel ; elle se veut une pierre angulaire de la refondation nationale, où chaque travailleur est perçu comme un acteur central du renouveau du Niger.
Source : Anp
Boubé G. (Nigerdiaspora)