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Le bonnet rouge : L’arme fétiche des apatrides !

Sous la bannière du régime déchu, le bonnet faut-il le rappeler était devenu une mode pour les extra-nigériens ; au point où lorsque vous ne le portez pas, on se rend à l’évidence compte que vous n’êtes pas des leurs. Quel régime !
A ne pas confondre avec le béret rouge. Le bonnet rouge dont il est question était il y a si peu un symbole d’appartenance à un idéal politique. Plus qu’un mythe, d’aucuns croyaient que le bonnet rouge leur servait de protection. Un fétiche portable sur la tête. Pour se maintenir à un poste de responsabilité acquis sans mérite, il fallait employer tous les atouts susceptibles d’entrainer son adhésion à la pègre rose. Comme toute organisation criminelle, un mot de passe est toujours utilisé entre les membres pour mieux se reconnaitre partout et en tout lieu. Le bonnet rouge est le mot de passe qu’utilisaient fastueusement la pègre rose. Avec l’utilisation de ce symbole, la Mafia rose a vécu 12 années jalonnées de roses. Etait venu le moment pour ce groupuscule de personnes qui se lancèrent dans le banditisme à grande échelle. Détournements de deniers publics, corruption, favoritisme, gabegie, complots et trafics divers, étaient les sales besognes auxquelles ils oeuvraient nuit et jour. Ils avaient de ce fait, légalisé l’illicite et prétendaient encore et encore mais, ils oubliaient que le bien mal acquis ne profitait jamais, et que toute organisation criminelle finit du jour au lendemain par être démantelé. Dans ce cas de figure, c’est la police qui s’en occupe mais cette fois-ci c’est l’armée qui a pris ses responsabilités en arrêtant le parrain de l’organisation avec ses complices. La récréation est ainsi terminée et le 26 juillet 2023 en témoigne parfaitement. Dans la foulée du démantèlement, certains pickpockets ont pu se soustraire des mailles du CNSP mais de surcroît en laissant derrière eux leur bonnet rouge fétiche. C’est certainement pourquoi vous constaterez que depuis qu’ils ont pris la poudre d’escampette, ils n’osent pas brandir ledit bonnet à forte raison le porter. Le récent sommet des impérialistes auquel ont pris part Ouhoumoudou, Hassumi et Ibrahim Yacouba à Abuja prouve à suffisance que le bonnet fétiche et ses hommes ne sont plus d’actualités. Seuls sont d’actualités les bavures qu’ils ont commises.

Djibril. T